Durant le week-end, certains utilisateurs de Snapchat ont été victimes de spam. Après la fuite de 4,6 millions de comptes utilisateurs, il est difficile de penser qu'il n'y a pas de lien de cause à effet. Et pourtant, la société indique de son côté que c'est l'arrivée massive de nouveaux membres qui provoque cela.
Snapchat, le client de messagerie instantanée, fait une nouvelle fois parler de lui. Si ce n'est pas pour une nouvelle fuite de données, ce sont les utilisateurs qui se plaignent désormais. En effet, certains indiquent via les réseaux sociaux recevoir de nombreux snaps (les messages) non souhaités de la part de membres inconnus, ce qui ressemble visiblement à du spam.
@2William nope. Did you change your settings so that only your friends can send you snaps?
— Evan Spiegel (@evanspiegel) 12 Janvier 2014
La société a réagi rapidement. C'est notamment le cas de son PDG sur Twitter, qui a ensuite complété ses explications via un billet sur le blog de l'entreprise. Cette dernière s'excuse avant d'indiquer que « pour autant que nous savons, ce n'est pas lié au problème rencontré pendant les vacances sur la fonction de recherche d'amis. ». Cette excuse parait étrange, car pour pouvoir envoyer des messages, il faut connaitre le nom d'utilisateur. Or c'est exactement cela qui a été exposé récemment, avant qu'une solution ne soit apportée.
Ce n'est pas la première fois que les utilisateurs de Snapchat rencontrent ce type de problème, puisqu'une précédente communication de la part de la start-up, datée d'avril, évoquait déjà un cas similaire. Elle disait à l'époque travailler sur « une solution à long terme » pour protéger ses utilisateurs.
Actuellement, le seul moyen pour se prémunir du spam est de limiter à vos amis uniquement la possibilité de vous envoyer des snaps. Pour ce faire, il suffit de vous rendre dans la partie réglage de l'application et de sélectionner Mes amis au lieu de Tout le monde qui est mis par défaut. Cependant, il n'existe pas d'autre solution, ne serait-ce que pour avertir ou bloquer un utilisateur, alors que bon nombre de services du même genre le permettent aujourd'hui.