Plus tôt dans le mois, les entreprises Aluratek et Coby Electronics ont rejoint la douzaine de constructeurs de périphériques Android à avoir succombé aux appels de Microsoft. Comme toujours les sommes obtenues par Microsoft n’ont pas été divulguées. Il s’agit du même problème : payer pour utiliser des fonctionnalités dont la firme possède les brevets ou ne plus les utiliser.
Une troisième entreprise a rejoint le lot hier, mais cette fois dans un cadre légèrement différent. Microsoft et Amdocs Software Systems ont signé un accord croisé de licences permettant à chacune des parties d’aller puiser dans la propriété intellectuelle de l’autre. Microsoft possède notamment des brevets visant les centres de données basés sur des serveurs Linux de Amdocs Software Systems.
On sait également via le communiqué de presse de Microsoft qu’Amdocs paiera des royalties dont le montant n’a pas été communiqué. Autre inconnue de l’équation : ce que Microsoft va puiser chez Amdocs. En effet, un accord croisé de licence montre que la firme a besoin elle aussi de certains brevets.
Reste qu’il s’agit dans tous les cas pour Microsoft d’une série supplémentaire de victoires sur le terrain de la propriété intellectuelle. Dans le domaine Linux/Android, l’un des derniers gros acteurs à avoir refuser de se plier à Redmond n’est autre que Motorola. Racheté par Google, le constructeur en fait justement les frais puisqu’il a été attaqué par Microsoft sur le terrain des brevets.