Palmer Luckey, le fondateur d'Oculus VR n'a qu'un objectif en tête : parvenir à proposer une version commerciale de son casque de réalité virtuelle, le Rift. L'entreprise devra cependant commercialiser son produit à un tarif le plus bas possible si elle souhaite connaître le succès.
Hideo Kojima et l'Oculus Rift. Source
L'ère de la réalité virtuelle dans les jeux vidéo approche à grands pas. Il y a deux ans, l'idée d'un système tel que l'Oculus Rift n'était qu'une vue de l'esprit, mais avec l'apparition d'un premier prototype ayant su convaincre de nombreux développeurs à travers le monde, l'idée devient de plus en plus concrète.
Il reste encore quelques obstacles à franchir avant une éventuelle démocratisation de ce procédé. Certains sont d'ordre technique, comme ceux touchant à la latence de l'appareil ainsi que la définition des écrans embarqués, et devraient être résolus avec la prochaine version du prototype, répondant au nom de « Crystal Cove ». Celle-ci embarque notamment des écrans capables d'afficher 1920 x 1080 pixels, ce qui améliorerait grandement le confort visuel par rapport à la mouture précédente.
Il reste également la question du prix. Si une étiquette à 300 dollars ou euros ne choquera probablement pas les amateurs de la technologie, l'adoption du grand public ne pourra se faire qu'à un palier plus bas, comme le reconnait Palmer Luckey, le fondateur d'Oculus VR. « Le prix reste à déterminer, mais j'ai toujours dit que si la réalité virtuelle n'est pas abordable, c'est comme si elle n'existait pas pour la plupart des gens. Nous ne cherchons pas à créer un jouet pour riches, nous ne voulons pas faire un outil de recherche Nous voulons faire un casque de réalité virtuelle grand public, que n'importe qui pourrait s'offrir. Vous ne pouvez pas vendre un matériel cher et vous attendre à avoir des tonnes de contenus à montrer. Nous ne faisons pas d'étude de marché pour savoir quel prix est prêt à mettre le public pour un casque de réalité virtuelle : nous essayons seulement de le vendre aussi peu cher que nous le pouvons, tout en nous permettant d'exister en tant qu'entreprise » affirme-t-il ainsi à nos confrères de GamesIndustry.
Ce n'est pas la première fois que Palmer Luckey tient ce genre de discours. L'homme avait déjà en effet expliqué qu'il serait même prêt à distribuer gratuitement des exemplaires du Rift si son modèle économique le permettait. Il reste maintenant à voir si les paroles suivront les actes, mais un long chemin nous attend avant d'avoir le fin mot de l'histoire.