L’actualité concernant Wikipedia a dernièrement été secouée par des problèmes de confiance à l'égard de l’encyclopédie en ligne. Petit rappel des faits : un ancien collaborateur de Robert Kennedy, John Seigenthaler, a eu la surprise de découvrir, sur la biographique qui lui était consacrée, qu’il était impliqué dans les meurtres de l’ancien homme politique et de celui de son frère, John F. Kennedy.
Depuis, ces informations ont fait le tour du globe, chacun y est allé de sa petite analyse. Il y a ceux qui plaident en faveur de l’indulgence puisque le mode de fonctionnement de Wikipedia lui a permis d’en arriver à ce point, d’autres préparent carrément une class action contre l’encyclopédie. La question qui revient souvent est désormais : l’encyclopédie Wikipedia est-elle oui ou non digne de confiance.
Il faut savoir que le fonctionnement du site implique une autocorrection permanente mais qui peut prendre du temps en fonction du nombre d’articles à traiter. La très sérieuse revue Nature, véritable référence dans le monde des sciences en général, a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Pour cela ont été choisis des articles sur des sujets traités à la fois par Wikipedia par l’Encyclopedia Britannica. Ces articles ont été confiés à des spécialistes des sujets relevés. Sur l’ensemble des articles choisis, 42 comptes-rendus ont été remis. Huit erreurs ont été trouvées, et l’on parle ici d’erreurs significatives lors, par exemple, d'une très mauvaise interprétation d’un point clé pour un sujet donné.
Seulement voilà, les textes soumis aux spécialistes ne faisaient absolument pas mention de leurs origines. Et le bilan est à la fois surprenant et rassurant puisque les deux encyclopédies arrivent ex aequo : quatre erreurs chacune. L’étude a ensuite continué sur des erreurs moins importantes comme des omissions ou des informations rapportées erronées. Les articles de Wikipedia contenaient 162 de ces erreurs, contre 123 pour Britannica. La conclusion de Nature après cette étude est que le cas Seigenthaler relève bien plus de l’exception que de la règle.
Pour Jimmy Wales, fondateur de l’encyclopédie libre et gratuite, le résultat de cette étude montre à quel point la structure de son fonctionnement est efficace. Il est évident pour lui également qu’une confiance aveugle dans les encyclopédies n’est pas de mise. Pour Jorge Cauz, président de Britannica, le constat est autre, puisque Wikipedia a vraisemblablement un tiers d’erreurs de plus. Cauz aimerait cependant connaître les fameuses erreurs relevées par Nature, car elles n’ont pas été révélées pour le moment.
Voilà qui devrait rassurer un grand nombre d’utilisateurs réguliers de Wikipedia.
Depuis, ces informations ont fait le tour du globe, chacun y est allé de sa petite analyse. Il y a ceux qui plaident en faveur de l’indulgence puisque le mode de fonctionnement de Wikipedia lui a permis d’en arriver à ce point, d’autres préparent carrément une class action contre l’encyclopédie. La question qui revient souvent est désormais : l’encyclopédie Wikipedia est-elle oui ou non digne de confiance.
Il faut savoir que le fonctionnement du site implique une autocorrection permanente mais qui peut prendre du temps en fonction du nombre d’articles à traiter. La très sérieuse revue Nature, véritable référence dans le monde des sciences en général, a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Pour cela ont été choisis des articles sur des sujets traités à la fois par Wikipedia par l’Encyclopedia Britannica. Ces articles ont été confiés à des spécialistes des sujets relevés. Sur l’ensemble des articles choisis, 42 comptes-rendus ont été remis. Huit erreurs ont été trouvées, et l’on parle ici d’erreurs significatives lors, par exemple, d'une très mauvaise interprétation d’un point clé pour un sujet donné.
Seulement voilà, les textes soumis aux spécialistes ne faisaient absolument pas mention de leurs origines. Et le bilan est à la fois surprenant et rassurant puisque les deux encyclopédies arrivent ex aequo : quatre erreurs chacune. L’étude a ensuite continué sur des erreurs moins importantes comme des omissions ou des informations rapportées erronées. Les articles de Wikipedia contenaient 162 de ces erreurs, contre 123 pour Britannica. La conclusion de Nature après cette étude est que le cas Seigenthaler relève bien plus de l’exception que de la règle.
Pour Jimmy Wales, fondateur de l’encyclopédie libre et gratuite, le résultat de cette étude montre à quel point la structure de son fonctionnement est efficace. Il est évident pour lui également qu’une confiance aveugle dans les encyclopédies n’est pas de mise. Pour Jorge Cauz, président de Britannica, le constat est autre, puisque Wikipedia a vraisemblablement un tiers d’erreurs de plus. Cauz aimerait cependant connaître les fameuses erreurs relevées par Nature, car elles n’ont pas été révélées pour le moment.
Voilà qui devrait rassurer un grand nombre d’utilisateurs réguliers de Wikipedia.