Uplay n'a pas résisté à la déferlante Watch_Dogs

Aiden Pierce, plus fort que les serveurs d'Ubisoft
Uplay n'a pas résisté à la déferlante Watch_Dogs

Hier soir, les serveurs d'Ubisoft ont pu jauger de l'intérêt des joueurs pour Watch_Dogs. Si l'éditeur français était parfaitement au courant du nombre élevé de précommandes que le titre a enregistré, son infrastructure n'a pas réussi à suivre. En effet dès le début de soirée et jusqu'à 23h hier soir, il était très compliqué d'accéder à Uplay, ce qui a empêché nombre de joueurs de profiter de leur jeu fraîchement acquis, ainsi que de tous les autres titres liés à la plateforme.

Et ça continue encore et encore

À chaque fois l'histoire est toujours à peu près la même. Un éditeur lance un titre majeur, les joueurs affluent sur les serveurs et ces derniers ne tiennent pas le choc. En conséquence, il devient impossible de profiter du jeu comme les joueurs pouvaient l'espérer. Blizzard et Electronic Arts ont déjà péché ainsi, notamment lors des lancements de Diablo III pour l'un, et de SimCity pour l'autre, avec des problèmes de connexion subsistant pendant plusieurs jours. Cette fois-ci c'est au tour de toute une plateforme de vaciller en raison du lancement de Watch_Dogs. 

 

Hier, en soirée, le site de Uplay était indisponible et il était également très compliqué de se connecter à la plateforme via le client prévu à cet effet. On notera également que cette panne a empêché certains joueurs de récupérer l'application Uplay sur le site d'Ubisoft, obligeant ainsi l'éditeur à proposer des liens de téléchargement direct via son compte Twitter. Selon nos constatations, le service est revenu à la normale aux alentours de 23h hier soir.

Quand toute une plateforme lâche sous la charge

Si l'interruption n'a été que de courte durée comparativement aux soucis qu'ont pu rencontrer les amateurs de Diablo III et de SimCity, cela doit tout de même rappeler aux éditeurs qu'il est indispensable de soigner tout particulièrement ce point-là. En effet il n'est pas logique qu'un joueur ayant parfois payé plus de 70 euros pour son titre (dans le cas d'éditions collector) ne puisse pas profiter de son jeu dès sa réception, mais le cas de Uplay est plus grave que cela. 

 

En effet, si pour SimCity les problèmes ont duré plusieurs jours, il n'y avait qu'un seul jeu de concerné, et les joueurs pouvaient toujours se connecter à Origin pour lancer un autre titre. Dans le cas du plantage d'Uplay, c'est tout un pan de la ludothèque des joueurs qui est soudainement devenu indisponible. Ainsi si vous comptiez vous rabattre sur un FarCry 3 ou un Assassin's Creed IV, cela était impossible. De mémoire, pareil cas n'est jamais arrivé sur Origin ou Steam lors du lancement d'un jeu.

 

Fort heureusement, la surcharge n'aura duré que quelques heures et les soucis devraient logiquement être résolus, tout du moins nous l'espérons. Car si ce n'est pas le cas, la plateforme française, déjà peu appréciée des joueurs, ne risque pas de redorer son blason de la sorte.

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