L’opérateur a demandé à son service juridique de faire un point complet sur la question, mais d’ores et déjà il trouve « incompréhensible » l’attaque de Free. « On vend des téléphones avec des rabais énormes du fait du subventionnement. Comment peut-on le comparer à un crédit à la consommation ? » Sans attendre les conclusions de cette analyse juridique, la direction du groupe ajoute que « le crédit à la consommation obéit à des règles très claires, très simples, très encadrées juridiquement, mais le subventionnement ne rentre pas dans ces critères ». Dans l’offre Orange Click - qui permet de composer en ligne son abonnement à la carte - 80% des abonnés optent pour un engagement à 24 mois. Ce taux révélerait pour Orange l’aptitude du consommateur à bien soupeser le coût final de l’abonnement en intégrant les services associés et le subventionnement de l’appareil.
L’UFC-Que Choisir nous disait hier être attentive à la problématique soulevée par Free. Pour l’association, lorsqu’on prend un abonnement sur 24 mois, la facture totale est souvent extrêmement importante. « Il n’y a pas que le téléphone, rétorque Orange. Il y a un service derrière. Le téléphone n’est qu’une composante de l’offre. Communication, SMS, la data, tout ça, ce n’est pas rien comme nous le rappelle la panne de vendredi dernier. Il y a un service qui demande des investissements monstrueux. Il y a des milliers de personnes qui travaillent pour que cela fonctionne et quand cela ne fonctionne pas, on se rend compte que c’est très important. Un téléphone sans réseau, c’est une brique. C’est un presse-papier. »