Depuis le début de l'année, Gabe Newell affirme que le principe de Greenlight ne le satisfait pas, et que ce système doit disparaitre. L'emblématique fondateur de Valve semble être passé à la vitesse supérieure, puisque il aurait déclaré en « off », à quelques développeurs, que Greenlight n'existera plus d'ici un an.
We met with Valve at GDC, and they say Greenlight will be gone within 12 months. They'll still offer curated space, but otherwise be open.
— Bidds (@onebitbeyond) 25 Mars 2014
Les jours du programme Greenlight de Steam semblent comptés. Si l'initiative de Valve est plutôt populaire avec plus de mille jeux actuellement en attente de validation, la façon dont se déroule le processus ne plait guère à Gabe Newell. Pourtant, avec plus de 600 titres validés depuis la création de la plateforme et quasi 250 jeux effectivement disponibles sur Steam, dont quelques succès comme Rogue Legacy, Surgeon Simulator 2013 ou Papers, Please, il est difficile de parler d'échec.
Pourtant, cela ne semble pas satisfaire Gabe Newell et donc Valve dans son ensemble. « On a validé 100 jeux par mois... Vous ne faites pas ça parce qu'il y a 100 bons jeux sur Greenlight chaque mois. Vous faites ça parce que vous voulez vous débarrasser de tout ce qui n'a pas reçu son feu vert avant pour ne pas vous fâcher avec les développeurs », avait-il alors lancé en janvier, lors des Valve Developers Days.
Lors de la Game Developers Conference, des employés de Valve auraient signifié à certains développeurs que quoi qu'il arrive, Greenlight n'existerait plus d'ici un an. C'est d'ailleurs l'un d'entre eux, Jonathan Biddle de chez Curve Studios, qui a vendu la mèche sur Twitter. Selon lui, l'employé de Valve avec lequel il a discuté affirme que l'entreprise cherche à se débarrasser le plus rapidement possible de ce qui est à ses yeux un véritable entonnoir.
Cela laisserait entendre que Valve pourrait tout simplement ouvrir les vannes de façon encore plus large concernant l'accès des titres indépendants sur Steam. Dans un tel cas de figure, les indépendants seront certainement très contents de ne plus avoir à attendre plusieurs mois avant que leurs jeux rejoignent les étals numériques de Steam, mais d'un autre côté, cet afflux continu et non régulé de titres risque tout simplement de noyer le marché. Il est par exemple assez facile d'imaginer qu'il ne faudra que quelques jours avant que la plateforme ne soit innondée de clones de 2048. Cette situation est-elle vraiment préférable que l'actuelle ? Valve doit encore réfléchir à cette question.