Outre la zone géographique, la CNIL souligne que des données relatives à des infractions peuvent également être collectées : le jeune pourra être amené à déclarer s’il consomme de la drogue, s’il vole, s'est livré au racket, a endommagé du mobilier urbain. Ces mêmes enquêtés pourront avoir à déclarer les infractions de « piratages d’œuvres protégées par le Code de la propriété intellectuelle » à l’enquêteur. D’autres questions porteront sur la politique et la religion (confession et fréquence des pratiques). Cette granulosité fine permettra d’apprécier « les causes de la perception plus ou moins bonne de la police par les adolescents, qui peut varier en fonction des interactions avec l’institution policière ».
Les données collectées ne sont pas nominatives. « Seule l’adresse permet d’identifier les enquêtés » mais la mesure est nécessaire puisque la zone de résidence permet de mesurer la relation avec la police et sa perception selon le lieu de résidence. Ces éléments seront anonymisés lors de la collecte.