Est-ce le début de la fin pour Facebook ? Nous n’en sommes pas encore là, mais selon les dernières données de comScore, le réseau social a légèrement perdu des plumes entre mars et mai derniers aux États-Unis. La baisse est modérée, mais elle confirme que Facebook a probablement atteint son niveau maximum outre-Atlantique. De quoi s’inquiéter pour les autres pays développés ?
Cette diminution n’a rien de critique en soi, d’autant que le temps moyen des utilisateurs passés sur le réseau est en hausse. Néanmoins, la croissance de Facebook ralentit ces derniers trimestres, et la Chine n’a toujours pas ouvert ses portes au réseau social de Mark Zuckerberg.
Reste que selon les dernières données officielles publiées par Facebook, si sa croissance d’utilisateurs actifs au premier trimestre 2012 a été meilleure qu’en 2011, elle a néanmoins été assez faible en Amérique du Nord (+9 millions), un peu supérieure en Europe (+11 millions) et importante en Asie (+18 millions).
Lors du premier trimestre 2012, malgré l’augmentation du nombre d’utilisateurs actifs, Facebook a en effet vu ses résultats financiers reculer. Son chiffre d’affaires a ainsi reculé de 6 % sur trois mois, ceci du fait de la chute du chiffre d’affaires publicitaire. Son bénéfice net a aussi diminué, ce qui ne devrait pas rassurer les investisseurs.
Près d'un million d'utilisateurs actifs en moins en deux mois
Avec 158,01 millions de visiteurs uniques aux USA en mai dernier, Facebook demeure toujours un géant du net sur ses terres. Néanmoins, ce nombre est inférieur aux 158,69 millions du mois précédent (avril), lui-même inférieur à mars, mois où il cumulait 158,93 millions de visiteurs uniques.Cette diminution n’a rien de critique en soi, d’autant que le temps moyen des utilisateurs passés sur le réseau est en hausse. Néanmoins, la croissance de Facebook ralentit ces derniers trimestres, et la Chine n’a toujours pas ouvert ses portes au réseau social de Mark Zuckerberg.
Facebook déjà au maximum dans certains pays
Cette micro régression pourrait cependant faire boule de neige dans la plupart des pays développés où Internet est démocratisé. Le Canada et l’Europe de l’Ouest par exemple devraient eux aussi bientôt stagner voire décliner. Reste tout de même à Facebook un potentiel important en l’Europe de l’Est, en Russie, en Asie (hors Chine), en Afrique, en Amérique Latine et en Océanie.Reste que selon les dernières données officielles publiées par Facebook, si sa croissance d’utilisateurs actifs au premier trimestre 2012 a été meilleure qu’en 2011, elle a néanmoins été assez faible en Amérique du Nord (+9 millions), un peu supérieure en Europe (+11 millions) et importante en Asie (+18 millions).
Garder ses utilisateurs actuels
Le « problème » pour Facebook n’est cependant plus de croître mais de stagner et donc de garder ses utilisateurs actifs. Facebook compte en effet des taux de pénétration supérieure à 80 voire 90 % dans certains pays, comme le Chili, la Turquie et le Venezuela. S’il peut encore compter sur l’augmentation du nombre d’internautes pour accroître son influence, le réseau social n°1 au monde aux 901 millions d’inscrits et 526 millions d’actifs doit désormais surtout travailler à garder et monétiser ses actuels utilisateurs.Lors du premier trimestre 2012, malgré l’augmentation du nombre d’utilisateurs actifs, Facebook a en effet vu ses résultats financiers reculer. Son chiffre d’affaires a ainsi reculé de 6 % sur trois mois, ceci du fait de la chute du chiffre d’affaires publicitaire. Son bénéfice net a aussi diminué, ce qui ne devrait pas rassurer les investisseurs.