Pour la plupart des internautes occidentaux – c’est un peu moins vrai en Asie par exemple – rechercher sur le web est simple : aller sur Google et cliquer sur les résultats qui nous semblent les plus appropriés. Néanmoins, ces dernières années, les moteurs de recherche proposent désormais aux internautes de répondre eux-mêmes à leurs questions. Encore peu poussé sur Google, contrairement à Bing ou encore DuckDuckGo, ce système pourrait se généraliser sur le moteur de recherche n°1 au monde.
À ce jour, Google répond déjà directement à certains types de questions. Par exemple, le moteur de recherche est capable de calculer le résultat de (8,7 x 10^5) / 2,3, de la conversion de 10 $ en €, mais aussi de vous donner la météo à Marseille, les séances de cinéma à Perpignan, ou encore la valeur de l’action de Microsoft en bourse. Google est par contre incapable de répondre à la grande question sur la vie, l’univers et le reste. (sauf en anglais)
Par exemple, sur DuckDuckGo, rechercher Google offre les réponses suivantes, réponses que ne propose pas Google lui-même.
Bing en fait de même à certaines questions, principalement si l’on utilise la version US. Par exemple, Bing répond à la question (en anglais) « Quand aura lieu Thanksgiving en 2014 ? », « Quelle heure est-il ? », ou encore « Quelle est la hauteur du mont Everest ? ».
Cette évolution vers le web sémantique pourrait donc s’accélérer grâce à Google. Reste à connaître les limites d’un tel système.

Inutile d'aller sur un site météo avec Google, poser la question suffit.
Jusqu'à 20 % des recherches concernées ?
La nouvelle est importante et l’impact sur certains sites risque d’être élevé. Selon le Wall Street Journal, qui a dévoilé cette information hier, cette future mise à jour du moteur de recherche pourrait concerner 10 à 20 % des recherches, soit des dizaines de milliards de requêtes par mois.À ce jour, Google répond déjà directement à certains types de questions. Par exemple, le moteur de recherche est capable de calculer le résultat de (8,7 x 10^5) / 2,3, de la conversion de 10 $ en €, mais aussi de vous donner la météo à Marseille, les séances de cinéma à Perpignan, ou encore la valeur de l’action de Microsoft en bourse. Google est par contre incapable de répondre à la grande question sur la vie, l’univers et le reste. (sauf en anglais)
Des réponses à des questions bien plus précises
Google souhaite néanmoins selon le Wall Street Journal aller beaucoup plus loin. Quelles questions trouveront réponses sur Google ? Le journal économique donne comme exemple la question suivante : « Quels sont les 10 plus grands lacs en Californie ? ». Mais bien d’autres informations pourraient être publiées directement sur le moteur, comme le font certains concurrents.Par exemple, sur DuckDuckGo, rechercher Google offre les réponses suivantes, réponses que ne propose pas Google lui-même.

Les nombreuses réponses de DuckDuckGo
Et en intégrant le début des articles de Wikipédia, DuckDuckGo permet en un coup d’œil d’obtenir quelques informations sur une entreprise (Microsoft par exemple), une personnalité historique (René Coty), une voiture (2CV) ou même un objet banal telle qu'une poubelle. Et grâce à Wolfram|Alpha, spécialisé dans la sémantique, il répond bien sûr aussi à des questions comme "Quelle heure est-il ?" (en anglais), "Combien y-a-t-il d'États aux USA ?", etc.Bing en fait de même à certaines questions, principalement si l’on utilise la version US. Par exemple, Bing répond à la question (en anglais) « Quand aura lieu Thanksgiving en 2014 ? », « Quelle heure est-il ? », ou encore « Quelle est la hauteur du mont Everest ? ».
Cette évolution vers le web sémantique pourrait donc s’accélérer grâce à Google. Reste à connaître les limites d’un tel système.