Ah la la, ces DRM, il faut toujours qu'ils se fassent remarquer...
Les constructeurs de téléphones portables, réunis pour la plupart dans la GSM Association, expriment leur mécontentement et leur inquiétude face aux tarifs pratiqués dans le monde des fichiers musicaux téléchargeables. Le modèle actuel, proposé par l'Open Mobile Alliance et validé par la MPEG Licensing Authority, prévoit le versement de 1% du tarif de la transaction et 1$ par unité mobile vendue aux possesseurs des brevets DRM, notamment ContentGuard, Intertrust, Matsushita, Philips et Sony.
Rob Conway, PDG de la GSM Association décrit ces tarifs comme "impraticables, excessifs et basés sur le court terme". L'Association n'est d'accord ni avec le pourcentage versé à chaque transaction, ni avec la "taxe" versée à chaque vente d'unité mobile compatible.
Craig Ehrlich, président de la GSM Association, explique que les membres se sentent forcés et que le modèle actuel mènera forcément à une hausse du piratage. Pourquoi ? Parce que chaque constructeur commence à être tenté par l'utilisation d'une technologie moins chère et éventuellement propriétaire pour protéger le contenu musical. Si chaque constructeur utilise ses propres DRM, le marché de la musique en ligne se fragmentera encore un peu plus, rendant le système très peu attrayant.
De la même manière que l'incompatibilité entre les systèmes P2P légaux sur ordinateurs d'Apple, Microsoft ou Real met un frein à une réelle expansion du marché de la musique en ligne, il y a déjà un risque de fragmentation dans le monde de la téléphonie mobile. Tandis que Verizon se bat actuellement pour protéger l'identité des utilisateurs de systèmes P2P et qu'Orange hausse la voix pour demander une transparence totale dans les transferts entre ordinateurs et téléphones portables, il faudra probablement attendre plusieurs années avant que les téléchargement de fichiers musicaux soit calmé et plus ou moins unifié.
Les constructeurs de téléphones portables, réunis pour la plupart dans la GSM Association, expriment leur mécontentement et leur inquiétude face aux tarifs pratiqués dans le monde des fichiers musicaux téléchargeables. Le modèle actuel, proposé par l'Open Mobile Alliance et validé par la MPEG Licensing Authority, prévoit le versement de 1% du tarif de la transaction et 1$ par unité mobile vendue aux possesseurs des brevets DRM, notamment ContentGuard, Intertrust, Matsushita, Philips et Sony.
Rob Conway, PDG de la GSM Association décrit ces tarifs comme "impraticables, excessifs et basés sur le court terme". L'Association n'est d'accord ni avec le pourcentage versé à chaque transaction, ni avec la "taxe" versée à chaque vente d'unité mobile compatible.
Craig Ehrlich, président de la GSM Association, explique que les membres se sentent forcés et que le modèle actuel mènera forcément à une hausse du piratage. Pourquoi ? Parce que chaque constructeur commence à être tenté par l'utilisation d'une technologie moins chère et éventuellement propriétaire pour protéger le contenu musical. Si chaque constructeur utilise ses propres DRM, le marché de la musique en ligne se fragmentera encore un peu plus, rendant le système très peu attrayant.
De la même manière que l'incompatibilité entre les systèmes P2P légaux sur ordinateurs d'Apple, Microsoft ou Real met un frein à une réelle expansion du marché de la musique en ligne, il y a déjà un risque de fragmentation dans le monde de la téléphonie mobile. Tandis que Verizon se bat actuellement pour protéger l'identité des utilisateurs de systèmes P2P et qu'Orange hausse la voix pour demander une transparence totale dans les transferts entre ordinateurs et téléphones portables, il faudra probablement attendre plusieurs années avant que les téléchargement de fichiers musicaux soit calmé et plus ou moins unifié.