Exclusif. Le départ-surprise de Frank Esser, le PDG de SFR, a fait couler beaucoup d’encre ces derniers jours. La nouvelle a d’autant plus étonné que son remplaçant n’a été autre que Jean-Bernard Lévy, le PDG de Vivendi, la maison-mère de SFR. Mais que se cache-t-il derrière ce changement de tête ?
Or si SFR est détenue en majorité par Vivendi, elle était aussi la propriété (à près de 44 %) du britannique Vodafone. Jean-Marie Messier, le PDG de Vivendi à l’époque, a ainsi recruté Frank Esser, sous la pression de Vodafone. Néanmoins, la chanson est aujourd’hui différente. Vivendi a en effet racheté les parts de Vodafone l’an passé.
Frank Esser n’avait donc plus l’appui de Vodafone pour rester au sein de SFR. Il est ainsi plus que probable que son départ était prévu depuis un certain temps. Ce remplacement par Jean-Bernard Lévy a cependant été accéléré pour plusieurs raisons : le recul financier de la division mobile, que ce soit du fait de l’impact de la TVA ou de Free Mobile, l’échec de la Neufbox Évolution, et le très faible recrutement d’abonnés ADSL depuis l’an passé.
Tout semble donc indiquer que Jean-Bernard Lévy ne restera pas le PDG de SFR bien longtemps. Vivendi est certainement à la recherche d’un remplaçant durable pour ce poste.
Cette offre ADSL ne sera disponible qu’une semaine, entre le 2 et 6 avril, et exclusivement sur le Web. « C'est du jamais vu sur toute la gamme » et aucune offre concurrente ne l’égalera. Est-ce de l’exagération de la part de notre source ? Réponse dans quelques jours.
Il n'y a pas que Free Mobile
Imputé à l’arrivée de Free Mobile, ce départ semble-t-il précipité est au final plus complexe que cela nous a confié un employé haut placé de SFR, qui a souhaité garder l’anonymat. L’impact du nouvel opérateur mobile est d’ailleurs assez limité (entre 1 et 2 % des abonnés) et n’est en aucun cas l’unique raison de ce changement de poste.La pression de Vodafone n'est plus
En premier lieu, quelques rappels. Tout d’abord, Frank Esser dirigeait SFR depuis 12 longues années. De nationalité allemande, Frank Esser a travaillé pour Mannesmann, une entreprise locale, jusqu’au jour où Vodafone (en 2000) rachète cette société.Or si SFR est détenue en majorité par Vivendi, elle était aussi la propriété (à près de 44 %) du britannique Vodafone. Jean-Marie Messier, le PDG de Vivendi à l’époque, a ainsi recruté Frank Esser, sous la pression de Vodafone. Néanmoins, la chanson est aujourd’hui différente. Vivendi a en effet racheté les parts de Vodafone l’an passé.
Frank Esser n’avait donc plus l’appui de Vodafone pour rester au sein de SFR. Il est ainsi plus que probable que son départ était prévu depuis un certain temps. Ce remplacement par Jean-Bernard Lévy a cependant été accéléré pour plusieurs raisons : le recul financier de la division mobile, que ce soit du fait de l’impact de la TVA ou de Free Mobile, l’échec de la Neufbox Évolution, et le très faible recrutement d’abonnés ADSL depuis l’an passé.
Une fuite d'information précipite le départ de Frank Esser
Face à ces différents échecs, une réorganisation a donc été décidée par le comité de direction de Vivendi vendredi dernier nous précise notre source. Néanmoins, Frank Esser ne devait pas pour autant quitter la société immédiatement. « Une personne de ce comité a divulgué l'information du départ de Frank Esser ». Ce dernier « ne voulant plus rester, il a précipité son départ suite aux fuites, d'où l'intérim du PDG de Vivendi. »Tout semble donc indiquer que Jean-Bernard Lévy ne restera pas le PDG de SFR bien longtemps. Vivendi est certainement à la recherche d’un remplaçant durable pour ce poste.
Une nouvelle offre ADSL "très agressive"
En attendant, afin de réagir aux mauvais niveaux de recrutement de la société, plusieurs réactions sont attendues. Les détails sont encore minces, mais nous avons appris qu’une offre ADSL « très très agressive » sera dévoilée lundi prochain.Cette offre ADSL ne sera disponible qu’une semaine, entre le 2 et 6 avril, et exclusivement sur le Web. « C'est du jamais vu sur toute la gamme » et aucune offre concurrente ne l’égalera. Est-ce de l’exagération de la part de notre source ? Réponse dans quelques jours.