Sur l'année 2013, la marque française Wiko indique avoir vendu pas moins de 2 milions de smartphones, prouvant ainsi que sa stratégie « low cost » a fonctionné. Mais l'entreprise indique qu'il faudra attendre l'été pour voir apparaître son premier modèle supportant les réseaux 4G.
Deux millions de smartphones vendus en 2013
Pari tenu. L'entreprise marseillaise a en effet réussi son objectif pour l'année 2013, puisqu'elle indique à l'agence Reuters avoir vendu 2 millions de smartphone. La firme qui produit ses téléphones en Asie, bien aidée par son actionnaire majoritaire Tinno (95 % du capital), aura réussi à surfer sur l'appel d'air généré depuis un peu plus de deux ans sur les forfaits « low cost » proposés par B&You, Free, Sosh, etc.
En outre, la marque aura frappé fort avec près de 28 % de parts de marché sur les ventes de smartphones par Internet, hors des sites des opérateurs. Il faut dire que Wiko est présent chez quasiment tous les revendeurs ou presque et son offre de smartphones débutant à moins de 70 euros a de quoi séduire. Pour son PDG, Laurent Dahant, « la stratégie a été de pénétrer ce secteur auquel quasiment aucune marque de téléphonie mobile ne s'intéressait, ce créneau représentant alors moins de 5 % des parts du marché ».
Une montée en gamme, l'Europe en ligne de mire
Reste que si la marque a capitalisé sur l'entrée de gamme, elle commence désormais à voir plus haut. Elle a annoncé ces derniers jours le Highway qui va lui permettre de monter en gamme et d'aller se frotter aux géants que sont Samsung, Sony, etc. Reste que dans l'entretien accordé à l'agence de presse, la marque française indique tout de même un point important : elle ne disposera pas de smartphone 4G avant l'été. Or depuis quelques mois, les opérateurs se battent justement sur ce point. Il ne faudrait donc pas trop tarder à se lancer car d'autres marques ont d'ores et déjà affiché leurs ambitions. C'est par exemple le cas d'Archos, qui a dégainé ses Helium, des smartphones 4G à moins de 200 euros.
Reste que l'entreprise sino-française affiche désormais des ambitions de conquérir l'Europe et a pour ce faire installé des filiales dans différents pays, comme l'Espagne, le Portugal ou encore l'Allemagne et que d'autres pays sont à venir. Il faudra voir si Kazam, la société anglaise qui suit le chemin inverse et qui elle aussi est détenue par un partenaire chinois, ne viendra pas enrailler la belle mécanique, qui fonctionne jusqu'ici.