La présence de microtransactions sur l'ensemble des jeux édités par Microsoft sur Xbox One n'est pas passée inaperçue, si bien que l'on pouvait croire que leur présence avait pu être imposée par la firme de Redmond. Selon Dan Greenawalt, le directeur créatif de Turn 10, le géant du logiciel laisserait en fait carte blanche à ses studios à ce sujet.
Entre Ryse : Son of Rome et ses jupettes romaines vendues environ 3 euros, Killer Instinct et son concept de ne proposer qu'un seul personnage gratuitement, avant de faire payer le joueur pour débloquer les autres, ou encore Forza 5 qui propose d'acheter des véhicules contre parfois quelques dizaines d'euros, il est difficile d'ignorer la présence de microtransactions sur les jeux édités par Microsoft sur Xbox One. Si bien que l'on pouvait légitimement se demander si Microsoft n'avait pas imposé la présence de micropaiements dans les jeux issus de ses studios.
Si l'on en croit les déclarations de Dan Greenawalt, le directeur créatif de Turn 10, à nos confrères d'Eurogamer, le géant de Redmond n'aurait donné aucune consigne aux développeurs. « Honnêtement, je crois que malheureusement les gens attribuent bien trop de choses à cette entreprise », affirme le dirigeant. « La vérité c'est qu'à Turn 10, si je suis un employé de Microsoft, nous ne sommes pas dans les mêmes locaux qu'eux, nous avons notre propre culture et nous faisons en sorte que nos produits reflètent cette culture. Nous avons nos propres process ainsi que tout le reste. En général, si Microsoft voit que nous faisons des choses intéressantes, ils nous disent de continuer et nous laissent tranquilles ».
Concernant les microtransactions en elles-mêmes, Greenawalt insiste : Microsoft n'a rien imposé du tout à ce sujet. « C'est présent dans de plus en plus de jeux, et je comprends que les joueurs soient réticents, spécifiquement quand ils se sentent prisonniers du système. Les gens ont peur d'être prisonniers de ce genre de système et ils voient des conspirations là où il n'y en a pas, et c'est plutôt fréquent ces derniers temps. Nous n'avons absolument pas été mandatés pour inclure des microtransactions. Nous avions déjà expérimenté le système sur Forza 4 et Forza Horizon, et nous poussons l'expérimentation un peu plus loin sur Forza 5. Nous essayons pas mal de choses, et quand nous nous trompons, nous essayons de corriger nos erreurs », conclut Greenawalt.
