Il y a deux mois, Runsome Apps, le studio à l'origine de CandySwipe, un jeu sorti en 2010 sur Android, iOS et Facebook, dénonçait les agissements de King concernant l'utilisation de la marque Candy. Les deux entreprises ont visiblement réussi à se mettre d'accord, et aucune poursuite ne sera engagée d'un côté comme de l'autre.
Mi-février, Albert Ransom, le président et fondateur de Runsome Apps faisait savoir au monde entier son ras-le-bol concernant la politique de défense de King sur la marque Candy et de son jeu Candy Crush Saga. En effet, le petit studio publie depuis 2010 un jeu baptisé CandySwipe dont le principe s'approche très fortement de celui du best-seller de King. Sauf que ce dernier n'est sorti qu'en 2012. « l'icône de l'application, les bonbons, et même le "Sweet" récompensant les joueurs sont quasiment identiques. Mieux encore, j'ai des centaines de cas où les joueurs prennent CandySwipe pour une copie de Candy Crush Saga », martelait alors Albert Ransom.
Pourtant, cela n'avait pas empêché l'éditeur de jeux sur mobile, désormais coté au NASDAQ de menacer de poursuites Runsome Apps afin d'obtenir l'annulation de la marque CandySwipe. Le petit studio ayant déjà perdu un premier procès visant à obtenir l'annulation de la marque Candy Crusher appartenant à King, son dirigeant ne s'attendait pas à une issue très favorable « Très bien, vous avez gagné, j'espère que vous êtes contents d'avoir retiré le pain de la bouche de ma famille alors que CandySwipe existait bien avant Candy Crush Saga », écrivait-il alors dans une lettre ouverte publiée sur son site.
L’histoire semble finalement ne pas être dramatique. Sur le site officiel de CandySwipe (attention les yeux), un message explique ainsi que les deux entreprises ont résolu leur conflit : « Je suis heureux d'annoncer que nous avons résolu notre conflit avec King concernant la marque CandySwipe et je retire ma plainte contre leur marque tandis qu'ils retirent la leur sur la mienne. J'ai appris qu'ils avaient choisi le nom Candy Crush avant que mon jeu ne sorte, et qu'ils n'ont jamais eu l'intention de faire retirer mon jeu du marché ». L'histoire ne dit malheureusement pas si l'un ou l'autre des protagonistes a dû mettre la main au porte-monnaie pour s'en tirer.