Tout comme pour les jeux vidéo, nous en parlions dans cette actualité, les internautes pourraient souffrir de ce qui tend à devenir une réelle pathologie, baptisée « Internet addiction desorder. » Les victimes de ce trouble consomment allègrement de la pornographie en ligne, ou jouent au cyber-casino, créant alors les mêmes symptômes qu'un dépendant de la drogue, de l'alcool, ou des jeux de hasard.
Parmi ces symptômes, on retrouve le retrait de la société, la dissimulation de sa dépendance par le mensonge sur ses activités, ou même des maux de dos et une hausse du poids. Seulement, beaucoup ne sont pas encore convaincus par l'aspect pathologique de ce comportement. Nombre n'y voit pas les mêmes conséquences dramatiques que pour les toxicomanes.
Pour l'instant, la dépendance au Net n'est pas encore reconnue comme une pathologie, les personnes victimes d'un tel mal ne sont donc pas prises en charge, ni par les services médicaux, ni par les assurances. Beaucoup de dépendants au Net passeraient en outre professionnels dans le secteur pour se satisfaire...
A ce propos, selon une autre étude de l'Interactive Advertising Association (EIAA), les Français seraient les européens qui passent le plus de temps à surfer sur la toile, 13 heures en moyenne par semaine, et plus de 16 heures pour 32 % des interrogés. Classement :
* France : 13h / 32%
* Royaume Uni : 11h / 25%
* Espagne : 11h / 24%
* Norvège : 10h / 23%
* Benelux : 10h / 21%
* Allemagne : 9h / 25%
* Italie : 8h / 15%
