La Hadopi sera présente lors de la prochaine édition de Kidexpo, « le grand rendez-vous familial de la fin d’année » organisé du samedi 27 octobre au mardi 30 octobre 2012 à Paris à la Porte de Versailles. Un endroit stratégique pour inculquer les bonnes pratiques dans le cliqué-acheté sur Internet chez les plus jeunes, ceux qui n’ont peut-être pas encore le réflexe P2P ou direct download.
Petites filles et petits garçons, sachez que « les organisateurs attendent 150 000 visiteurs dont 15 000 professionnels, principalement issus de la communauté éducative » annonce le communiqué officiel. Cette année, entre les jeux de société, les petites filles seront aussi « les vedettes de cette nouvelle édition de KIDEXPO ! » car « pour la première fois un pôle d’animations leur est spécialement dédié et de nombreuses surprises les attendent ».
Cette action d’éducation citoyenne à la propriété intellectuelle avait été organisée par :
Et justement, l'un des chapitres concerne la jeunesse. « le prestataire (…) devra prendre en compte plus particulièrement la sensibilisation des jeunes ». Comment ? « L'HADOPI aura à mettre en place de concert avec les services spécialisés du Ministère de l'Éducation nationale et du ministère de la Culture et de la Communication, un programme de sensibilisation des élèves aux dangers pour la création que comporte l'appropriation illicite d'œuvres protégées par les droits d'auteurs et les droits voisins. Ce programme mettra parallèlement en évidence l'existence d'une offre légale dont la richesse va croissant. »
Le cahier des clauses techniques (p.4) note que « comme il est essentiel de faire ressortir le lien entre création artistique et téléchargement, cette information aura lieu d'ordinaire dans le cadre de l'enseignement artistique. Les collégiens préparant le B2i, Brevet Informatique et Internet, recevront également, de la part d'enseignants préalablement sensibilisés, une information sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d'œuvres culturelles pour la création et sur l'existence de l'offre légale. »
Petites filles et petits garçons, sachez que « les organisateurs attendent 150 000 visiteurs dont 15 000 professionnels, principalement issus de la communauté éducative » annonce le communiqué officiel. Cette année, entre les jeux de société, les petites filles seront aussi « les vedettes de cette nouvelle édition de KIDEXPO ! » car « pour la première fois un pôle d’animations leur est spécialement dédié et de nombreuses surprises les attendent ».
6 euros pour se faire (notamment) sensibiliser
L’une n’est pas encore listée parmi les exposants du salon. C’est l’arrivée de la Hadopi. Selon Numérama, la Hadopi vient de contacter les sites labellisés PUR pour leur faire savoir dans un courrier qu’elle « a l'intention de proposer un stand dédié à la sensibilisation au droit d’auteur, aux métiers de la création et aux plateformes de contenus culturels sur internet, en partenariat avec les professionnels. » Et la Rue de Texel de leur proposer de « construire, ensemble, des outils communs adaptés à ce public et faire la promotion de l’offre légale ». L’entrée à ce salon dédié aux enfants est facturée 6 € pour les jeunes de 4 à 14 ans, 12 euros par adulte qui pourront ainsi se voir inculquer le cliquer-civiliser plutôt que le copier-coller.Marie-Françoise Marais à Cannes
Ce rendez-vous n’est pas une grande première pour la Hadopi qui a plusieurs fois manifesté son intérêt pour les digital native. Début janvier, Marie-Françoise Marais, présidente de l'Hadopi avait par exemple participé à une journée de sensibilisation des lycéens à Cannes. Une ville symbolique, puisque son maire est le député Bernard Brochand, également Président du Comité National Anti-Contrefaçon. « S’inscrivant dans une volonté de pédagogie et d’explication, ce déplacement avait pour objectif de sensibiliser les jeunes et équipes pédagogiques aux missions prévues par la loi et aux enjeux soulevés par les nouveaux usages culturels à l’ère numérique. »Cette action d’éducation citoyenne à la propriété intellectuelle avait été organisée par :
- L’académie de Nice,
- Le Conseil départemental de l'accès au droit des Alpes-Maritimes
- La Hadopi
- La SACEM
- Le Centre National de Création Musicale (CIRM),
- Le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de l’académie de Nice
- l’Agence régionale des arts du spectacle (ARCADE)
- Le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP),
- La Maison des jeunes et de la culture maison pour tous, MJC Picaud de Cannes
Un plan comm' orchestré par un appel d'offres
En décembre 2009, nous révélions l’existence d’un appel d’offres lancé par la Hadopi intitulé « conseils et réalisations des actions de communication et de sensibilisation de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet ». En fait, cet appel organisait tout le futur plan comm' de la Hadopi.Et justement, l'un des chapitres concerne la jeunesse. « le prestataire (…) devra prendre en compte plus particulièrement la sensibilisation des jeunes ». Comment ? « L'HADOPI aura à mettre en place de concert avec les services spécialisés du Ministère de l'Éducation nationale et du ministère de la Culture et de la Communication, un programme de sensibilisation des élèves aux dangers pour la création que comporte l'appropriation illicite d'œuvres protégées par les droits d'auteurs et les droits voisins. Ce programme mettra parallèlement en évidence l'existence d'une offre légale dont la richesse va croissant. »
Le cahier des clauses techniques (p.4) note que « comme il est essentiel de faire ressortir le lien entre création artistique et téléchargement, cette information aura lieu d'ordinaire dans le cadre de l'enseignement artistique. Les collégiens préparant le B2i, Brevet Informatique et Internet, recevront également, de la part d'enseignants préalablement sensibilisés, une information sur les dangers du téléchargement et de la mise à disposition illicites d'œuvres culturelles pour la création et sur l'existence de l'offre légale. »