Google vient d'annoncer que Chrome 33 pour Windows bloquait désormais toutes les extensions ne provenant pas du Chrome Web Store. De plus, celles qui sont déjà installées ne sont pas épargnées et sont rendues inutilisables par le navigateur.
Mi-novembre, Google annonçait la couleur : les extensions locales, c'est-à-dire celles qui ne sont pas hébergées sur le Chrome Web Store, ne seraient plus utilisables sur Chrome pour Windows. Le but officiel était bien évidemment d'éviter les soucis rencontrés dans le passé avec des programmes au comportement parfois malveillant, mais cela permet également au géant du web de reprendre la main sur ces dernières en imposant ses règles.
En effet, seules celles qui respectent scrupuleusement les conditions de Google seront utilisables et une extension bannie ne pourra donc plus être distribuée via un autre canal. Notez que même celles hébergées sur le Chrome Web Store ne sont pas toujours au-dessus de tout soupçon, comme c'était par exemple le cas le mois dernier.
Via une de ses pages Google+, l'éditeur annonce que le blocage des extensions est désormais effectif sur Chrome pour Windows, à partir de la mouture 33. C'est donc déjà le cas pour le canal bêta, tant que la version stable devra attendre la fin du mois puisqu'elle n'est actuellement qu'en 32.0.1700.107. Si l'annonce était attendue, elle arrive avec presque deux semaines de retard sur le planning initial.
Sachez enfin que si l'une des extensions que vous avez installées n'est pas/plus sur le Chrome Web Store, elle sera alors automatiquement désactivée et il ne sera pas possible pour l'utilisateur d'inverser ce processus (Google parle de hard-disabled). Dans tous les cas, on a tout de même deux exceptions : la première pour les entreprises et la seconde pour les développeurs qui pourront donc continuer comme maintenant à tester leur code via ce mode.
Espérons que la société de Mountain View ne va pas procéder à un grand ménage de printemps sur certaines extensions qui ne lui plaisent pas. Un point à surveiller dans les jours et les semaines qui viennent.