D’après Le Figaro, le processus de sélection des producteurs touche à sa fin. Plusieurs sociétés sont d’ailleurs déjà désignées, comme Endemol (Secret Story, Les 12 coups de midi,...), Kabo (Scènes de ménages), Troisième Œil (Tellement vrai, C à vous,...) ou Capa (Envoyé Spécial, Le Journal du Hard,...). L’appel d’offres était également ouvert à des sites internet, puisque AuFéminin.com a été retenu, de même que le site de recettes Marmiton.org. Les publicitaires pouvaient eux aussi candidater mais il n’est pour l’instant pas précisé si un choix a été arrêté concernant ce type de professionnels.
Des contrats en cours de négociation
Nos confrères ajoutent que les producteurs sélectionnés recevront en moyenne entre 500 000 et 1 million d’euros pour 20 heures de « programmes frais » par an, soit un prix équivalent à celui d’un seul prime time de TF1... YouTube partagera avec les producteurs les revenus publicitaires dépassant le seuil minimum de 500 000 euros, sans qu’aucun détail relatif à leur répartition ne soit toutefois précisé. De plus, la plateforme de vidéo essayerait d’imposer aux producteurs une forme d’exclusivité, puisque les contrats en cours de négociation interdisent la commercialisation des programmes sur d’autres plateformes pendant un certain laps de temps.
Une nouvelle manne pour YouTube
Des regroupements thématiques devraient être opérés, entre culture, divertissement, famille, santé, cuisine,... Et ce dans le but d’améliorer le ciblage publicitaire. YouTube devrait donc financer ces nouveaux services gratuits grâce à un prix d’achat des contenus inférieur à celui d’une chaîne traditionnelle, des revenus publicitaires, et pourrait également profiter d’une fiscalité relativement avantageuse en raison d'une localisation loin des rigueurs de Bercy.