Entre les récentes arrivées sur son sol du Kindle d’Amazon et du Kobo chez la Fnac, et la prochaine disponibilité de l’Ebooks Store de Google, la France vit un bouleversement important dans le secteur du livre électronique. Un baromètre SOFIA/SNE/SGDL réalisé par Opinionway ces dernières semaines afin d'être dévoilé lors du Salon du Livre à Paris révèle que seulement 5 % des sondés ont déjà lu un livre numérique, et à peine 2 % ont lu ce livre en intégralité. Et parmi les 95 % n’en ayant pas lu, 90 % « n’envisagent pas de le faire ».
Et « preuve » que les lecteurs d’œuvres numériques sont des lecteurs plus importants que la moyenne, seulement 45 % des « non lecteurs de livres numériques » ont lu un livre papier il y a un moins d’un mois, soit 20 points de moins que les autres lecteurs.
Et histoire d’enfoncer le clou, le sondage montre que 26 % des lecteurs « numériques » dévorent plus de 20 livres papiers par an et 12 % plus de 20 livres numériques par an. Ceux non réceptifs au numérique ne sont seulement que 16 % à croquer plus de 20 livres imprimés par an. Les lecteurs « potentiels » de livres numériques affichent d’ailleurs un pourcentage très proche (27 %) des actuels lecteurs de numérique.
Enfin, le numérique semble pousser à la lecture, dès lors que 65 des sondés ont estimé lire autant qu’avant depuis qu’ils se sont mis au numérique, tandis que 11 % ont affirmé moins lire et 24 % lire bien plus. Des pourcentages entre plus et moins qui s’inversent toutefois en terme de dépenses, puisqu’ils sont 10 % à acheter plus et 23 % moins (et 66 % autant).
De gros lecteurs
Opinionway s’est alors intéressé aux si rares lecteurs de livres numériques. 505 d’entre eux ont ainsi été spécifiquement questionnés. Nous apprenons que 65 % des lecteurs d’ebooks ont lu un livre imprimé il y a moins d’un mois, et 49 % un livre numérique. Les deux supports cohabitent donc parfaitement pour le moment parmi ces lecteurs.Et « preuve » que les lecteurs d’œuvres numériques sont des lecteurs plus importants que la moyenne, seulement 45 % des « non lecteurs de livres numériques » ont lu un livre papier il y a un moins d’un mois, soit 20 points de moins que les autres lecteurs.
Et histoire d’enfoncer le clou, le sondage montre que 26 % des lecteurs « numériques » dévorent plus de 20 livres papiers par an et 12 % plus de 20 livres numériques par an. Ceux non réceptifs au numérique ne sont seulement que 16 % à croquer plus de 20 livres imprimés par an. Les lecteurs « potentiels » de livres numériques affichent d’ailleurs un pourcentage très proche (27 %) des actuels lecteurs de numérique.
Le libre de droit plébiscité
Le budget en numérique reste par contre dérisoire par rapport à l’imprimé. Parmi les 505 sondés lecteurs de numérique, 49 % dépensent ainsi plus de 100 euros dans le papier, alors qu’ils sont 15 % à dépenser une telle somme minimale dans le numérique. Une différence importante de budget qui s’explique simplement : 42 % des livres lus en numérique sont gratuits, et 27 % coûtent moins de 8 euros.Enfin, le numérique semble pousser à la lecture, dès lors que 65 des sondés ont estimé lire autant qu’avant depuis qu’ils se sont mis au numérique, tandis que 11 % ont affirmé moins lire et 24 % lire bien plus. Des pourcentages entre plus et moins qui s’inversent toutefois en terme de dépenses, puisqu’ils sont 10 % à acheter plus et 23 % moins (et 66 % autant).