Dans un mouvement qui marque bien un changement d’époque, la firme Hewlett-Packard a décidé de donner le choix. C’est un slogan que l’on retrouve décidément beaucoup en ce moment : le choix pour l’utilisateur. Mais tandis que certains s’y prennent très mal et aboutissent à des résultats aberrants, d’autres jouent la carte de la souplesse.
Ainsi, HP va distribuer le navigateur Netscape 8 avec l’ensemble de ses machines vendues aux États-Unis et au Canada. L’étude des autres régions du monde est en cours, mais le geste est déjà très significatif, car il montre que les grands tiennent compte des évolutions du marché, quand bien des utilisateurs ne savent pas qu’il existe d’autres navigateurs, ou même ce qu’est un navigateur.
Ici, pas question de couper les ponts avec Internet Explorer et de la calfeutrer au fin fond de la machine, bien que les raccourcis puissent être cachés. Lors du premier démarrage de la machine, pendant le petit paramétrage système initial, l’utilisateur se voit confronté au choix de son navigateur. Il peut donc librement choisir entre Internet Explorer et Netscape. Un choix qui ne s’est jamais posé jusqu’à présent chez un grand constructeur.
Il y a là de quoi relancer la guerre des navigateurs, qu’on croyait éteinte depuis longtemps. Internet Explorer dominait outrageusement le marché avec plus de 95% de parts, et les choses n’ont commencé à bouger qu’avec l’avènement d’un petit projet de la fondation Mozilla qui s’appelait Phoenix, pour devenir Firebird et terminer sa course en Firefox. Netscape profite d’ailleurs de la naissance de l’Oiseau de feu puisqu'il s’appuie en grande partie sur le petit navigateur de Mozilla. Il peut également basculer sur le moteur de rendu d’Internet Explorer sur les sites appartenant à la liste de confiance.
Netscape, pour rappel, intègre une série de composants dédiés à la sécurité, et notamment à la lutte contre le scam et le phishing : « Nous avons choisi le navigateur Netscape parce qu’il avait l’avantage supplémentaire de contenir de nombreux ajouts de sécurité ainsi que la possibilité d’utiliser les deux moteurs de rendu Triton (Internet Explorer) et Gecko (Firefox) » a précisé l’un des directeurs de HP, Nick Labosky. Il insiste sur la volonté de Hewlett-Packard de donner le choix aux utilisateurs.
La situation est dans tous les cas révélatrice d’un certain nombre de changements dans le monde du logiciel. Les pieds du colosse Microsoft tremblent tandis que des sociétés comme Google ajoutent des cordes à leur arc et que la guerre des navigateurs est relancée alors qu’on croyait le marché stabilisé, pour le meilleur et pour le pire. Il semble que Microsoft se soit suffisamment reposée pendant tout ce temps, et le géant affûte ses armes pour préparer la riposte.
Ainsi, HP va distribuer le navigateur Netscape 8 avec l’ensemble de ses machines vendues aux États-Unis et au Canada. L’étude des autres régions du monde est en cours, mais le geste est déjà très significatif, car il montre que les grands tiennent compte des évolutions du marché, quand bien des utilisateurs ne savent pas qu’il existe d’autres navigateurs, ou même ce qu’est un navigateur.
Ici, pas question de couper les ponts avec Internet Explorer et de la calfeutrer au fin fond de la machine, bien que les raccourcis puissent être cachés. Lors du premier démarrage de la machine, pendant le petit paramétrage système initial, l’utilisateur se voit confronté au choix de son navigateur. Il peut donc librement choisir entre Internet Explorer et Netscape. Un choix qui ne s’est jamais posé jusqu’à présent chez un grand constructeur.
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Netscape, pour rappel, intègre une série de composants dédiés à la sécurité, et notamment à la lutte contre le scam et le phishing : « Nous avons choisi le navigateur Netscape parce qu’il avait l’avantage supplémentaire de contenir de nombreux ajouts de sécurité ainsi que la possibilité d’utiliser les deux moteurs de rendu Triton (Internet Explorer) et Gecko (Firefox) » a précisé l’un des directeurs de HP, Nick Labosky. Il insiste sur la volonté de Hewlett-Packard de donner le choix aux utilisateurs.
La situation est dans tous les cas révélatrice d’un certain nombre de changements dans le monde du logiciel. Les pieds du colosse Microsoft tremblent tandis que des sociétés comme Google ajoutent des cordes à leur arc et que la guerre des navigateurs est relancée alors qu’on croyait le marché stabilisé, pour le meilleur et pour le pire. Il semble que Microsoft se soit suffisamment reposée pendant tout ce temps, et le géant affûte ses armes pour préparer la riposte.
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