Facebook vient de faire une série d'annonces dont certaines pourraient bien faire réflechir une partie des utilisateurs du site. En effet, outre un partenariat avec certains anti-virus pour lutter contre les malwares, la société vient d'étendre la publicité vidéo à plusieurs marchés, dont la France. Elle s'associe au passage avec Publicis et permet à vos amis un peu trop curieux de vous demander d'indiquer des informations personnelles.
Facebook est une plateforme en perpetuelle innovation, mais certaines améliorations sont plus intéressantes que d'autres. Ces derniers jours, nous avons en effet pu avoir différents exemples qui ne seront pas tous du goût de tout le monde.
Facebook veut vous protéger des malwares
Le dernier en date est la mise en place prochaine d'un partenariat avec F-Secure et Trend Micro, afin de proposer aux membres du site de scanner leur machine à la recherche de malwares. Dans la pratique, si une activité suspecte est détectée, l'utilisateur se verra proposé l'un ou l'autre de ces outils, qu'il pourra installer simplement afin de vérifier si sa machine est infectée ou non.
L'utilisateur aura bien entendu la possibilité de passer cette étape, mais si son compte continue d'être détecté comme problématique, cette fenêtre pourra être affichée de manière récurrente. Facebook précise que d'autres outils du genre pourront être proposés à l'avenir, sans plus de précisions pour le moment.
La publicité vidéo débarque en France
La seconde annonce importante concerne la publicité. En effet, le format des publicités vidéo semble avoir convaincu les équipes et sera désormais étendu à de nombreux pays, dont la France. L'Allemagne, l'Australie, le Brésil, le Canada, le Japon et le Royaume-Uni sont aussi concernés. Pour rappel, cela prend la forme de courts spots de 15 secondes qui démarrent automatiquement, mais sans son. Si vous cliquez sur l'élément, la vidéo passera en pleine écran, avec le son d'activé.
Les clients de Facebook pourront aussi profiter au passage d'un nouvel outil leur permettant d'analyser les performances de ces publicités. Plus complet, il permettra de connaître le nombre de vidéos vues de manière unique ou non, la durée moyenne de visionnage, la rétention de l'audience, etc.
Cette annonce tombe d'ailleurs de manière assez opportune puisque Facebook vient de signer un accord avec l'agence française Publicis. Selon Ad Age, le montant atteint les 500 millions de dollars et le partenariat est conclu pour plusieurs années, bien que les détails n'aient pas été officiellement dévoilés.
Vous avez des amis curieux ? Dommage
Enfin, une nouvelle possibilité a été ouverte aux utilisateurs les plus curieux, qui pourront désormais chercher à convaincre leurs amis de donner plus d'informations personnelles à Facebook sous couvert de vouloir eux-même en savoir plus. En effet, lorsque des informations sont manquantes sur une page, un bouton « Demander » fait son apparition. Cela concerne des informations comme vos coordonées, le lieu de résidence, mais pas les informations générales (date de naissance, situation amoureuse, etc.) d'après nos tests, cela serait néanmoins déjà le cas dans certains pays. Quoi qu'il en soit, cela vous permettra de faire savoir à un ami que vous voulez en savoir plus, ce qui l'incitera peut-être à livrer encore plus de détails au réseau social.
Mais il faut savoir que ce bouton apparaitra dans deux cas : si vous n'avez pas renseigné ce champ, et si vous ne l'avez pas laissé accessible à l'un de vos amis parce qu'il n'est pas dans la bonne liste par exemple. Ainsi, dans l'un de nos profils de test, la ville d'origine était reservée aux amis proches. Un ami hors de cette liste ne pouvait donc pas voir cet élément et pouvait demander à y avoir accès. Impossible de changer cela, même en modifiant le niveau de visibilité sur « Moi uniquement ».
On regrettera qu'il n'existe pas vraiment de possibilité de se prémunir de ces demandes, surtout si certains deviennent insistants sur le sujet. Si tel était le cas, le seul recours sera donc de les retirer de vos amis. Le bouton n'apparaitra alors plus.