Pour Aurélie Filippetti, l’enjeu, c’est la rémunération de la création

Pour Aurélie Filippetti, l’enjeu, c’est la rémunération de la création

Filippetti répond à Tardy

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Marc Rees

Publié dans

Droit

03/10/2012 4 minutes
86

Pour Aurélie Filippetti, l’enjeu, c’est la rémunération de la création

Plusieurs députés, dont Lionel Tardy, s’étaient émus de l’opacité du « financement de la culture tel qu'il existe actuellement » en France. La ministre vient d’apporter sa réponse.

Aurelie Filippetti

Un problème de transparence

Selon Lionel tardy, le financement de la Culture « n'offre pas de visibilité sur l'ensemble des revenus prélevés sur les consommateurs, ni sur l'affectation exacte de ces recettes ». Le député de Haute-Savoie pointait ainsi la rémunération pour copie privée tout comme les taxes sur les opérateurs internet.

 

« Ce phénomène encourage les consommateurs à se tourner vers des modes d'approvisionnement permettant d'éviter cette redevance » regrette le député sensible aux questions du marché gris. « De plus, les recettes sont affectées de manières très hétérogènes et empruntent parfois des circuits complexes, avec de multiples guichets. La commission permanente de contrôle des sociétés de perception et de répartition des droits dénonce régulièrement le peu de transparence de ces institutions ».

 

Dans le même temps, s’étonne-t-il, « nombre de rapports continuent de proposer des taxes supplémentaires afin de financer les infrastructures ou la création. Ce constat appelle à une évaluation rapide des dispositifs dans leur intégralité, afin de cerner l'ensemble des revenus prélevés sur le consommateur et le système économique, ainsi que la manière dont ils sont affectés ». Cette revendication rejoint celle de l’UFC Que Choisir qui milite pour un audit de la Culture.

La réponse de Filippetti 

En attendant, la ministre de la Culture vient de répondre au parlementaire. Dans sa longue missive, la Rue de Valois se contente de réexpliquer le principe de la rémunération pour copie privée et qu’une commission de contrôle, à la Cour des comptes, donne chaque année son avis (simple) sur les flux et reflux des ayants droit.

La ministre ne néglige pas quelques envolées puisqu’elle affirme que le Conseil constitutionnel « s'est prononcé le 20 juillet 2012 sur la constitutionnalité de [la loi du 20 décembre 2011] et a reconnu à cette occasion le caractère d'intérêt général qui s'attache au maintien du dispositif de rémunération pour copie privée. ». En réalité, dans sa QPC, les sages ne se sont prononcés que sur une partie du dispositif non l’intégralité de la loi. Cette loi a au contraire été publiée au Journal Officiel sans le moindre contrôle de constitutionnalité.

 

Aurélie Filippetti reste vague dans sa réponse. Elle admet que la loi en question a été « réalisée dans une urgence dictée », du fait d’un calendrier imposé par le Conseil d’État. Elle annonce surtout que la réforme de 2011 « n'est pas exclusive d'une réflexion plus large sur le mécanisme de rémunération pour copie privée, notamment au regard des évolutions technologiques et des pratiques de copie privée dans l'environnement numérique. » Il est spécialement cas ici de l’assujettissement du « cloud » ce fameux stockage déporté en ligne. Un sujet qui divise actuellement le CSPLA, le conseil juridique du ministère, mais à partir duquel des ayants droit veulent fragiliser le statut de l’hébergeur en ligne.

 

La ministre ne rentre pas dans ces questions ni ne répond aux inquiétudes du député. Elle souligne avant tout que « au-delà du mécanisme de la rémunération pour copie privée, l'enjeu est celui du financement de la création. À cet égard, le Gouvernement a fait de la rémunération de la création l'un des axes de son action en matière culturelle, aux côtés du respect des droits et du développement de l'offre légale. » Pour Aurélie Filippetti « des mécanismes, tels que la taxe sur les services de télévision et la rémunération pour copie privée, convergent dans leurs objectifs puisqu'ils visent tous deux à assurer la rémunération de la création dans l'environnement numérique. Ils répondent cependant à des logiques distinctes portant, pour le premier, sur une politique culturelle publique dédiée au financement des mécanismes d'aides au cinéma et à l'audiovisuel et, pour le second, sur une modalité particulière d'exploitation et de rémunération des droits d'auteur. »

Écrit par Marc Rees

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Sommaire de l'article

Introduction

Un problème de transparence

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Commentaires (86)


Rémunérer rémunérer mais pour quoi?


Sérieux une pétition pour plus de clarté dans cette rémunération pour copie privée ça vous dit pas ?








Optrolight a écrit :



Rémunérer rémunérer mais pour quoi?





Parce que le cinéma français (pas les autres) est en danger.

Si il n’y a pas de rémunération, ils ne pourront pas faire “Les Intouchables font du ski IV” (comme Rocky IV).









Optrolight a écrit :



Rémunérer rémunérer mais pour quoi?







pour que des “artistes” puissent produire de la “variété” et que certains puissent dl ça tranquilos



Tardy aurait du y aller franco, du style : hey ! Aurelie, y passe ou le pognon de la rcp ?

parce que la c’est trop long comme question !



sinon je ne m’étonne pas de voir une si belle langue de bois venant d’une ecolo <img data-src=" />


C’est le produit qui ne fonctionne plus, tant qu’on voudrait imposer ce modèle qui n’a plus de de sens on se tirera une balle dans le pied.


Ça c’est de la réponse…

La seule chose qu’on “apprend” c’est que 189M€ ont été redistribué par “Copie France” au titre de la RCP en 2010 (ça ne me parait pas énorme), 75% pour les auteurs et ayant droit, et 25% pour l’aide à la création.



Pas un mot sur les sources de revenus autre que la copie privée, ni sur les montant réellement prélevés, et encore moins sur les somme réellement distribuées aux ayant droits après ponction des sociétés de gestion collective.



Y’a pas à dire, les politiques sont doués pour ne rien dire.


Bon, même avis que M. Tardy et QC : on remet tout à plat le bouzin, et on voit où passe l’argent avant de faire quoi que ce soit !



C’est beau de vouloir s’augmenter tant et plus sur le dos du public, mais là, le public, il en a plein le cul.



Une dépense, ça se justifie, surtout quand c’est de l’argent public ou para-public !








Optrolight a écrit :



Rémunérer rémunérer mais pour quoi?









Danytime a écrit :



Parce que le cinéma français (pas les autres) est en danger.

Si il n’y a pas de rémunération, ils ne pourront pas faire “Les Intouchables font du ski IV” (comme Rocky IV).





Je pense que les rémunérations du droit d’auteur actuellement filent largement dans la poche d’artistes étrangers.

Le CNC est financé par des taxes sur le porno etc. mais c’est je pense peanuts.



Perso je trouve pas déconnant ce qu’elle dit, le jour où pour pouvoir faire une production de qualité faudra avoir coca cola ou renault derrière ben on est sur de ne plus voir un certain type de films. Je ne suis pas convaincu qu’un placement produit dans un Kusturica ou un album de maybeshewill soit trop possible par ex.



La question c’est où ponctionner les sous et pour ma part c’est surtout qui décide de distribuer l’argent, c’est là le principal danger, qu’on passe d’un système con qui finance la jacquy variet à un système centralisé d’état qui finance la culture qui plait aux politiciens… <img data-src=" />









Optrolight a écrit :



Sérieux une pétition pour plus de clarté dans cette rémunération pour copie privée ça vous dit pas ?







La république française n’est pas une démocratie : Pétition ou pas ça sera cause toujours….









yvan a écrit :



Perso je trouve pas déconnant ce qu’elle dit, le jour où pour pouvoir faire une production de qualité faudra avoir coca cola ou renault derrière ben on est sur de ne plus voir un certain type de films.







C’est déjà le cas, ça s’appelle du placement publicitaire et il y en a vraiment beaucoup dans un film ou une série. Certes, ce n’est pas le financement exclusif mais c’est intégré comme source de financement dès le départ. Le ver est déjà dans la pomme.









Commentaire_supprime a écrit :



Une dépense, ça se justifie, surtout quand c’est de l’argent public ou para-public !





là je t’arrête :cartonblanc:

On ne demande de justification des dépenses (en trois exemplaires, argumentée ad nauseam avec études scientifiques à l’appui) qu’aux administrations “de confort” (on citera en vrac : le social, la santé, l’éducation… les machins inutiles quoi)



Sans déconner, cette fois, je pense que personne ne peut (ou plutôt ne veut) réellement remettre tout à plat à cause :




  • de l’ampleur de la tâche (le système actuel est tellement complexe et opaque qu’un auditeur doit probablement vomir rien qu’en réfléchissant à par quel bout il devrait le prendre)

  • de la nécessité d’admettre et de rendre public le fait que le consommateur s’est fait injustement traire des années durant (ou pas mais l’évaporation au fil des intermédiaires revient à ça, de mon point de vue)

  • renoncer à des copinages bien pratiques tout en prenant le risque que des pros de la communication puissent se venger en te massacrant subtilement.



    Franchement il faudrait faire table rase (quitte à concéder la victoire aux profiteurs de l’actuel système) et repartir proprement de zéro. Je n’aurait pas l’arrogance de proposer un système alternatif, étant un chancre dans ce domaine.







    yvan a écrit :



    La question c’est où ponctionner les sous et pour ma part c’est surtout qui décide de distribuer l’argent, c’est là le principal danger, qu’on passe d’un système con qui finance la jacquy variet à un système centralisé d’état qui finance la culture qui plait aux politiciens… <img data-src=" />





    Oui, en effet





Pour Aurélie Filippetti, l’enjeu, c’est la rémunération de la création

Que voulez vous, quand on ne finance que des navets du genre “plus belle la vie couille” , mieux vaut pas trop s’attarder sur les vrais bénéficiaires de ces RCP et autres taxes cachées.<img data-src=" />


Siphonages mafieux dans les poches des citoyens contre boycott total de la pseudo-culture. Qui serait le vainqueur ?


Belle maniere de ne surtout pas repondre a la question posee. Exercice exemplaire de langue de bois, parlant de tout sauf de ce qui est demande.

J’adore voir comment les personnalites politiques passent d’un discours franc, direct et accusateur quand ils sont dans l’opposition a un discours epure, creux voire carrement mensonger une fois au pouvoir.



On devrait mettre tous les pouvoirs dans l’opposition. XD

(Je sais, par definition ce n’est pas vraiment possible, mais l’idee serait amusante.)


Une rémunération à l’oeil, alors ?<img data-src=" />(et pas les oreilles ?)<img data-src=" />


C’est pour ça que les pirates gardent l’autre oeil ?



Maintenant je comprends <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



<img data-src=" />


Ya des fuites d’argent un peut partout (hello les différentes agences de gestion) et sa solution c’est de donner encore plus d’argent ? <img data-src=" />



Mais quelle bande d’enculeurs de mouches ces politiciens. <img data-src=" />


Euh concernant l’argent de la création, déjà y’a 36 000 démarches pour par exemple un prêt du CNC, franchement c’est la galère.



D’ailleurs, y’a plus de chances d’obtenir de l’argent en couchant avec un mec du cnc <img data-src=" />


Aussi, vous voulez faire des économies ?

Regardez pas plus que loin que 2-3 news en dessous, l’ANSSI ça sert a RIEN, c’est tout a fait inapplicable et ça dépense de la thune par les fenêtres, bref, vous voulez commencer a économiser ?



Rien qu’avec toutes les commissions et admins a la con comme ça, on peut sûrement économiser au moins 1 ou 2 milliards <img data-src=" />








wormidable a écrit :



…J’adore voir comment les personnalités politiques passent d’un discours franc, direct et accusateur quand ils sont dans l’opposition a un discours épuré, creux voire carrement mensonger une fois au pouvoir…





Eh oui, elle ne déroge pas à la règle !





l’enjeu est celui du financement de la création



Cette phrase aurait pu être sortie par Christine Albanel ou Frédéric Mitterrand que l’on n’aurait pas été surpris…













Deep_INpact a écrit :



l’enjeu est celui du refinancement de la création














<img data-src=" />



Taxes & Co <img data-src=" />



Filipetti noie le poisson, avec l’argument habituel: “il faut sauver la culture, et on se fout de la manière”

d’ici à ce qu’elle nous sorte que c’est pour protéger nos enfants, y’a pas loin.



j’en ai ras le bol du petit monde du show biz. ces mecs me sortent par les trous de nez.

ça fait 30 ans que la culture est en danger, ça fait 30 ans qu’il lui faut plus de moyens, ça fait 30 ans qu’on nous pique du fric pour le refiler à des boites privées censées redistribuer ça aux “artistes”, et qui se sucrent au passage.

et pas un politique n’a les couilles de leur rentrer dans le lard et de demander des comptes, ils sont intouchables.

Par contre dès qu’ils ont une nouvelle idée de taxe pour se “sauver”, là y’a du monde pour les écouter.



Tardy a raison: c’est un bordel organisé pour qu’on y voie que dalle.

on sait pas ce qui rentre, on sait pas ce qui sort, on sait pas qui touche quoi, par contre on sait qu’ils ont pas assez de pognon. ça, on est au courant.



vous voulez du pognon? vous en avez pas assez? prouvez-le!

et avec des chiffres, pas avec des pleurnichards sur les plateaux télé.

Si vous êtes incapables de gérer correctement le fric que tout le monde vous file, c’est de votre faute, pas de la nôtre.



rah chuis vener. <img data-src=" />


Je vais jouer la defence pour une fois, a titre de pro-bono.



Dans la situation actuelle, la ministre ne fait QUE de la Com’.

Et ne peut faire aucune autre actions, ni de politique, ni de reforme. La mission Lescure etant lancee, ce projet est prioritaire, et rien ne peu ralentir le calendrier.



En attendant la remise du rapport Lescure pour la fin Novembre (j’imagine), la ministre ne peut faire que du demminage:




  • repondres aux questions des deputee avec de la belle langues de bois, pour eviter de faire trop de vague qui braquerai alors les projecteurs sur elle, ou la mission qu’elle protege

  • ne pas faire de vague non plus en cette periode de Budget 2013, qui est toujours un gros dossier, il ne faut pas tendre le baton pour se faire battre

  • en restant discret c’est aussi donner un signal comme: “on ne fait pas de vague, nous n’allons pas tout changer trop vite, peut etre l’annee prochaine et encore…”



    Fleur Pellerin a egalement fait de meme avec le projet de lois sur la Neutralite du Net. Ce n’est pas le moment de prendre les dossiers mediatisable pour les mettres sur la table.



    Le sujet du moment c’est Budget, et cela ne concerne que les impots sur le revenue et 2-3 autres pipeau-taxes…

    Il faudra certainement attendre Janvier 2013 pour recommencer a avoir des informations interessante.



    Si vous etes tellements sur les dents, peut-etre qu’il est temps de prendre votre telephone et de prendre un rendez-vous avec votre deputee pour preparer la rentree de janvier 2013, car a ce moment la, il sera temps de faire du lobbying citoyens.


je suis en train de lire ce lien il est en 3 parties

amusant a lire mais je vais prendre 1Kg d’aspro pour le finir <img data-src=" /> (je comprend Tardy)








2show7 a écrit :



Taxes & Co <img data-src=" />





On fini avec un disque rayé :



l’enjeu est celui du re-re-re-re-re-re-re-re-re-refinancement de la création









Deep_INpact a écrit :



On fini avec un disque rayé :







En espérant que cela ne devienne pas exponentiel <img data-src=" />



Dommage qu’ils ne font pas comme au football, refiler un dirigeant à la Grèce, hyper rémunéré <img data-src=" />



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />(ils n’ont pas envoyé une mission ?) <img data-src=" />


Toujours la création blablabla y’en à marre ! L’enjeu le vrai c’est une réforme JUSTE du droit d’auteur, où l’auteur peux vivre de son travail oui, mais aussi où le peuple est propriétaire de son vivant de son patrimoine culturel.


l’enjeu est la rémunération de tous les citoyens avec le revenu de base <img data-src=" />


Arf ce qui est désolant, c’est de malheureusement de lire/voir comment c’est redistribué http://www.observatoiredessubventions.com/








scr1tch a écrit :



l’enjeu est la rémunération de tous les citoyens avec le revenu de base <img data-src=" />





+1



6 millions de demandeurs d’emploi (en incluant les RSA et les travailleurs pauvres) pour 175 000 offres sur le marché, il serait temps d’en finir avec cette “valeur travail” qui ne représente plus rien ! Même en Chine 90% de l’emploi industriel pourrait être automatisé, on utilise des humains juste parce-que c’est moins cher.









Deep_INpact a écrit :



Eh oui, elle ne déroge pas à la règle !





Cette phrase aurait pu être sortie par Christine Albanel ou Frédéric Mitterrand que l’on n’aurait pas été surpris…







tu as oublié le meilleur Franck Riester <img data-src=" />

Anefé <img data-src=" />









GentooUser a écrit :



+1



6 millions de demandeurs d’emploi (en incluant les RSA et les travailleurs pauvres) pour 175 000 offres sur le marché, il serait temps d’en finir avec cette “valeur travail” qui ne représente plus rien ! Même en Chine 90% de l’emploi industriel pourrait être automatisé, on utilise des humains juste parce-que c’est moins cher.







pas exactement, en fait il vaut mieux distribuer/répartir du boulot (même mal payé) à tous le monde, plutôt que de robotiser l’ensemble de la chaine et de se faire bruler ses usines et de se mettre-à-dos une grande partie des travailleurs non qualifié.

Plusieurs bienfait, moins de chômeurs dans les stats. ta société crée de l’emploi, donc tu deviens “social” et il est préférable d’occuper plutôt que d’ assister un grand nombre à rien faire. (de tte façons les dirigeants se gavent autant) mais tu “fais de l’emploi”.





l’enjeu est celui du financement de la création



Parfaitement, de la création : auteurs, compositeurs, interprètes.

Pas de la production ou co-production, pas de la mise en œuvre technique, pas de la mécanique qui orbite autour est qui n’est qu’un prestation.

Ah bah oui, du coup, y’a nettement moins de monde à arroser.




pour le second, sur une modalité particulière d’exploitation et de rémunération des droits d’auteur. »





second ? (donc il ne s’agit pas des créateurs en premiers)



Voila qui en dit long sur cette rémunération (ce n’est pas le créateur mais celui qui dispose de l’argent pour pousser à faire créer) (les mécanismes)<img data-src=" />(les majors ?)








Le Saigneur Sombre a écrit :



La république française n’est pas une démocratie : Pétition ou pas ça sera cause toujours….





Sauf si cela commence à faire beaucoup de bruit dans les médias (et aujourd’hui réseau sociaux), parceque nos politiques aime trop le pouvoir et donc le vote de leurs concitoyens !!









WereWindle a écrit :



Franchement il faudrait faire table rase (quitte à concéder la victoire aux profiteurs de l’actuel système) et repartir proprement de zéro. Je n’aurait pas l’arrogance de proposer un système alternatif, étant un chancre dans ce domaine.





Nul besoin en effet d’être bon élève pour affirmer que le système actuel relève de l’infection. <img data-src=" />



Le 03/10/2012 à 21h 15

le probleme de nos jours c’est au’on cherche la quantité et non la qualité.








olivier4 a écrit :



le probleme de nos jours c’est au’on cherche la quantité rentabilité et non la qualité.







<img data-src=" />





?X?Y?.Académies ou TV-Reality









WereWindle a écrit :



Je n’aurais pas l’arrogance de proposer un système alternatif, étant un chancre dans ce domaine.





Tiens, j’ai appris un mot aujourd’hui grâce à toi:



chancre, nom masculin

Sens 1 Diverses ulcères vénériennes de la peau et des muqueuses (Médecine). Synonyme ulcère Anglais canker

Sens 2 Ce qui détruit lentement, qui ronge (Figuré).



Merci ! <img data-src=" />









cogitor a écrit :



Siphonages mafieux dans les poches des citoyens contre boycott total de la pseudo-culture. Qui serait le vainqueur ?





Le siphonage mafieux.

Le boycott (illégal en France) nécessiterait qu’on ne se comporte pas comme des moutons, mais qu’on soit capable de se coordonner/se mettre d’accord.









Optrolight a écrit :



Rémunérer rémunérer mais pour quoi?





Parce que faire un film coûte beaucoup de fric et que ce dernier ne pousse pas sur les arbres et que les techniciens, acteurs, costumiers, réalisateurs, etc, ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche ?



Aurélie Filippetti ou Frédéric Miterrand, c’est du pareil au même.



Il se serait travesti que cela ne m’étonnerait pas.



Franchement, vous n’avez pas l’impression que tous ces politiciens à part quelqu’un sont financés par ce lobby.



Je me souviens quand l’hollandais a fait son p’tit discours rassurant chez les ayants-droits de mes <img data-src=" /> lors de la campagne au poste de prési-nain.



Peu de temps avant ce discours, sa proposition sur la suppression de la HADOPAIN avait été édulcoré comme par hasard.



En toute franchise, “des tickets de loto gagnants” ont surement été échangé pour financer la campagne et voilà comment on garde la main mise sur un système opaque et MEGA-rentable sauf pour les artistes et les pigeons qui vont acheter en France.



Après cela on va nous dire qu’ils défendent les artistes et la “création” (remixe and co), BULLSHIT !



ps: MEGAMAN revient avec ton MEGA SITE et TA MEGA BOITE pour des MEGA FINGER. Humm … c’est bon des finger <img data-src=" />








HarmattanBlow a écrit :



Parce que faire un film coûte beaucoup de fric et que ce dernier ne pousse pas sur les arbres et que les techniciens, acteurs, costumiers, réalisateurs, etc, ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche ?







Le système opaque et engraissement explique le financement des films et spectacles en France ?



On sait qu’un tel mécanisme favorise le clientélisme artistique à tout niveau et oppresse les artistes divergeant ou les plus faibles qui n’ont aucun choix que celui de subir ce diktat ! <img data-src=" />



Il s’agit bien d’une mafia à la française !



Le ministère de la culture n’existe que depuis 1959. Avant 59 : la culture française dominait le monde. Et depuis, c’est le déclin.

Les politiciens n’ont pas à entretenir des artistes qui n’intéressent personne.

La culture officielle, ça sonne comme l’histoire officielle.








Kisscooler a écrit :



On sait qu’un tel mécanisme favorise le clientélisme artistique à tout niveau et oppresse les artistes divergeant ou les plus faibles qui n’ont aucun choix que celui de subir ce diktat ! <img data-src=" />





Oppresse ? Artistes divergents ? La police organise des rafles de petits artistes indépendants et Filipetti se livre à des actes de domination sur eux à coups de gode-ceinture ? Ou est-ce simplement un mépris total pour notre langue ?



Quant au fait que les artistes méconnus soient ignorés, c’est le fait du star system et celui-ci tient de la nature humaine et non du fait que les uns et les autres ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche.



Enfin et pour conclure, réponse totalement hors-sujet et qui m’aura bien fait rire.









Ph11 a écrit :



Le ministère de la culture n’existe que depuis 1959. Avant 59 : la culture française dominait le monde. Et depuis, c’est le déclin.





Ce qui ne constitue pas non plus de preuve de causalité et l’on pourrait trouver bien d’autres raisons plus plausibles au déclin de la langue française comme, je ne sais pas moi, les rééquilibrages stratégiques survenus après la seconde guerre mondiale et la prédominance des USA ? Et puis, de toi à moi, la culture française pourrait bien être à son firmament, le libéral que tu es continuerait tout de même à accuser le ministère de la culture de tous les maux et à le décrire comme un repaire de bureaucrates fainéants (bien sûr) et parasites (cela va de soi), organisant chaque soir des messes noires dans les caves des hauts-lieux culturels parisiens. Tout en continuant à louer des hommes comme Bernard Arnault qui, depuis sa demande de nationalisation belge, est sans doute devenu ton idole à toi, ton petit Johnny Halliday perso.









HarmattanBlow a écrit :



Parce que faire un film coûte beaucoup de fric et que ce dernier ne pousse pas sur les arbres et que les techniciens, acteurs, costumiers, réalisateurs, etc, ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche ?





Et alors ? C’est pareil pour chaque investissements.

Faire un film est une entreprise qui comporte des risques comme toute autre entreprise. Investir chez Bankia coute de l’argent, faut-il subsidier les actionnaires de Bankia ?



Le problème, c’est que des gens estiment que les autres auraient le devoir de financer leur désirs de faire des choses qui n’intéressent personne et le revendiquent même politiquement haut et fort par délire anticonsommation.

Je suis désolé, mais la vie, ça ne fonctionne pas comme ça.









Ph11 a écrit :



Le problème, c’est que des gens estiment que les autres auraient le devoir de financer leur désirs de faire des choses qui n’intéressent personne et le revendiquent même politiquement haut et fort par délire anticonsommation. Je suis désolé, mais la vie, ça ne fonctionne pas comme ça.





Mort à ces artistes qui n’intéressent personne, vive Justin Bieber ! Lui, au moins, il rapporte du fric ! Quelle glorieuse vision de la culture.



Cela étant mon propos initial portait sur le fait que la culture doive être rémunérée dans un contexte où elle est fortement piratée. Respect de la propriété privée, tout ça, un truc qui doit parler au libéral que tu es. Il ne portait pas sur la mise en oeuvre actuelle de cette rémunération, à coups de taxes sur les équipements numériques, bien mal foutue et que je ne défends pas. Ce qui ne veut pas dire que je m’oppose aux subventions à la culture en général ; sois rassuré, tu peux continuer à pousser des cris d’orfraie.









HarmattanBlow a écrit :



Ce qui ne constitue pas non plus de preuve de causalité et l’on pourrait trouver bien d’autres raisons plus plausibles au déclin de la langue française comme, je ne sais pas moi, les rééquilibrages stratégiques survenus après la seconde guerre mondiale et la prédominance des USA ? Et puis, de toi à moi, la culture française pourrait bien être à son firmament, le libéral que tu es continuerait tout de même à accuser le ministère de la culture de tous les maux et à le décrire comme un repaire de bureaucrates fainéants (bien sûr) et parasites (cela va de soi), organisant chaque soir des messes noires dans les caves des hauts-lieux culturels parisiens.





Comme si l’art était une question de stratégie… La montée en force des USA n’est pas une excuse à la baisse de la qualité de l’art français.



Mais bien sur qu’il y a une causalité, à cause de la sélection politique de la culture, le financement des uns au détriment des autres.

De plus, la montée de la culture US a été financée en partie par le ministère de la culture français.



La culture, ce n’est pas une affaire d’état ou d’enarques diplômés, mais une affaire du peuple. Et puis, les artistes mangeant dans la main de l’état, c’est un non-sens et une corruption.



De plus, est-ce que la population est moins bien éduquée qu’il y a 100 ans ? Je ne crois pas tant que ça.



Et puis, de toi à moi, la culture française pourrait bien être à son firmament, le libéral que tu es continuerait tout de même à accuser le ministère de la culture de tous les maux



Et bien ce n’est pas le cas…

Avec des si on peut mettre Paris en bouteille.









Ph11 a écrit :



Comme si l’art était une question de stratégie…





Comme si la langue et la puissance financière au service du marketing n’entraient pas en ligne de compte. Toutes les puissances culturelles furent aussi au même moment de grandes puissances, mais ce n’est qu’un hasard bien sûr.







Ph11 a écrit :



De plus, est-ce que la population est moins bien éduquée qu’il y a 100 ans ? Je ne crois pas tant que ça.





Ah ! Le bon temps où les mômes sortaient du système scolaire à dix ans pour aller travailler aux champs. Ça coûtait beaucoup moins cher et on y était aussi bien éduqué !









HarmattanBlow a écrit :



Mort à ces artistes qui n’intéressent personne, vive Justin Bieber ! Lui, au moins, il rapporte du fric ! Quelle glorieuse vision de la culture.





En quoi se faire sortir d’un marché signifie la mort ?

Si les gens préfèrent Justin Bieber, de quel droit veux-tu leur intéresser des choses qui ne les intéressent pas ?

De plus, ces histoire de “gloire culturelle”, si c’est pas une rhétorique typique de l’extrême droite…



Cela étant mon propos initial portait sur le fait que la culture doive être rémunérée dans un contexte où elle est fortement piratée. Respect de la propriété privée, tout ça, un truc qui doit parler au libéral que tu es.



La législation actuelle sur la PI est une construction purement étatique.



Le concept de propriété intellectuelle n’est pas comparable au concept de propriété.

Dès qu’une idée est publiée, l’auteur de celle-ci perd tout droit d’usus, d’abusus et de fructus sur celle-ci.

L’auteur a toujours des droits sur ce qu’il maitrise, a des droits sur les contrats qui concernent l’idée, mais il y a des limites qui sont déterminées par le droit.

Il y a certes une propriété intellectuelle, mais on ne peut pas y extrapoler les principes de propriété matérielle.



Le 04/10/2012 à 00h 22







2show7 a écrit :



<img data-src=" />





?X?Y?.Académies ou TV-Reality





a quand un financment pour ca?

http://www.youtube.com/watch?v=tw-OcWrcank



Le 04/10/2012 à 00h 24

les subventions oui mais pour qui et pour quoi; si c’est payé pour des series de merde a la tv des piece de théatre de daube et des artistes formatés

non merci

si cest pour ca



du wagner du bach oui encore oui


Le 04/10/2012 à 00h 26







Ph11 a écrit :



Comme si l’art était une question de stratégie… La montée en force des USA n’est pas une excuse à la baisse de la qualité de l’art français.



Mais bien sur qu’il y a une causalité, à cause de la sélection politique de la culture, le financement des uns au détriment des autres.

De plus, la montée de la culture US a été financée en partie par le ministère de la culture français.



La culture, ce n’est pas une affaire d’état ou d’enarques diplômés, mais une affaire du peuple. Et puis, les artistes mangeant dans la main de l’état, c’est un non-sens et une corruption.



De plus, est-ce que la population est moins bien éduquée qu’il y a 100 ans ? Je ne crois pas tant que ça.



Et bien ce n’est pas le cas…

Avec des si on peut mettre Paris en bouteille.



ne pas confondre art culture et divertissement. l’objectif n’est pa le meme.









HarmattanBlow a écrit :



Comme si la langue et la puissance financière au service du marketing n’entraient pas en ligne de compte. Toutes les puissances culturelles furent aussi au même moment de grandes puissances, mais ce n’est qu’un hasard bien sûr.





Et voilà que tu me sors une rhétorique de lutte des classes… Les méchants riches, la méchante finance, etc… Marx, reviens !



Le problème, c’est que tu vois les choses de façon trop simplistes.

Si les gens écoutent de la merde, ce n’est pas un complot fait par wall street, mais c’est qu’ils ont des gouts de merde (ou du moins selon tes propres gouts).



De plus, il y aura toujours des choses plus ou moins bonnes et le financement socialiste de la culture n’est pas un gage de qualité. On le voit bien.

Il y en aura toujours de tous niveaux.



L’état n’a pas pour mission de rendre les gens cultivés s’ils ne le veulent pas, de contrôler leurs comportements pour faire des surhommes selon les fantasmes d’idéologues…



Laisse les gens tranquilles au lieu de cracher sur eux ton mépris élitiste ; laisse leur le droit de choisir ce qu’ils font de leur argent ; laisse leur le droit d’avoir leurs propres gouts, même s’ils ne te plaisent pas. S’ils t’imposaient tes propres gouts, tu serais le premier à t’en plaindre.



Si tu penses que le peuple est trop médiocre pour apprécier la qualité au point de vouloir lui imposer ses choix, il faut aller au terme de cette logique et reconnaitre que la démocratie n’est pas souhaitable…



Ah ! Le bon temps où les mômes sortaient du système scolaire à dix ans pour aller travailler aux champs. Ça coûtait beaucoup moins cher et on y était aussi bien éduqué !



Et voilà les stéréotypes…<img data-src=" />



Vu ton incapacité à débattre sans tomber dans ce genre de dénigrement (ce qui ne m’étonne pas de toi), je laisse tomber.



Le 04/10/2012 à 00h 30







2show7 a écrit :



<img data-src=" />





?X?Y?.Académies ou TV-Reality





meme pas en france ya rien de rentable. c’est comme le porno









olivier4 a écrit :



ne pas confondre art culture et divertissement. l’objectif n’est pa le meme.





Et tu fais comment la distinction ? Ce sera toujours subjectif et qualitatif.



Le 04/10/2012 à 00h 32

” L’état n’a pas pour mission de rendre les gens cultivés s’ils ne le veulent pas, de contrôler leurs comportements pour faire des surhommes selon les fantasmes d’idéologues… “



euh si quand meme de puis charlemagne et jules ferry, un minimum: l’école tout ca. apres oui cest pas le seul objectif. ya d’autres priorités








olivier4 a écrit :



les subventions oui mais pour qui et pour quoi; si c’est payé pour des series de merde a la tv des piece de théatre de daube et des artistes formatés

non merci

si cest pour ca



du wagner du bach oui encore oui





Subsidier des morts ?



Le 04/10/2012 à 00h 33







Ph11 a écrit :



Et tu fais comment la distinction ? Ce sera toujours subjectif et qualitatif.





la distinction? mais tout dépend des interets et ds intentions premieres.si je sors une oeuvre artistique ou bien un flm dont la finalité est de faire le plus d’audience a la tv



Le 04/10/2012 à 00h 33







Ph11 a écrit :



Subsidier des morts ?





cest un peu le role del’art, faire vivre l’inanimé : )



Le 04/10/2012 à 00h 37







GentooUser a écrit :



Toujours la création blablabla y’en à marre ! L’enjeu le vrai c’est une réforme JUSTE du droit d’auteur, où l’auteur peux vivre de son travail oui, mais aussi où le peuple est propriétaire de son vivant de son patrimoine culturel.





ouais

on dit toujous que face a hadopi c’est le modele de licence global alors que non face a hadopi c’est l’assistanat et les subventions.

ce qui metonnecest que personne dans les deux cas ne veut payer…

alors faudrait savoir il faut faire vivre les majors ou pas?









olivier4 a écrit :



“ L’état n’a pas pour mission de rendre les gens cultivés s’ils ne le veulent pas, de contrôler leurs comportements pour faire des surhommes selon les fantasmes d’idéologues… ”



euh si quand meme de puis charlemagne et jules ferry, un minimum: l’école tout ca. apres oui cest pas le seul objectif. ya d’autres priorités





Ce n’est pas parce qu’il le fait depuis Jules Ferry qu’il en a la mission divine.



Tu es en train de justifier un idéal par la vision d’idéalistes.

C’est comme si je justifiais le solidarisme par Bourgeois était solidariste, le libéralisme parce que Constant était libéral, l’absolutisme par Bodin…



Pour qu’on se comprenne, cela ne signifie pas que je suis contre l’école publique, je ne cherche à discuter de la réalité de la mission de l’état.



Le 04/10/2012 à 00h 44

ya bien un ministere de l’éducation


Le 04/10/2012 à 00h 46

et il est difficile de remettre en question lélitisme républicain.cest un systeme de selection par le merite et le travail.








olivier4 a écrit :



la distinction? mais tout dépend des interets et ds intentions premieres.si je sors une oeuvre artistique ou bien un flm dont la finalité est de faire le plus d’audience a la tv





Alors, je ne suis pas d’accord. Tu ne peux pas juger sur les intérêts des personnes, mais sur le résultat. Une personne peut ne pas avoir d’intérêts pécuniaires et faire de la merde en boite et l’inverse aussi.



Certes, l’art n’a pas pour mission de faire de l’audience. Il n’a pas de mission excepté satisfaire un besoin de l’auteur, celui de s’exprimer, un besoin psychotique, bestial, de perfection ou autre, c’est très varié. Or, l’auteur qui a de telles motivations l’aura avec ou sans subventions.

De plus, il y aura toujours des financements privés de passionnés. Pour être très proche des milieux artistiques, je sais qu’ils sont présents et que tous ne cherchent pas spécialement à faire de la merde vendable.



Bon dodo. Le temps passe vite.









olivier4 a écrit :



et il est difficile de remettre en question lélitisme républicain.cest un systeme de selection par le merite et le travail.





Je ne pense pas que cela ne l’ait déjà été.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CobObM-KCxU



Le 04/10/2012 à 01h 06







Dude76 a écrit :



Parfaitement, de la création : auteurs, compositeurs, interprètes.

Pas de la production ou co-production, pas de la mise en œuvre technique, pas de la mécanique qui orbite autour est qui n’est qu’un prestation.

Ah bah oui, du coup, y’a nettement moins de monde à arroser.





dans le monde artistique ya pas que les compositeurs qui bossent.



Le 04/10/2012 à 01h 07







Dude76 a écrit :



Parfaitement, de la création : auteurs, compositeurs, interprètes.

Pas de la production ou co-production, pas de la mise en œuvre technique, pas de la mécanique qui orbite autour est qui n’est qu’un prestation.

Ah bah oui, du coup, y’a nettement moins de monde à arroser.





j’irais meme plus loin allez, on ne devrait pas financer les artistes mais seulement la production de l’oeuvre.

les artistes gagneraient leur vie a partir de ce que ca leur rapporte.



Le 04/10/2012 à 01h 23







Ph11 a écrit :



Je ne pense pas que cela ne l’ait déjà été.

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=CobObM-KCxU



ca c’est l’élite mais je parle du systeme élitiste francais.





Pour Aurélie Filippetti, l’enjeu, c’est la taxation de la consommation



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olivier4 a écrit :



“ L’état n’a pas pour mission de rendre les gens cultivés s’ils ne le veulent pas, de contrôler leurs comportements pour faire des surhommes selon les fantasmes d’idéologues… ”





le contrôle des comportement suffit pas, faut rajouter des radiations, des araignées mutantes ou organiser un massacre de parents <img data-src=" />



Le problème est de savoir où vont les financements actuels pour le milieu culturel.



Pour l’instant, à entendre les différents secteurs, ils sont tous en crise, pourtant la SACEM ne réduit pas les salaires de ses dirigeants, les majors non plus, les producteurs, réalisateurs et acteurs non plus.



Au bout d’un moment, c’est bien gentil d’avoir un discours progressiste du genre “c’est normal qu’un état finance la culture, parce que la culture doit profiter à tous, blabla…” mais dans les faits, personne ne sait qui touche quoi, et si ce que l’on paye sert réellement à financer la culture ou à en engraisser certains.










ActionFighter a écrit :



Le problème est de savoir où vont les financements actuels pour le milieu culturel.



Pour l’instant, à entendre les différents secteurs, ils sont tous en crise, pourtant la SACEM ne réduit pas les salaires de ses dirigeants, les majors non plus, les producteurs, réalisateurs et acteurs non plus.



Au bout d’un moment, c’est bien gentil d’avoir un discours progressiste du genre “c’est normal qu’un état finance la culture, parce que la culture doit profiter à tous, blabla…” mais dans les faits, personne ne sait qui touche quoi, et si ce que l’on paye sert réellement à financer la culture ou à en engraisser certains.







+1.



S’il faut subventionner la culture, il faut se poser la question d’avoir un financement public qui ne le soit pas que par le statut : c’est le pognon de nos impôts, et on veut savoir ce qu’on en fait.



Quand je vois le chantier de la ligne E du tram de Grenoble tous les matins en allant bosser, je sais que ce sont en partie mes impôts locaux qui payent l’ardoise, et que je profiterai de l’équipement en question après son inauguration. Là, c’est clair et net.



Par contre, je me suis payé l’année dernière, au titre de la RCP, une carte mémoire de 32 Go pour mon nouvel appareil photo avant de partir avec en Pologne, je voudrais bien savoir ce que j’ai payé avec. Apparemment, ce sont les niaiseries franco-françaises que j’ai subies mardi quand France Inter était en grève, à la place des infos de la tranche 7h-8h…









olivier4 a écrit :



j’irais même plus loin aller, on ne devrait pas financer les artistes mais seulement la production de l’œuvre.

les artistes gagneraient leur vie a partir de ce que ça leur rapporte.





Au contraire, c’est à eux de se (faire) produire; La production en tant que telle n’est qu’une prestation technique, qui a un coût (lié à la qualité de la prestation), mais ce n’est pas de l’art au sens “noble”, il n’y a pas à y avoir d’autre rémunération comme des royalties, rémunération pour copie privée (qui est un non-sens dans sa définition même).

Le circuit de rémnuération ne doit venir que de la vente/pub/concerts/…, pas de taxes montées de toutes pièces, et les maisons de productions n’ont pas à se sucrer sur le dos des artistes (au sens large) autres qu’aux moments de réalisation de ces prestations techniques





olivier4 a écrit :



dans le monde artistique ya pas que les compositeurs qui bossent.





Non, et je n’ai pas dit cela non plus :)









2show7 a écrit :



En espérant que cela ne devienne pas exponentiel <img data-src=" />





Il parait que les cons, ça ose tout…







scrobe a écrit :



tu as oublié le meilleur Franck Riester <img data-src=" />

Anefé <img data-src=" />





Ils sont une petite armée pour défendre les majors et les artistes, donc c’est évident qu’il y en a bien plus que mes deux exemples…









francois-battail a écrit :



C’est déjà le cas, ça s’appelle du placement publicitaire et il y en a vraiment beaucoup dans un film ou une série. Certes, ce n’est pas le financement exclusif mais c’est intégré comme source de financement dès le départ. Le ver est déjà dans la pomme.





Tout à fait, mais l’avantage du patchwork actuel c’est la diversité qu’il produit même si clairement pour le prix d’un cameron on fait du cinema pendant deux ans en France <img data-src=" />









yvan a écrit :



Tout à fait, mais l’avantage du patchwork actuel c’est la diversité qu’il produit même si clairement pour le prix d’un cameron on fait du cinema pendant deux ans en France <img data-src=" />





C’est méchant. En France aussi on fait des grosses prods. La série des Taxi par exemple <img data-src=" />









ActionFighter a écrit :



C’est méchant. En France aussi on fait des grosses prods. La série des Taxi par exemple <img data-src=" />







C’est quoi taxi, le pluriel de taxo ?



——————————&gt; <img data-src=" /> ailleurs <img data-src=" />





Pour Aurélie Filippetti, l’enjeu, c’est la rémunération de la création



<img data-src=" />

C’est l’enrichissement de la création.

La nuance est tout de même bien différente Mme Filippetti.








ActionFighter a écrit :



C’est méchant. En France aussi on fait des grosses prods. La série des Taxi par exemple <img data-src=" />





Ben Besson est peut être le seul “gros” en France en effet.









HarmattanBlow a écrit :



Oppresse ? Artistes divergents ? La police organise des rafles de petits artistes indépendants et Filipetti se livre à des actes de domination sur eux à coups de gode-ceinture ? Ou est-ce simplement un mépris total pour notre langue ?



Quant au fait que les artistes méconnus soient ignorés, c’est le fait du star system et celui-ci tient de la nature humaine et non du fait que les uns et les autres ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche.



Enfin et pour conclure, réponse totalement hors-sujet et qui m’aura bien fait rire.







Ce qui fait rire et la perception étroite qu’ont certain(e)s du système global de la gestion culturelle en France.



Le peuple français est taxé de partout pour favoriser une culture gérée par qlq élites favorisant leurs champions.



Les artistes plébiscités par le grand publique ne le sont pas par les élites, il suffit de voir quels films sont récompensés en France pour voir l’écart grandissant entre les aspirations du peuple français et les artistes sélectionnés.



Il y a bien 2 poids 2 mesures.



Que le star système marche à plein pour certains favorisés comme des chevaux de courses dans une écurie prestigieuse. Ce même système se grippe pour le cheval talentueux mais non soutenu. Pourquoi notre argent devrait soutenir des artistes QUE L’ON NE SUPPORTE PAS ? On devrait avoir le choix de soutenir les artistes que l’on souhaite pas ceux que ce système entretien.



Même les artistes morts sont soutenus, une aberration complète pour favoriser qui ? les enfants et petits-enfants ? ou le système de perception ? 70 ans de droit d’auteur pour une œuvre, mais où va ce système de corruptions/corrompus !



Le 04/10/2012 à 10h 25







Dude76 a écrit :



Au contraire, c’est à eux de se (faire) produire; La production en tant que telle n’est qu’une prestation technique, qui a un coût (lié à la qualité de la prestation), mais ce n’est pas de l’art au sens “noble”, il n’y a pas à y avoir d’autre rémunération comme des royalties, rémunération pour copie privée (qui est un non-sens dans sa définition même).

Le circuit de rémnuération ne doit venir que de la vente/pub/concerts/…, pas de taxes montées de toutes pièces, et les maisons de productions n’ont pas à se sucrer sur le dos des artistes (au sens large) autres qu’aux moments de réalisation de ces prestations techniques



Non, et je n’ai pas dit cela non plus :)





désolé mais tu mélanges un peu tout.

on va prendre un exemple concret:

j’ai un projet et je veux produire un film.

Or pour produire il me faut des moyens et pour avoir des moyens il faut des financements.

Ca peut etre des fonds privés ou publiques.

Et par la suite je pourrais rentabiliser l’oeuvre ou non puis payer les artistes.

Pour la musique et spectacle c’est un peu la même chose. Il me faut les moyens si je veux me faire connaitre , vendre des albums et faire une tournée.c’est ensuite si le projet est rénumérateur que l’artiste sera payé









ropib a écrit :



C’est le produit qui ne fonctionne plus, tant qu’on voudrait imposer ce modèle qui n’a plus de de sens on se tirera une balle dans le pied.





Le problème c’est qu’un certain nombre de gros cancrelats en vivent et ne sont pas prêt à se laisser dépérir.