Mise à jour : Bouygues Télécom a tenu à s'expliquer sur cette polémique. L'opérateur précise ainsi que « les propos tenus ont été maladroits et ne reflètent pas les offres actuelles de Bouygues Telecom qui ne distinguent pas le surf internet et l’email. Une première analyse du dossier montre qu’un montant hors forfait aurait été généré suite à l’utilisation de la data à l’étranger. Nous rappelons que la tarification de nos offres est différente selon un usage en France Métropolitaine ou à l’étranger, et que l’Internet et l’email sont traités de la même manière. »
« Internet et les mails sont 2 choses distinctes, que vous le vouliez ou non :-) Changez de forfait vers les nouvelles offres alors ». La petite réponse est signée Bouygues Télécom. Elle a été adressée par l’opérateur à un étudiant qui avait le culot de se plaindre d’un forfait maison…
Le petit conseil commercial vient du même opérateur qui a dévoilé voilà peu des forfaits pro intégrant l’ « Internet prioritaire ». Ce témoignage des forfaits internet-illimités-mais-limités a évidemment inspiré plusieurs tweets :
Et il est aussi l'occasion de revenir sur un sujet qui aurait dû être purgé depuis plusieurs mois maintenant...
Un texte de loi, aujourd’hui abandonné dans les faits, avait été un temps défendu à l’Assemblée et au Sénat. Il visait justement à interdire de parler d’« internet » mobile le simple fait de n’offrir qu’un simple accès au web (non au P2P, à la VoIP, ou à d’autres canaux). Il encadrait également le terme « illimitée » en présence de limite en volume ou dans le temps
Le secrétaire d’État chargé du commerce Frédéric Lefebvre avait cependant combattu ces restrictions, prenant ainsi la défense des opérateurs. Devant les parlementaires, la majorité jugeait la démarche finalement inutile puisque le Centre national de la Consommation – que Lefebvre présidait - avait récemment inscrit dans le marbre plusieurs engagements des opérateurs (voir ce PDF).
Ainsi, depuis le 1er mai, « le terme « illimité » ne sera plus utilisé (...) pour les services mobiles dès lors qu'ils comportent des limitations et des restrictions autres que celles qui sont prévues pour des exceptions ciblées. Ainsi, quand une réduction de débit est appliquée au-delà d'un seuil de données échangées, ou quand la voix sur large bande et les groupes de nouvelles sont exclus, l'offre ne sera plus qualifiée d'« Internet illimité » ».
Les opérateurs se sont engagés toujours depuis le 1er mai 2012 à ne plus utiliser « internet illimité » pour qualifier un service d’accès à l’internet mobile « si certains usages comme la voix sur large bande (VoIP) ou les « groupes de nouvelles » (newsgroups) sont interdits ou facturés à part ». L’expression d’ « Internet », elle, n'est cependant pas régulée par le document, alors que les opérateurs continuent à l'utiliser même s’ils n’offrent que des de bouts de net.
« Internet et les mails sont 2 choses distinctes, que vous le vouliez ou non :-) Changez de forfait vers les nouvelles offres alors ». La petite réponse est signée Bouygues Télécom. Elle a été adressée par l’opérateur à un étudiant qui avait le culot de se plaindre d’un forfait maison…
Le petit conseil commercial vient du même opérateur qui a dévoilé voilà peu des forfaits pro intégrant l’ « Internet prioritaire ». Ce témoignage des forfaits internet-illimités-mais-limités a évidemment inspiré plusieurs tweets :
Et il est aussi l'occasion de revenir sur un sujet qui aurait dû être purgé depuis plusieurs mois maintenant...
Un texte de loi, aujourd’hui abandonné dans les faits, avait été un temps défendu à l’Assemblée et au Sénat. Il visait justement à interdire de parler d’« internet » mobile le simple fait de n’offrir qu’un simple accès au web (non au P2P, à la VoIP, ou à d’autres canaux). Il encadrait également le terme « illimitée » en présence de limite en volume ou dans le temps
Le secrétaire d’État chargé du commerce Frédéric Lefebvre avait cependant combattu ces restrictions, prenant ainsi la défense des opérateurs. Devant les parlementaires, la majorité jugeait la démarche finalement inutile puisque le Centre national de la Consommation – que Lefebvre présidait - avait récemment inscrit dans le marbre plusieurs engagements des opérateurs (voir ce PDF).
Ainsi, depuis le 1er mai, « le terme « illimité » ne sera plus utilisé (...) pour les services mobiles dès lors qu'ils comportent des limitations et des restrictions autres que celles qui sont prévues pour des exceptions ciblées. Ainsi, quand une réduction de débit est appliquée au-delà d'un seuil de données échangées, ou quand la voix sur large bande et les groupes de nouvelles sont exclus, l'offre ne sera plus qualifiée d'« Internet illimité » ».
Les opérateurs se sont engagés toujours depuis le 1er mai 2012 à ne plus utiliser « internet illimité » pour qualifier un service d’accès à l’internet mobile « si certains usages comme la voix sur large bande (VoIP) ou les « groupes de nouvelles » (newsgroups) sont interdits ou facturés à part ». L’expression d’ « Internet », elle, n'est cependant pas régulée par le document, alors que les opérateurs continuent à l'utiliser même s’ils n’offrent que des de bouts de net.