Regarder le journal TV en streaming, lire la presse en ligne, envoyer des commentaires par e-mails, bloguer, chater… À 3 semaines du premier tour des élections présidentielles, Internet n’y échappe pas : il se politise ! Et vous, y résisterez-vous ?
Sur 43,2 millions d’électeurs en France (chiffres : Insee), seulement 1,7 million de personnes utilisent Internet à des fins politiques (*). Nous sommes bien loin de la mobilisation numérique observée lors des révolutions citoyennes du Printemps arabe. Mais le Web a désormais une place importante dans le débat public. Il connecte les gens entre eux, les réunit, permet de les mobiliser et même de récolter des fonds, aux US.
Surfant sur cette vague, Google vient de lancer le portail « Google élections » en partenariat éditorial avec l'Agence France-Presse (AFP). Après le Sénégal, l’Égypte et les États-Unis, la France est le 4e pays où cette plateforme est lancée, regroupant l'ensemble des actualités et informations sur la campagne électorale en cours et les candidats.
Pensée comme une « boîte à outils » pour que les citoyens internautes se saisissent des enjeux et s’informent de manière ludique, la plateforme est également une belle opération pour les politiques ainsi que l’entreprise de Mountain View. Google peut ainsi mettre en avant ses outils (Google Actualités, YouTube ou encore le balbutiant réseau social Google+) et générer du trafic et donc des revenus publicitaires. Quant aux équipes de campagne, ce nouveau portail leur permet de concentrer la force de frappe pour la mise en avant du contenu dans l’océan du Web.
Reste à voir si les internautes vont utiliser ce nouveau portail. Car pour marcher, ce service devra non seulement attirer l’intérêt des utilisateurs, mais également gagner leur confiance à travers un contenu complet, pertinent, attrayant et… bien éditorialisé. Là réside tout le pari des partenariats éditoriaux avec l’AFP, RFI et France 24.
* D’après les propos de Yves-Marie Cann, Directeur d'études du département Opinion au CSA, intervenu lors d’un débat organisé le mercredi 28 mars 2012 par Google, sur le thème du rôle des outils numériques dans les campagnes électorales, dans le cadre du lancement du portail « Google élections ».
Sur 43,2 millions d’électeurs en France (chiffres : Insee), seulement 1,7 million de personnes utilisent Internet à des fins politiques (*). Nous sommes bien loin de la mobilisation numérique observée lors des révolutions citoyennes du Printemps arabe. Mais le Web a désormais une place importante dans le débat public. Il connecte les gens entre eux, les réunit, permet de les mobiliser et même de récolter des fonds, aux US.
Surfant sur cette vague, Google vient de lancer le portail « Google élections » en partenariat éditorial avec l'Agence France-Presse (AFP). Après le Sénégal, l’Égypte et les États-Unis, la France est le 4e pays où cette plateforme est lancée, regroupant l'ensemble des actualités et informations sur la campagne électorale en cours et les candidats.
Pensée comme une « boîte à outils » pour que les citoyens internautes se saisissent des enjeux et s’informent de manière ludique, la plateforme est également une belle opération pour les politiques ainsi que l’entreprise de Mountain View. Google peut ainsi mettre en avant ses outils (Google Actualités, YouTube ou encore le balbutiant réseau social Google+) et générer du trafic et donc des revenus publicitaires. Quant aux équipes de campagne, ce nouveau portail leur permet de concentrer la force de frappe pour la mise en avant du contenu dans l’océan du Web.
Des thèmes, sans numérique ou culture
Concrètement, une page centrale affiche un flux vidéo sur l’actualité politique. Dans une colonne à gauche, l’internaute peut naviguer en cliquant directement sur le nom de l’un des dix candidats, ou bien sur l’un des liens thématiques (économie, éducation, emploi, environnement, Union européenne, sécurité, société… nous aurions tout de même bien aimé voir apparaître aussi la culture, le numérique !) À droite, ce sont les candidats qui vous parlent. Une colonne vous permet d’aller directement sur le blog du candidat. À l’heure du numérique et de l’information délinéarisée, finie la règle du temps de parole imparti et limité. Maintenant c’est vous qui choisissez ce que vous voulez regarder, savoir, connaître, viraliser.Les résultats égrainés dans Maps
Après le premier tour, les internautes pourront ensuite accéder sur Google Maps à l'intégralité des résultats, jusqu'aux scores des candidats par communes. Et le site restera actif jusqu'à la fin des élections législatives, à la mi-juin.Reste à voir si les internautes vont utiliser ce nouveau portail. Car pour marcher, ce service devra non seulement attirer l’intérêt des utilisateurs, mais également gagner leur confiance à travers un contenu complet, pertinent, attrayant et… bien éditorialisé. Là réside tout le pari des partenariats éditoriaux avec l’AFP, RFI et France 24.
* D’après les propos de Yves-Marie Cann, Directeur d'études du département Opinion au CSA, intervenu lors d’un débat organisé le mercredi 28 mars 2012 par Google, sur le thème du rôle des outils numériques dans les campagnes électorales, dans le cadre du lancement du portail « Google élections ».