Intel et Google viennent d'annoncer qu'une nouvelle série de Chromebook et de Chromebox allait arriver. Basée sur des processeurs Celeron (BayTrail-M) et des Core i3 (Haswell), elle visera l'entrée de gamme de l'offre et sera exploitée par un nombre croissant de constructeurs.
Intel et Google renforcent leur partenariat autour des produits exploitant Chrome OS avec l'arrivée de nouveaux Chromebook et Chromebox. Aidés par le succès de ces machines outre-Atlantique, ils semblent avoir réussi à convaincre un peu plus de constructeurs que d'habitude puisque l'on retrouve ASUS, Dell, Lenovo ou encore Toshiba parmi les partenaires de lancement. Le support du 64 bits sera de la partie pour la première fois dans ces machines. On ne sait pas par contre si l'encodage vidéo matériel sera notamment utilisé pour le partage d'onglet vers une clef Chromecast.
Au total, ce seraient 20 nouvelles machines qui pourraient voir le jour dans les mois à venir. On devrait d'ailleurs entendre parler de certaines d'entre elles à l'occasion du Computex qui ouvrira ses portes dans moins d'un mois. Certains avaient d'ailleurs déjà été évoqués comme la Chromebase de LG, mais on en connait désormais le prix : 349 dollars. Avec les nouvelles plateformes utilisées, on verra aussi de nouveaux formats de machines.
La nouvelle Chromebox par HP
Lenovo a déjà montré un modèle tactile dont l'écran se replie sur le clavier, certains seront sans ventilateur pour la dissipation, tous devraient afficher de très bonnes autonomies et des technologies avancées comme l'USB 3.0 ou le Wi-Fi 802.11ac. Les tarif évoqués sont aux alentours de 349 dollars pour les versions Core i3, et sans doute moins pour les premiers prix de ceux à base de Celeron. Le N20p de Lenovo a par exemple été annoncé à 329 dollars pour une arrivée pendant l'été.
Reste à connaître le détail exact de ce qui arrivera sur le marché français. En effet, si Google pousse fortement ses machines outre-Atlantique, chez nous c'est encore assez timide. Il n'est ainsi pas rare de voir de vieilles machines exposées dans les Fnac où Google commence à disposer de stands de mise en avant. Les produits proposés ne sont qu'une infime partie du catalogue, et pas toujours la plus convaincante. Bref, il reste encore du travail et l'on espère que cette nouvelle vague sera aussi l'occasion d'améliorer la distribution chez nous, même au-delà du Play Store.