« Une campagne pour envoyer des milliards à la RIAA et la MPAA ». Sendthemyourmoney.com vient de lancer une initiative pour nourrir à pleine pelletée l’estomac des ayants droit. « La MPAA et la RIAA assurent qu’internet leur vole des milliards de dollars du fait du partage de copies de fichiers. Ils sont prêts à détruire le réseau avec des choses comme SOPA et PIPA dans l’espoir de collecter cet argent »
L’auteur du site s’est inspiré d’un épisode de l’histoire japonaise où un juge avait été saisi par un aubergiste. Celui-ci accusait un pauvre étudiant de vol de fumet lorsqu’il préparait quelques mets délicieux. Plutôt que de rejeter l’affaire, comme lui conseillaient ses collègues, le magistrat accepta de le trancher... par l'absurde. Il a condamné l’étudiant à payer l’odeur de la nourriture avec le son de l’argent. Bling bling. (*)
L’auteur du site internet s’inspire à plein nez de l'épisode pour inciter les internautes à rendre à la MPAA et la RIAA l’argent de ces copies. « RIAA et MPAA considèrent que les copies numériques ont la même valeur que l’original. Voilà qui facilite le remboursement ». Il invite du coup les internautes à numériser ou prendre en photo un billet de banque puis à adresser la copie numérique aux majors de la musique et du cinéma. « Prenez une photo ou scannez une image de votre argent. Envoyez des copies numériques à la MPAA et la RIAA dans la quantité que vous pouvez vous permettre. N'allez pas trop loin. Si vous ne vous pouvez vous permettre que 20 copies, ce sera suffisant. Si assez de personnes contribuent, nous devrions être capables de satisfaire même leurs demandes les plus scandaleuses ».
Bien entendu, la reproduction des billets de banque est généralement interdite dans les législations ou très réglementée. Sendthemyourmoney propose d'ailleurs un billet en ASCII pour les moins fortunés. Bien sûr encore, il faut prendre l’initiative au deuxième ou troisième degré avec un soupçon de mauvaise foi. Considérons qu'elle a surtout la volonté de répondre par l’absurde aux affirmations de l’industrie culturelle. Celle qui depuis la préhistoire numérique assimile copie et vol ou a si souvent considéré qu'un fichier copié était un fichier non vendu.
(*) un lecteur nous souligne que l'épisode est issu de l'histoire de Bretagne, comme le conte Wikipedia France... et non du Japon, comme l'assure Wikipedia US.
L’auteur du site s’est inspiré d’un épisode de l’histoire japonaise où un juge avait été saisi par un aubergiste. Celui-ci accusait un pauvre étudiant de vol de fumet lorsqu’il préparait quelques mets délicieux. Plutôt que de rejeter l’affaire, comme lui conseillaient ses collègues, le magistrat accepta de le trancher... par l'absurde. Il a condamné l’étudiant à payer l’odeur de la nourriture avec le son de l’argent. Bling bling. (*)
L’auteur du site internet s’inspire à plein nez de l'épisode pour inciter les internautes à rendre à la MPAA et la RIAA l’argent de ces copies. « RIAA et MPAA considèrent que les copies numériques ont la même valeur que l’original. Voilà qui facilite le remboursement ». Il invite du coup les internautes à numériser ou prendre en photo un billet de banque puis à adresser la copie numérique aux majors de la musique et du cinéma. « Prenez une photo ou scannez une image de votre argent. Envoyez des copies numériques à la MPAA et la RIAA dans la quantité que vous pouvez vous permettre. N'allez pas trop loin. Si vous ne vous pouvez vous permettre que 20 copies, ce sera suffisant. Si assez de personnes contribuent, nous devrions être capables de satisfaire même leurs demandes les plus scandaleuses ».
Bien entendu, la reproduction des billets de banque est généralement interdite dans les législations ou très réglementée. Sendthemyourmoney propose d'ailleurs un billet en ASCII pour les moins fortunés. Bien sûr encore, il faut prendre l’initiative au deuxième ou troisième degré avec un soupçon de mauvaise foi. Considérons qu'elle a surtout la volonté de répondre par l’absurde aux affirmations de l’industrie culturelle. Celle qui depuis la préhistoire numérique assimile copie et vol ou a si souvent considéré qu'un fichier copié était un fichier non vendu.
(*) un lecteur nous souligne que l'épisode est issu de l'histoire de Bretagne, comme le conte Wikipedia France... et non du Japon, comme l'assure Wikipedia US.