La version 3.3 du noyau Linux a été publiée. Elle contient comme d’habitude de multiples améliorations mais cette mouture se signale surtout par la réintégration de plusieurs modifications en provenance d’Android, donc de Google.
Linuxfr.org a publié la très longue liste des apports du noyau Linux 3.3. On trouve diverses nouveautés comme des améliorations sur le système de fichiers Btrfs, l’ajout du commutateur réseau virtuel Open vSwitch, le remplacement à chaud des disques RAID, un nouveau gestionnaire de surveillance des batteries ou encore le support de l’architecture C6X de Texas Instrument (embarqué).
La partie concernant Android remet sur le tapis la manière dont le code est intégré dans le noyau Linux. Il ne s’agit pas en effet de la première fois que du code était présenté pour intégration. Plusieurs pilotes Android avait en effet failli faire parti du noyau avant d’être rejetés fin 2009 à cause d’un manque de suivi de la part de Google.
Comme l’explique Ars Technica notamment, les développeurs utilisent la branche « staging » du noyau Linux pour présenter du code en vue d’une intégration prochaine. Il s’agit en quelque sorte d’une antichambre dans laquelle les éléments attendent leur maturation car ils ne sont pas jugés assez bons pour la production. En 2009, les pilotes Android faisaient partie de cette branche mais le mainteneur principal, Greg Kroah-Hartman, avait fini par indiquer qu’ils semblaient « abandonnés ».
En novembre 2011, Kroah-Hartman réintègre les pilotes Android dans la branche staging, avec succès cette fois comme en témoigne cette version 3.3. Plusieurs composants sont donc désormais présents :
Comme d’habitude, le nouveau noyau sera déployé progressivement sur les distributions ou dans leurs versions ultérieures.
Linuxfr.org a publié la très longue liste des apports du noyau Linux 3.3. On trouve diverses nouveautés comme des améliorations sur le système de fichiers Btrfs, l’ajout du commutateur réseau virtuel Open vSwitch, le remplacement à chaud des disques RAID, un nouveau gestionnaire de surveillance des batteries ou encore le support de l’architecture C6X de Texas Instrument (embarqué).
La partie concernant Android remet sur le tapis la manière dont le code est intégré dans le noyau Linux. Il ne s’agit pas en effet de la première fois que du code était présenté pour intégration. Plusieurs pilotes Android avait en effet failli faire parti du noyau avant d’être rejetés fin 2009 à cause d’un manque de suivi de la part de Google.
Comme l’explique Ars Technica notamment, les développeurs utilisent la branche « staging » du noyau Linux pour présenter du code en vue d’une intégration prochaine. Il s’agit en quelque sorte d’une antichambre dans laquelle les éléments attendent leur maturation car ils ne sont pas jugés assez bons pour la production. En 2009, les pilotes Android faisaient partie de cette branche mais le mainteneur principal, Greg Kroah-Hartman, avait fini par indiquer qu’ils semblaient « abandonnés ».
En novembre 2011, Kroah-Hartman réintègre les pilotes Android dans la branche staging, avec succès cette fois comme en témoigne cette version 3.3. Plusieurs composants sont donc désormais présents :
- Ashmem (Android shared memory), un mécanisme de partage de la mémoire vive
- Binder, qui permet la communication entre les processus
- Logger, une infrastructure de log
- Le mécanisme « low memory killer » qui permet de faire le ménage dans les processus quand la mémoire vient à manquer
Comme d’habitude, le nouveau noyau sera déployé progressivement sur les distributions ou dans leurs versions ultérieures.