Facebook vient d'annoncer qu'il allait renforcer la gestion des partages par les applications tierces, afin de les inciter à ne plus le faire de manière implicite et automatique. Cela prend la forme de nouveaux outils, mais aussi d'un tri plus sévère au sein de l'algorithme du flux principal.
« Nous avons constaté que les publications que les utilisateurs choisissent de partager depuis une application tierce sont en général plus intéressantes et plus engageantes dans le flux principal que celles qui sont partagées sans action spécifique. » C'est par ces mots que Facebook vient d'annoncer un changement dans ses recommandations aux développeurs et au traitement des actions partagées par leurs applications au sein du réseau social.
Pour ce dernier en effet, ceux qui décident un peu trop d'automatiser les partages afin de miser sur une grosse visibilité et pouvant être perçue pour du spam, ne font que décevoir les utilisateurs qui peuvent sans doute aussi penser au passage que c'est une décision de Facebook. Ainsi, les équipes indiquent que dans les mois à venir, le contenu partagé de manière explicite sera renforcé par rapport à d'autres types de partages, sans doute de manière à quasiment faire disparaître cette pratique.
Dans un billet dédié aux développeurs, Facebook détaille les possibilités à leur disposition, dont celle de préciser qu'un partage est explicite dans le processus de publication, comme détaillé par ici. Cela ne doit ainsi pas être utilisé pour des actions qui arrivent naturellement lors de l'utilisation de l'application, l'appui sur un bouton sans confirmation particulière, etc. De telles actions doivent bien entendu être déclarées spécifiquement à Facebook et approuvées au moment de la mise en production de l'application, afin d'éviter tout abus.
Trois exemples sont ainsi donnés :
Ceci est sans doute un mauvais signe pour les services comme Spotify ou Deezer, ainsi que les sites d'information en ligne qui incitaient leurs lecteurs à partager automatiquement leurs lectures comme le recommandait Facebook à une époque où il cherchait à séduire ces acteurs. Mais il faut désormais améliorer le tri dans les informations délivrées à l'utilisateur, sous peine de le voir utiliser de moins en moins le réseau social, ce qui ne serait pas une bonne chose pour les revenus de la société.