Selon Gruber, il ne faut pas s’attendre tout à fait à une version plus réduite de l’iPad actuel. Passer de 9,7 à 7 ou 7,85 pouces (en fonction de la rumeur) permet d’opérer des changements importants dans le design. La tablette, plus petite, se tient ainsi beaucoup plus facilement et ne nécessite plus de larges bandes sur les côtés. Sur l’iPad actuel, ces bandes sont assez épaisses pour que les pouces puissent s’y poser.
De fait, l’iPad Mini (ou Air, toujours en fonction des rumeurs) pourrait beaucoup plus ressembler à un iPod Touch en plus grand :
Gruber, qui a ses propres sources chez Apple, estime que l’iPad Mini sera nettement moins large que l’iPad actuel, mais sera surtout plus léger. L’iPad actuel pèse environ 650 grammes : on ne peut pas le qualifier de lourd, mais il devient rapidement inconfortable quand on veut l’utiliser avec une seule main. Le poids est affecté par la batterie, elle-même dépendante de la puissance des composants.
Dans l’iPad 3, la puce A5X dispose de quatre coeurs dédiés aux calculs graphiques nécessaires pour remplir les 2048 x 1536 pixels de l’écran. Le modèle Mini n’aurait lui qu’une définition de 1024 par 768, ce qui ne nécessiterait pas une puce aussi puissante. Un écran plus petit, donc moins gourmand en énergie, moins de puissance de calcul : la batterie pourrait être nettement plus fine. Selon Gruber, elle ne dépasserait pas celle d’un iPod Touch.
Gruber répond en outre à une autre question qu’il a régulièrement entendue : pourquoi ne voit-on pas passer autant de photos de pièces que pour l’iPhone 5 ? Selon lui, l’explication est simple : le nouvel iPhone est tout simplement beaucoup plus avancé dans la phase de production. Si réellement il doit être présenté le 12 septembre et commercialisé le 21, alors l’éventuel iPad Mini arrivera forcément plus tard. Rien n’empêche cependant une présentation le 12 septembre en même temps que l’iPhone.