Désormais sous la bannière du japonais Toshiba, OCZ poursuit sa route et continue de produire ses propres SSD. Justement, le constructeur vient de dévoiler le RevoDrive 350, un modèle qui se branche à un port PCI Express, qui a la lourde tâche de succéder aux RevoDrive 3, lancés il y a bientôt 3 ans.
Fraîchement racheté par Toshiba, OCZ poursuit ses activités, et continue donc de lancer régulièrement de nouveaux modèles de SSD. Le dernier en date n'est autre que le RevoDrive, un produit exploitant une interface PCI Express 2.0 x8, ce qui lui permet d'atteindre en théorie des débits bien plus élevés qu'en passant par du SATA 3.0. Une manière pour la marque de continuer à évoluer alors que de nouvelles interfaces vont commencer à faire parler d'elles d'ici quelques semaines : le M.2 et le S-ATA Express.
Celui-ci prend la relève du RevoDrive 3, lancé courant 2011, qui à l'époque ne nécessitait qu'un connecteur PCI Express x4, mais offrait déjà des performances plus qu'honorables avec 1025 Mo/s en lecture et 950 Mo/s en écriture dans sa version Max IOPS. Son remplaçant pousse le curseur encore plus loin, avec un maximum de 1800 Mo/s en lecture et 1700 Mo/s en écriture annoncés. Des valeurs comparables avec celles obtenues par le vénérable RevoDrive3 X2, mais avec un PCB unique, qui restent en deçà de celles offertes par le très récent Z-Drive 4500 de la marque, dédié au marché professionnel.
Pour atteindre ces vitesses, OCZ utilise, selon les capacités, entre deux et quatre contrôleurs SandForce SF-2282 qui fonctionnent de concert, et des puces signées Toshiba. On s'étonnera d'ailleurs de voir que le constructeur n'a pas opté pour un de ses contrôleurs Indilinx
Trois variantes seront proposées, avec des capacités de 240, 480 et 960 Go, par contre OCZ n'a pas encore rien dit de sa disponibilité en Europe ou des tarifs qui seront pratiqués. Seule certitude, nos confrères ont déjà pu mettre la main dessus et rendre leur avis sur les performances du modèle d'une capacité de 480 Go :
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