Ne parlez plus de « pure player » mais de journal « tout en ligne » ! C’est la très sérieuse Commission générale de terminologie et de néologie qui vient d’en faire la recommandation, affirmant que l’expression anglophone était « à proscrire ».
Depuis quelques années, un anglicisme sert à définir les médias n’étant présent que sur Internet, à l’instar de Mediapart, Arrêt sur images ou PC INpact : les « pure player ». Mais cette expression est à proscrire, nous dit la Commission générale de terminologie et de néologie dans un avis publié hier au Journal Officiel.
Ses membres - bénévoles - estiment en effet qu’il convient de privilégier les termes « tout en ligne », en parlant par exemple de « journal tout en ligne » ou encore d’une « édition tout en ligne »... L’institution définit au passage l’expression de la manière suivante : « Se dit d’un éditeur, en particulier un éditeur de presse, qui exerce son activité exclusivement dans l’internet, ou de cette activité elle-même. »