SOS Racisme, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) viennent d’assigner Google en référé. Les trois associations demandent notamment à la justice d’interdire les suggestions automatiques entre le terme « juif » et le nom de personnes dans le cadre des recherches opérées via le moteur de recherche le plus populaire de France.
Depuis quelques années, la fonctionnalité d’autocomplétion Google Suggest permet effectivement à Google de suggérer automatiquement plusieurs termes de recherches au fur et à mesure qu’un utilisateur saisit une requête. Cette série de propositions est issue de l’alchimie entre des algorithmes du moteur et la popularité des recherches des utilisateurs.
Dans un communiqué, l’UEJF a regretté que « le terme « juif » [soit] souvent proposé par Google Suggest lorsqu’une recherche est faite sur le nom d’une personnalité », ce qui selon l’association « amplifie la pensée antisémite qui présente les Juifs comme détenant le pouvoir en France ». Pour le président de l’UEJF Jonathan Hayoun, « Google alimente les fantasmes sur l’influence des juifs qui seraient partout ».
L’association indique avoir également demandé au tribunal « d’interdire à Google de mettre ou de conserver en mémoire informatisée, sans le consentement exprès des intéressés, des données à caractère personnel qui, directement ou indirectement, font apparaître les origines raciales ou ethniques ». Autrement dit, la demande est double. Il s’agit d’une part de mettre fin à l’affichage de ces associations de termes par Google Suggest, comme le fait déjà la société pour certains mots. D’autre part, les associations voudraient que Google arrête de collecter des informations à caractère personnel, qui permettraient à la société américaine d’établir ces associations, et ce en opposition avec la loi informatique et libertés.
L’un des porte-parole de Google France a réagi en affirmant que les services en question n’étaient « aucunement issus d'un choix éditorial de la part de Google », mais « générés de manière totalement algorithmique, sur la base de critères purement objectifs ». Il n'en demeure pas moins que la firme de Mountain View avait déjà utilisé cette ligne de défense il y a quelques années, sans succès. En mai 2009, Google avait en effet été condamné par le tribunal de commerce de Paris à supprimer l’association du terme « arnaque » à celui d’une entreprise.
Une audience doit avoir lieu ce mercredi 2 mai.
Depuis quelques années, la fonctionnalité d’autocomplétion Google Suggest permet effectivement à Google de suggérer automatiquement plusieurs termes de recherches au fur et à mesure qu’un utilisateur saisit une requête. Cette série de propositions est issue de l’alchimie entre des algorithmes du moteur et la popularité des recherches des utilisateurs.
Dans un communiqué, l’UEJF a regretté que « le terme « juif » [soit] souvent proposé par Google Suggest lorsqu’une recherche est faite sur le nom d’une personnalité », ce qui selon l’association « amplifie la pensée antisémite qui présente les Juifs comme détenant le pouvoir en France ». Pour le président de l’UEJF Jonathan Hayoun, « Google alimente les fantasmes sur l’influence des juifs qui seraient partout ».
L’association indique avoir également demandé au tribunal « d’interdire à Google de mettre ou de conserver en mémoire informatisée, sans le consentement exprès des intéressés, des données à caractère personnel qui, directement ou indirectement, font apparaître les origines raciales ou ethniques ». Autrement dit, la demande est double. Il s’agit d’une part de mettre fin à l’affichage de ces associations de termes par Google Suggest, comme le fait déjà la société pour certains mots. D’autre part, les associations voudraient que Google arrête de collecter des informations à caractère personnel, qui permettraient à la société américaine d’établir ces associations, et ce en opposition avec la loi informatique et libertés.
L’un des porte-parole de Google France a réagi en affirmant que les services en question n’étaient « aucunement issus d'un choix éditorial de la part de Google », mais « générés de manière totalement algorithmique, sur la base de critères purement objectifs ». Il n'en demeure pas moins que la firme de Mountain View avait déjà utilisé cette ligne de défense il y a quelques années, sans succès. En mai 2009, Google avait en effet été condamné par le tribunal de commerce de Paris à supprimer l’association du terme « arnaque » à celui d’une entreprise.
Une audience doit avoir lieu ce mercredi 2 mai.