Le Conseil National du Numerique pourrait voir son profil initial profondément modifié. Plusieurs sources concordantes nous indiquent que des nominations seraient sur la rampe. Des données que conteste le secrétariat à l’économe numérique.
Une trentaine de personnes pourraient remplir les nouveaux rangs du Conseil National du Numérique. On évoque un panachage en trois groupes : dix entrepreneurs, dix membres de la société civile et dix institutionnels dont des parlementaires ou des membres de la CNIL. Ce remaniement serait la réponse du gouvernement Ayrault à ceux qui reprochaient à l'institution créée par Nicolas Sarkozy, sa composition uniquement entrepreneuriale. A l’origine, le Conseil comportait en effet 18 membres dont Melty, Deezer, Alcatel, la FFT, la Fnac, Bouygues Télécom, Dailymotion, Pages Jaunes, Free, Orange, etc.
Le 5 juillet, le nouveau gouvernement avait nommé Jean-Baptiste Soufron secrétaire général du CNNum. Celui-ci était conseiller au numérique dans le cabinet de Fleur Pellerin. Cette nomination provoquait une fronde au sein du CNNum qui, dans la foulée, remettait sa démission à l’exception de son président Dans le même mouvement, le gouvernement Ayrault annonçait « une réflexion sur la gouvernance du numérique, notamment sur le rôle du Conseil National du Numérique », promettant une concertation « avec l'ensemble des acteurs concernés ».
Contacté, le secrétariat à l’économie numérique conteste un tel remaniement à brève échéance. Il admet simplement que de nombreuses personnes le sollicitent pour rejoindre ce futur CNNum.