Le Plan de Départ Volontaire (PDV), qui semble désormais être un acquis chez SFR, concernera-t-il 3 %, 5 %, 7 % voire 8 % de ses effectifs ? À ce jour, l’opérateur le plus durement touché par l’arrivée de Free Mobile compte environ 10 000 collaborateurs, dont 5,5 % d’alternants. Or alors que la CFDT tablait le mois dernier sur au moins 500 départs soit 5 % de l’effectif de SFR, voilà que Stratégie parle de 700 à 800 emplois en jeu. Selon nos propres informations, l'objectif de SFR serait même de se séparer de 10 % de son effectif, soit environ 1000 départs.
« La position de l’entreprise arcboutée sur la préservation de sa marge au détriment de l’innovation et de la qualité de service (SFR a perdu sa place de premier réseau mobile et de premier service client) est en grande partie responsable des contre-performances qu'elle enregistre » résumait la CFDT le mois dernier. « Ce Plan de Sauvegarde de l’Emploi s’Il devait être mis en œuvre ne serait alors qu’un instrument de communication en direction des marchés. »
Selon nos sources internes à SFR, dès mars/avril, les dirigeants n’ont pas caché que « les temps allaient être durs ». Le nombre de prestataires a été réduit, « surtout ceux en Assistance Technique » et les postes de CDD n’ont pas été renouvelés. « Si la situation perdure jusqu'à la fin de l'année, nous pressentons un PSE (plan de sauvegarde pour l'emploi) » nous affirmait ainsi déjà l’une de nos sources il y a plus de deux mois.
Son officialisation pourrait quoi qu’il en soit être réalisée sous peu, d’autant que Michel Combes, le futur PDG de SFR, prendra son poste le 1er août prochain. Son remplaçant intérimaire, Jean-Bernard Lévy, accessoirement PDG de la maison-mère Vivendi, pourrait cependant ne pas attendre l’arrivée de Michel Combes dans un mois et demi et amorcer ce PSE/PDV dès le début de l’été à en croire Stratégie.

Un plan de départ volontaire sans justification pour la CFDT
Si officiellement, il n’y a aucun PDV, ni de PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi), pour la CFDT, depuis le mois de mai, cela ne fait aucun doute, des départs sont bien prévus. Selon le syndicat, ce plan, qui « ne se justifie absolument pas », sera mis en place d’ici la fin de l’année. « Il ne permettrait même pas de protéger la marge de l’entreprise puisque la masse salariale représente moins de 5 % du chiffre d’affaire » notait le syndicat.« La position de l’entreprise arcboutée sur la préservation de sa marge au détriment de l’innovation et de la qualité de service (SFR a perdu sa place de premier réseau mobile et de premier service client) est en grande partie responsable des contre-performances qu'elle enregistre » résumait la CFDT le mois dernier. « Ce Plan de Sauvegarde de l’Emploi s’Il devait être mis en œuvre ne serait alors qu’un instrument de communication en direction des marchés. »
500 millions d'euros d'économie
Nié par SFR, ce PSE, qui au final sera plutôt donc un PDV (plan de départ volontaire), devrait selon Stratégie être officiellement dévoilé d’ici quelques jours. Le but pour la société au carré rouge est d’économiser environ 500 millions d’euros, en partie grâce à ces départs, la société comptant réaliser des économies dans d’autres secteurs.Selon nos sources internes à SFR, dès mars/avril, les dirigeants n’ont pas caché que « les temps allaient être durs ». Le nombre de prestataires a été réduit, « surtout ceux en Assistance Technique » et les postes de CDD n’ont pas été renouvelés. « Si la situation perdure jusqu'à la fin de l'année, nous pressentons un PSE (plan de sauvegarde pour l'emploi) » nous affirmait ainsi déjà l’une de nos sources il y a plus de deux mois.
Jusuqu'à 1000 emplois en jeu
Encore à l’état de probabilité à cette époque, l’idée de licenciements importants chez SFR devient de plus en plus concrète. « L'objectif du PDV serait de gagner environ 10 % de collaborateurs en moins » nous a confié aujourd'hui une source interne.Son officialisation pourrait quoi qu’il en soit être réalisée sous peu, d’autant que Michel Combes, le futur PDG de SFR, prendra son poste le 1er août prochain. Son remplaçant intérimaire, Jean-Bernard Lévy, accessoirement PDG de la maison-mère Vivendi, pourrait cependant ne pas attendre l’arrivée de Michel Combes dans un mois et demi et amorcer ce PSE/PDV dès le début de l’été à en croire Stratégie.