L’affaire Bygmalyon touche également le secteur des nouvelles technologies. Dans le listing des « évènements » facturés à l’UMP, l'un d'eux concerne les « NTIC ». Problème, on ne trouve (pour l’instant) pas de trace sur Internet.

L'affaire Bygmalion tire son nom de la société accusée d’avoir surfacturé sur le dos de l’UMP des conventions afin d’éviter de crever le plafond de dépense imposé par les règles de campagne (22,5 millions d’euros). Selon Jérôme Lavrilleux, bras droit du président de l’UMP, une partie de ces sommes a servi à financer les meetings de Nicolas Sarkozy. Dans le document révélé par Marianne, « figure notamment le listing précis des 72 conventions et colloques payés par le parti entre le 3 janvier 2010 et le 10 juin 2012, pour un total de plus de 19 millions d’euros. Sauf que la plupart de ces événements, comme l'expliquait Libé, n’ont jamais eu lieu. ».
200 425,68 euros. Ce serait en tout cas le prix facturé à l’UMP d’un « évènement » dédié aux NTIC (nouvelles technologies de l'information) organisé le 20 février 2012, comme on peut le voir dans le tableau ci-dessus.
Or en barre, Carambar
Problème, ce même jour, on ne trouve rien dans l'agenda de l'UMP. il y a bien eu cette réunion à Angoulème pour lancer la campagne politique de l’ex-président, mais le sujet NTIC est absent. Le même jour, François Fillon et NKM étaient certes en meeting dans l'Essonne, à Villebon-sur-Yvette, mais le thème ne transpire pas davantage.
Ce 20 février, l'actualité était plutôt consacrée à la fermeture du plusieurs comptes anti-Sarkozy sur Twitter. Plus globalement, on a beau fouiller sur les moteurs de recherche, il n'y a rien en ciblant les requêtes « internet » ou « technologie » (notamment) avec l’expression « UMP ». De fait, en couplant celle-ci avec « NTIC », le seul résultat fourni par Google est un site dédié aux blagues Carambar.