Nous avons abordé récemment la bataille qui se préparait en Europe autour d’un nouveau format de carte SIM sur lequel personne ne semblait réellement d’accord. Le format « Nano » a été société allemande Giesecke & Devrient, déjà à l’origine des cartes SIM classiques. Mais l’implémentation du futur standard fait débat sur fond de concurrence exacerbée.
Les Échos rapportent que la réunion prévue cette semaine à l’European Telecommunications Standards Institute (ETSI) à Sofia-Antipolis s’est très mal passée. Étaient réunis les principaux acteurs du secteur de la téléphonie mobile, notamment des constructeurs, des opérateurs et plus globalement tous les partis industriels gravitant autour d’une carte SIM.
Durant cette réunion, on pouvait presque observer un triangle amoureux tragique. Apple veut bien sûr tenter d’imposer sa version de la Nano SIM, mais Nokia fait tout pour bloquer cette ambition. Le Finlandais indique posséder plus de 50 brevets sur les cartes SIM, de quoi bloquer les demandes de la pomme. Mais Nokia rencontre un problème identique de son côté : son format est jugé beaucoup trop proche de la microSIM et est donc bloqué par un consortium comprenant Toshiba, Panasonic et surtout SanDisk. De fait, Nokia a beau être soutenu par RIM et Motorola, la situation est bloquée.
C’est ce blocage très particulier qui a été abordé par un membre de l’ETSI interrogé par les Échos : « Avoir un clash comme celui d'aujourd'hui pour une simple histoire de SIM, cela révèle un conflit bien plus important. On a un acteur dominant, Apple, qui est en train de dominer l'industrie, et ses concurrents en difficulté cherchent à lui mettre des bâtons dans les roues par tous les moyens. L'empêcher de voir son format de SIM être adopté constitue bien sûr un de ces leviers. »
Voilà comment les brevets, dont les firmes vantent les vertus de grands vecteurs de l’innovation, sont utilisés dans un semblant de guerre des tranchées. Chaque belligérant campe sur ses positions et se sert de sa propriété intellectuelle pour enliser ses adversaires.
Les Échos rapportent que la réunion prévue cette semaine à l’European Telecommunications Standards Institute (ETSI) à Sofia-Antipolis s’est très mal passée. Étaient réunis les principaux acteurs du secteur de la téléphonie mobile, notamment des constructeurs, des opérateurs et plus globalement tous les partis industriels gravitant autour d’une carte SIM.
Durant cette réunion, on pouvait presque observer un triangle amoureux tragique. Apple veut bien sûr tenter d’imposer sa version de la Nano SIM, mais Nokia fait tout pour bloquer cette ambition. Le Finlandais indique posséder plus de 50 brevets sur les cartes SIM, de quoi bloquer les demandes de la pomme. Mais Nokia rencontre un problème identique de son côté : son format est jugé beaucoup trop proche de la microSIM et est donc bloqué par un consortium comprenant Toshiba, Panasonic et surtout SanDisk. De fait, Nokia a beau être soutenu par RIM et Motorola, la situation est bloquée.
C’est ce blocage très particulier qui a été abordé par un membre de l’ETSI interrogé par les Échos : « Avoir un clash comme celui d'aujourd'hui pour une simple histoire de SIM, cela révèle un conflit bien plus important. On a un acteur dominant, Apple, qui est en train de dominer l'industrie, et ses concurrents en difficulté cherchent à lui mettre des bâtons dans les roues par tous les moyens. L'empêcher de voir son format de SIM être adopté constitue bien sûr un de ces leviers. »
Voilà comment les brevets, dont les firmes vantent les vertus de grands vecteurs de l’innovation, sont utilisés dans un semblant de guerre des tranchées. Chaque belligérant campe sur ses positions et se sert de sa propriété intellectuelle pour enliser ses adversaires.