[MàJ] Bootlegs : Prince retire sa plainte et s'en explique

Prince-sans-rire
Mise à jour : L’avocat de Prince a expliqué hier dans un communiqué transmis à TMZ pourquoi l’artiste avait finalement abandonné ses poursuites : « Du fait des récentes pressions, ces bootleggers ne sont désormais plus engagés dans des activités de piratage et ont cessé de partager leurs liens de téléchargement illicites ». Le conseil juridique a d’autre part affirmé qu’il comprenait que les fans puissent apprécier ce genre de contenus, tout en précisant qu’il préférait « qu’ils se les procurent directement auprès de nous plutôt que grâce à des tiers ». Le problème est que les internautes appréciant les bootlegs y ont recours justement parce qu’il n’existe bien souvent pas de version « officielle » et commercialisée des concerts en question.

Prince, le célèbre chanteur et guitariste américain, a déposé plainte il y a deux semaines aux États-Unis contre une vingtaine d’individus ayant partagé des enregistrements amateurs de plusieurs de ses concerts, dont certains remontaient à plus de vingt ans. Alors qu’il réclamait un million de dollars de dommages et intérêts à chacune des personnes ainsi mises en cause, l’artiste a finalement fait marche arrière, abandonnant ses poursuites. 

 

Avez-vous déjà entendu parler de bootlegs ? Derrière ce terme anglo-saxon, se cache une pratique qui a tendance à se développer depuis le développement des nouvelles technologies : l’enregistrement sonore d’un concert par un spectateur, par exemple au travers d’un appareil de type dictaphone. Si la qualité n’est pas systématiquement des plus optimales, les chansons ainsi capturées peuvent se révéler particulièrement précieuses pour les fans de certains artistes, à l’image de ceux de Prince. Des sites spécialisés dans l’échange de ces bootlegs ont ainsi vu le jour, tel que Dimeadozen.

 

Sauf que le célèbre auteur de « Purple Rain » ou « Little Red Corvette » n’est manifestement pas d’accord pour que l’on réalise de tels enregistrements de ses concerts. Le 16 janvier dernier, l’intéressé a ainsi déposé plainte contre 22 individus (dont 20 étaient seulement désignés au travers d’un pseudo) devant un tribunal californien, comme l’a remarqué TorrentFreak. Prince reprochait tout d’abord à ces personnes d’avoir enregistré illégalement ses concerts. D’autre part, il estimait que les internautes en question avaient également violé la législation sur le droit d'auteur en partageant les fichiers ainsi obtenus sur Internet. La plupart des individus concernés administraient en effet des blogs, où plusieurs centaines de liens de téléchargement étaient parfois proposés. Ces derniers se retrouvaient même régulièrement sur des pages Facebook spécialement prévues à cet effet (pour en savoir plus, voir la plainte).

 

Estimant qu’il s’agissait là d’autant d’atteintes au copyright, Prince réclamait un million de dollars de dommages et intérêts à chacune des 22 personnes mises en cause. Soit un total de 22 millions de dollars (environ 16 millions d’euros). Mais sans que l’on sache exactement pourquoi, le célèbre artiste américain a finalement abandonné les poursuites qu’il venait d’engager, comme l’indique TMZ.

 

Certains des concerts ainsi partagés étaient récents, mais d’autres étaient bien plus vieux. L’on retrouve par exemple dans la plainte une référence à un bootleg d’un concert donné par Prince en avril 1983 à Chicago. Même s’il n’est pas allé jusqu’au bout de son action, Prince aura néanmoins envoyé un message aux internautes : leurs pratiques sont clairement dans son collimateur.

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