C’est une histoire « amusante » qui oppose le FBI à un smartphone sous Android. L’objet en question a été relevé au cours d’une perquisition et résiste depuis aux tentatives d’intrusion du Bureau.
Le téléphone appartenait à un homme bien particulier, nommé Dante Dears, récidiviste dans l’organisation d’un réseau de prostitution téléphonique. Plusieurs fois incarcéré, il est retombé dans ses vieux travers à chaque sortie de prison. Lors de la dernière, en mai 2011, il était affublé d’un bracelet GPS et avait pour instruction de rester chez lui. Il a néanmoins utilisé son téléphone pour reprendre ses activités.
Averti par une source, le FBI a appris que Dears prenait des appels débouchant sur l’arrivée d’au moins une femme à son domicile pour lui remettre de l’argent. Certains détails de l’activité de prostitution étaient également discutés et une partie de l’organisation se réglait par SMS. Placé sous surveillance physique, Dears a plus tard dû faire face à la réalité, bien qu’il ait argué en premier lieu que le téléphone appartenait à sa sœur.
Le smartphone en question est un Exhibit II de Samsung sous Android. Une fois en sa possession, le FBI a voulu accéder à certaines informations : les détails de son compte, les emails, SMS, les pages web visitées, les recherches effectuées et ainsi de suite. Seulement voilà : impossible d’entrer dans le téléphone. Pourquoi ? Parce qu’Android permet de définir un mot de passe visuel sous la forme de plusieurs points à relier par un geste tactile, et le FBI n’est pas arrivé à trouver la solution. Au bout de plusieurs essais infructueux, Android demande de se connecter avec le compte Google.
Une requête a donc été déposée devant un tribunal et un juge a donné l’autorisation au FBI de questionner directement Google. La firme a obtempéré et va donc travailler sur la question pour donner au Bureau les informations souhaitées. La requête aurait par ailleurs dû rester secrète, mais a été découverte par le chercheur en sécurité Christopher Soghoian.
Mais la morale de l’histoire, qui peut faire sourire, est que le FBI n’aura pas réussi à pénétrer la première défense d’Android. Un constat qui devrait rassurer les utilisateurs du système.

Le téléphone appartenait à un homme bien particulier, nommé Dante Dears, récidiviste dans l’organisation d’un réseau de prostitution téléphonique. Plusieurs fois incarcéré, il est retombé dans ses vieux travers à chaque sortie de prison. Lors de la dernière, en mai 2011, il était affublé d’un bracelet GPS et avait pour instruction de rester chez lui. Il a néanmoins utilisé son téléphone pour reprendre ses activités.
Averti par une source, le FBI a appris que Dears prenait des appels débouchant sur l’arrivée d’au moins une femme à son domicile pour lui remettre de l’argent. Certains détails de l’activité de prostitution étaient également discutés et une partie de l’organisation se réglait par SMS. Placé sous surveillance physique, Dears a plus tard dû faire face à la réalité, bien qu’il ait argué en premier lieu que le téléphone appartenait à sa sœur.
Le smartphone en question est un Exhibit II de Samsung sous Android. Une fois en sa possession, le FBI a voulu accéder à certaines informations : les détails de son compte, les emails, SMS, les pages web visitées, les recherches effectuées et ainsi de suite. Seulement voilà : impossible d’entrer dans le téléphone. Pourquoi ? Parce qu’Android permet de définir un mot de passe visuel sous la forme de plusieurs points à relier par un geste tactile, et le FBI n’est pas arrivé à trouver la solution. Au bout de plusieurs essais infructueux, Android demande de se connecter avec le compte Google.
Une requête a donc été déposée devant un tribunal et un juge a donné l’autorisation au FBI de questionner directement Google. La firme a obtempéré et va donc travailler sur la question pour donner au Bureau les informations souhaitées. La requête aurait par ailleurs dû rester secrète, mais a été découverte par le chercheur en sécurité Christopher Soghoian.
Mais la morale de l’histoire, qui peut faire sourire, est que le FBI n’aura pas réussi à pénétrer la première défense d’Android. Un constat qui devrait rassurer les utilisateurs du système.