Internet, TV régionale... les réflexions sur l'avenir de France 3 se prolongent

Des sites pas très cathodiques ?

France Télévision et le ministère de la Culture viennent de lancer un nouveau marché public. Il vise à la réalisation d'une « étude sur les usages et les attentes des téléspectateurs en matière de télévision de proximité ». L’entreprise qui l’emportera devra ainsi mener une « réflexion sur l'avenir de l'offre régionale de France 3 », à l’aide notamment des statistiques de fréquentation des sites de France Télévisions.

marché ministère culture anne brucy france 3

Rue de Valois, une étude est actuellement menée sur l’avenir de l'offre de France 3. Aux manettes, Anne Brucy, laquelle fut entre 2005 à 2010 à la tête de France 3 Nord-Pas-de-Calais Picardie, avant de devenir directrice de France Bleu. En novembre 2013, donc, Aurélie Filippetti lui avait confié une mission. Cette dernière visait à recommander les évolutions des supports et des formats de diffusion de France 3, en tenant compte « des usages des téléspectateurs et des innovations technologiques ».

Des résultats d'audience insuffisants pour cerner les attentes

Cette étude n'est pas une surprise, puisqu'elle s’inscrit dans le contrat d’objectifs et de moyens 2011-2015 du groupe France Télévisions. Un plan quinquennal qui vise à établir le budget du groupe. Problème : selon les documents épaulant ce marché public, si la mission Brucy poursuit ses travaux, elle a du mal à boucler son rapport. Et pour cause : « les résultats d’audience dont elle dispose ne sont pas suffisants pour cerner ces attentes ». Elle souhaite donc s’aider d’« une étude spécifique. »

 

Son objectif ? « Identifier les pratiques, mesurer la satisfaction des publics à l’égard de l’offre existante et explorer les besoins ». Son champ est vaste, se focalisant aussi bien sur les chaînes locales que les services numériques de la chaîne (dont le fameux service Pluzz, qui propose des programmes en direct ou à la demande pour tous les flux de FTV). Dans le viseur, il s'agira de « cerner les attentes des publics sur tous les supports en matière de proximité en combinant deux angles de vue ».

Pluzz ou moinz ?

Le premier se concentre sur l’examen des usages « à travers les thématiques privilégiées par les publics en fonction de leurs intérêts et leurs besoins (Quels sont les services et thématiques que le public attend ? Comment une offre de proximité (télévision, radio, internet, presse, services, etc.) intéresse-t-elle différemment ou de la même façon les différentes populations ?) et les modalités d’accès aux divers contenus (dans quel contexte ? Via quel canal ?) ».

 

Le second angle réclame « une approche par catégorie de territoires, afin de croiser la question des usages avec une lecture géographique (espace urbain, rural, montagnard, littoral, etc.). » Le prestataire retenu pourra s'appuyer sur plusieurs données - notamment les audiences TV, mais également les données de fréquentations des différentes plateformes numériques de France Télévisions. « Un dialogue constant et nourri avec les services du ministère et de France Télévisions impliqués de longue date sur le sujet accompagnera le travail. »

 

Les résultats sont attendus dans les deux mois après que le prestataire aura été désigné.

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