Très actif sur Twitter depuis qu’il lui est possible d’accéder à internet, Kim Dotcom a frappé un grand coup mercredi dernier en publiant un tweet en rapport avec Megabox, un service légal de musique originalement prévu pour être lancé lors de l’action du FBI contre MegaUpload et MegaVideo.
Des accords avec des sociétés importantes comme Amazon et GraceNote avaient, paraît-il, été signés. De plus, une société française spécialisée dans les solutions de ticket de cinéma virtuel négociait avec le groupe Mega afin d’assurer la monétisation et le partage des revenus selon notre confrère Reflets.info. Reste à savoir si cette information est avérée et si ces accords ont toujours cours aujourd’hui.
Au regard de la capture d'écran fourni par Kim Dotcom, MegaBox permettra de stocker gratuitement de la musique, mais aussi de l'écouter et de la partager, point dont il faudra connaitre les modalités. Le menu à gauche nous laisse penser qu'il sera aussi possible d'acheter de la musique. Il est difficile pour le moment de savoir s'il s'agira d'un concurrent direct d'Apple, Google, Amazon voire Spotify, ou si le concept sera diamétralement différent.
En décembre dernier, alors que MegaUpload venait de mettre en ligne sa fameuse Megasong (ci-dessous), le projet Megabox était déjà en route, ainsi que MegaMovi, un futur service légal d’achat de films et de séries.
Au final, aucun de ces services ne put voir le jour. À en croire Kim Dotcom, le fondateur du groupe Mega, Megabox n’a cependant pas dit son dernier mot. Est-ce de la simple communication ou son prochain coup d’éclat ? Nous devrions en avoir le cœur net d’ici la fin de l’année.

Plusieurs accords déjà signés il y a six mois
Pour certains, le projet Megabox pourrait être l’une des raisons principales de l’attaque du FBI et des majors contre le groupe Mega en début d’année. Mais qu’est-ce que Megabox concrètement ? Selon les informations publiées ici et là lors de ces derniers mois, Megabox était à l'origine un projet d’offre légale permettant aux artistes de vendre directement leurs œuvres sans passer par les maisons de production. Rien d'exceptionnel à première vue donc, mais les relations de Kim Dotcom pouvaient offrir à ce service une mise en avant sans précédent.Des accords avec des sociétés importantes comme Amazon et GraceNote avaient, paraît-il, été signés. De plus, une société française spécialisée dans les solutions de ticket de cinéma virtuel négociait avec le groupe Mega afin d’assurer la monétisation et le partage des revenus selon notre confrère Reflets.info. Reste à savoir si cette information est avérée et si ces accords ont toujours cours aujourd’hui.
The major Record Labels thought Megabox is dead. Artists rejoice. It is coming and it will unchain you. instagr.am/p/MHNAsPMkep/
— Kim Dotcom (@KimDotcom) Juin 20, 2012
Megabox était craint
Pour Emmanuel Gadaix, CTO et porte-parole de MegaUpload, MegaBox faisait peur. « Il est possible que certaines maisons de disques se soient senties menacées par ce projet qui ne les favorise pas économiquement » notait-il début février dernier. « La bêta était pratiquement finie, la date de lancement était le 21 janvier » a-t-il ainsi précisé, sachant que les serveurs de Mega ont été saisis par le FBI le… 20 janvier.En décembre dernier, alors que MegaUpload venait de mettre en ligne sa fameuse Megasong (ci-dessous), le projet Megabox était déjà en route, ainsi que MegaMovi, un futur service légal d’achat de films et de séries.
Au final, aucun de ces services ne put voir le jour. À en croire Kim Dotcom, le fondateur du groupe Mega, Megabox n’a cependant pas dit son dernier mot. Est-ce de la simple communication ou son prochain coup d’éclat ? Nous devrions en avoir le cœur net d’ici la fin de l’année.