Les chauffeurs d'Uber interdits et menacés d’amende en Virginie

Tous les coûts sont permis
Droit 2 min
Les chauffeurs d'Uber interdits et menacés d’amende en Virginie
Crédits : Uber

La liste des territoires sur lesquels les conducteurs d’Uber ne sont pas les bienvenus continue de s’allonger. Après Bruxelles ou Victoria (Australie), c’est au tour de l’État américain de Virginie de hausser le ton contre la société de mise en relation entre piétons et chauffeurs particuliers. Les autorités menacent maintenant d’infliger des amendes aux conducteurs proposant leurs services via Uber.

uber pays

 

Après avoir condamné Uber à payer une pénalité civile de 26 000 dollars le mois dernier, le Département des Véhicules motorisés de l’État de Virginie menace maintenant de s’en prendre aux conducteurs s’appuyant sur les services de la firme californienne. La société Lyft, qui a quant à elle dû régler 9 000 dollars pour des motifs identiques, est également visée par cet avertissement.

 

En cause : le fonctionnement même de ces nouveaux services s’appuyant sur des applications pour mettre en relation un chauffeur avec une ou plusieurs personnes souhaitant effectuer un trajet. Une course souvent moins chère qu’un taxi, mais dont les services s’en approchent... Moyennant rémunération pour le conducteur. Aux yeux des autorités, les chauffeurs vont donc au-delà de ce qui est toléré au titre du co-voiturage (simple partage des frais), de telle sorte que de telles activités nécessitent des autorisations spécifiques.

Les autorités haussent le ton, des amendes de 1 000 dollars à la clé

« Depuis plus de six mois, le Département des Véhicules motorisés (DMV) alerte Uber technology Inc. (Uber) de l’obligation d’obtenir une autorisation avant d’opérer en Virginie » tonne aujourd’hui le responsable de l’institution dans un courrier transmis à la firme californienne et relayé par CNET. « Je vous rappelle clairement qu’Uber doit cesser d’opérer en Virginie. Sinon, le DMV sanctionnera les conducteurs d’Uber qui n’ont pas l’autorisation de transporter des passagers à titre lucratif ».

 

L’avertissement semble donc extrêmement sérieux. Selon le site spécialisé PilotOnline, les chauffeurs pourraient avoir à payer 1 000 dollars par infraction constatée, soit environ 730 euros.

Interdictions en série pour Uber

L’État de Victoria, en Australie, n’a de son côté pas hésité à infliger des amendes de plus de 1 700 dollars, comme nous vous l’expliquions le mois dernier. Les déboires juridiques continuent ainsi de s’accumuler pour Uber et ses semblables. En avril, le tribunal de commerce de Bruxelles a exigé d’Uber la cessation de ses activités de covoiturage entre particuliers via UberPOP. Pour chaque nouvelle infraction, une astreinte de 10 000 euros est prévue. En France également, la société américaine est dans le collimateur de la justice, puisque le Parquet de Paris a ouvert le 2 avril dernier une enquête préliminaire pour « pratiques commerciales trompeuses », comme nous l’avons révélé.

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