« Sur tweeter il y a beaucoup de lâches qui insultent cachés derrière leur anonymat ce qui me conforte dans l'idée qu'il faudrait l'interdire ». Nouveau coup de sang de Nadine Morano contre l’anonymat.
Plutôt que de passer l'éponge, ou intenter une action en diffamation ou injure, l'ancienne ministre prône à nouveau l'interdiction de l'anonymat sur le réseau social, comme elle l'avait déjà fait le 25 décembre 2011. Elle déclarait alors « j'aime bien quand les twittos mettent leur photo c'est sympa ! On voit à qui on s'adresse. L'anonymat c'est superficiel et pas courageux ». Ce tweet ne visait évidemment pas le pseudo @fdebauce, derrière lequel tapotait, sous pseudo, un certain Fillon François, démasqué un 11 décembre.
Ce n’est en tout cas pas la première fois que l’anonymat en ligne agace ou inquiète dans les rangs de l'UMP. En mai 2010, le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson déposait une proposition de loi « tendant à faciliter l'identification des éditeurs de sites de communication en ligne et en particulier des « blogueurs » professionnels et non professionnels ». L’objectif ? « Protéger les éventuelles victimes de propos inexacts, mensongers ou diffamations ». Comment ? La proposition voulait assimiler « l'éditeur non professionnel au directeur de la publication », ce qui aurait contraint l’utilisateur de Facebook, OverBlog, etc. de tenir à disposition ses données d’identification (nom, prénom, domicile et numéro de téléphone) et son adresse email.
Un mois plus tard, André Wojciechowski, autre député UMP (toujours) de Moselle, dénonçait « les dérives de l’anonymat » sur le Net : « L'évolution constante des réseaux proposés sur le web incite les internautes à communiquer de plus en plus ouvertement sur des sites de discussion. Le couvert d'un certain anonymat laisse s'installer un régime de liberté de parole qui va à l'encontre du droit et occasionne quelques fois des écrits qui peuvent être considérés comme diffamatoires. Afin de rendre plus responsables les utilisateurs du dialogue sur Internet, il lui demande si le gouvernement envisage de proposer l'instauration de la personnalisation des messageries Internet par l'obligation de déclarer sa véritable identité. »
À cette question parlementaire, NKM, secrétaire à l’Économie numérique, répondait que la mesure serait inopportune et inefficace. « Elle entrerait en conflit avec la liberté d'expression. Pour donner un exemple, un blogueur n'osera plus donner son avis sur la politique de son entreprise ou sur celle du gouvernement, surtout s'il est fonctionnaire. » De plus, « obliger les internautes à publier leur identité ne les empêcherait pas de mentir s'ils le souhaitent, sauf à contraindre chaque internaute à détenir et à utiliser systématiquement des outils de preuve d'identité, comme va le faire la Chine ».
Plutôt que de passer l'éponge, ou intenter une action en diffamation ou injure, l'ancienne ministre prône à nouveau l'interdiction de l'anonymat sur le réseau social, comme elle l'avait déjà fait le 25 décembre 2011. Elle déclarait alors « j'aime bien quand les twittos mettent leur photo c'est sympa ! On voit à qui on s'adresse. L'anonymat c'est superficiel et pas courageux ». Ce tweet ne visait évidemment pas le pseudo @fdebauce, derrière lequel tapotait, sous pseudo, un certain Fillon François, démasqué un 11 décembre.
Ce n’est en tout cas pas la première fois que l’anonymat en ligne agace ou inquiète dans les rangs de l'UMP. En mai 2010, le sénateur de Moselle Jean-Louis Masson déposait une proposition de loi « tendant à faciliter l'identification des éditeurs de sites de communication en ligne et en particulier des « blogueurs » professionnels et non professionnels ». L’objectif ? « Protéger les éventuelles victimes de propos inexacts, mensongers ou diffamations ». Comment ? La proposition voulait assimiler « l'éditeur non professionnel au directeur de la publication », ce qui aurait contraint l’utilisateur de Facebook, OverBlog, etc. de tenir à disposition ses données d’identification (nom, prénom, domicile et numéro de téléphone) et son adresse email.
Un mois plus tard, André Wojciechowski, autre député UMP (toujours) de Moselle, dénonçait « les dérives de l’anonymat » sur le Net : « L'évolution constante des réseaux proposés sur le web incite les internautes à communiquer de plus en plus ouvertement sur des sites de discussion. Le couvert d'un certain anonymat laisse s'installer un régime de liberté de parole qui va à l'encontre du droit et occasionne quelques fois des écrits qui peuvent être considérés comme diffamatoires. Afin de rendre plus responsables les utilisateurs du dialogue sur Internet, il lui demande si le gouvernement envisage de proposer l'instauration de la personnalisation des messageries Internet par l'obligation de déclarer sa véritable identité. »
À cette question parlementaire, NKM, secrétaire à l’Économie numérique, répondait que la mesure serait inopportune et inefficace. « Elle entrerait en conflit avec la liberté d'expression. Pour donner un exemple, un blogueur n'osera plus donner son avis sur la politique de son entreprise ou sur celle du gouvernement, surtout s'il est fonctionnaire. » De plus, « obliger les internautes à publier leur identité ne les empêcherait pas de mentir s'ils le souhaitent, sauf à contraindre chaque internaute à détenir et à utiliser systématiquement des outils de preuve d'identité, comme va le faire la Chine ».