AIM, pour AOL Instant Messenger, est un client de messagerie autant qu’un protocole/réseau pour les discussions en ligne. Il s’agit véritablement d’un des ancêtres du domaine puisque la toute première version de l’application est apparue en mai 97, il y a pratiquement 15 ans. Mais la division d’AOL va mal et vient se voir amputer d’une bonne partie de sa masse salariale.
L’information est révélée par le New York Times. La société AOL a licencié la semaine dernière plus d’une centaine de personnes dont la grande majorité était concentrée dans la section AIM. D’après un ancien employé d’AOL, la division ne serait en fait plus que l’ombre d’elle-même puisqu’elle aurait été « éviscérée ». à l’heure actuelle, elle serait essentiellement constituée de « personnel de support ».
Toujours selon la même personne, ce sont pratiquement « toutes les équipes techniques de la Côte Ouest qui ont été tuées ». Une telle opération de licenciement traduirait ainsi directement la volonté d’AOL de se reconcentrer sur d’autres activités en réduisant les frais sur les divisions qui ne lui rapportent pas assez.
Les clients de messagerie sont en effet nombreux et le protocole AIM peut être utilisé dans la totalité des clients multiprotocoles tels que Pidgin, Trillian, Adium et ainsi de suite. De fait, l’application officielle, qui sert à faire transiter de la publicité, est mise de côté. Des comptes AIM sont en outre régulièrement utilisés sur les Mac car le protocole a été longtemps celui utilisé par défaut dans iChat. Mais, là encore, point de client officiel, et iChat n’affiche aucune publicité.
Dans un email envoyé par AOL au New York Times, la société confirme avoir fait « des changements stratégiques mais difficiles pour mieux aligner nos ressources avec les secteurs clés de croissance ». Il a également été confirmé que le vice-président de la division AIM, Jason Shellen, faisait partie des licenciés, mais le responsable n’a pas souhaité commenter ce départ.
Quels seraient les gains réels d’une telle opération ? Selon deux personnes proches du sujet et interrogées par le New York Times, la division AIM génère environ 50 millions de dollars par an, mais avec un coût opérationnel de 25 millions. Avec la vague de licenciements, ce chiffre devrait diminuer à 2 ou 3 millions, ce qui permettrait de libérer plus de 20 millions de dollars supplémentaires par an.
La question qui reste en suspens pour AOL est simple : le réseau et le client de messagerie AIM vont-ils réellement continuer à évoluer ? Nous avons en tout cas posé la question à la société et attendons actuellement une réponse.
L’information est révélée par le New York Times. La société AOL a licencié la semaine dernière plus d’une centaine de personnes dont la grande majorité était concentrée dans la section AIM. D’après un ancien employé d’AOL, la division ne serait en fait plus que l’ombre d’elle-même puisqu’elle aurait été « éviscérée ». à l’heure actuelle, elle serait essentiellement constituée de « personnel de support ».
Toujours selon la même personne, ce sont pratiquement « toutes les équipes techniques de la Côte Ouest qui ont été tuées ». Une telle opération de licenciement traduirait ainsi directement la volonté d’AOL de se reconcentrer sur d’autres activités en réduisant les frais sur les divisions qui ne lui rapportent pas assez.
Les clients de messagerie sont en effet nombreux et le protocole AIM peut être utilisé dans la totalité des clients multiprotocoles tels que Pidgin, Trillian, Adium et ainsi de suite. De fait, l’application officielle, qui sert à faire transiter de la publicité, est mise de côté. Des comptes AIM sont en outre régulièrement utilisés sur les Mac car le protocole a été longtemps celui utilisé par défaut dans iChat. Mais, là encore, point de client officiel, et iChat n’affiche aucune publicité.
Dans un email envoyé par AOL au New York Times, la société confirme avoir fait « des changements stratégiques mais difficiles pour mieux aligner nos ressources avec les secteurs clés de croissance ». Il a également été confirmé que le vice-président de la division AIM, Jason Shellen, faisait partie des licenciés, mais le responsable n’a pas souhaité commenter ce départ.
Quels seraient les gains réels d’une telle opération ? Selon deux personnes proches du sujet et interrogées par le New York Times, la division AIM génère environ 50 millions de dollars par an, mais avec un coût opérationnel de 25 millions. Avec la vague de licenciements, ce chiffre devrait diminuer à 2 ou 3 millions, ce qui permettrait de libérer plus de 20 millions de dollars supplémentaires par an.
La question qui reste en suspens pour AOL est simple : le réseau et le client de messagerie AIM vont-ils réellement continuer à évoluer ? Nous avons en tout cas posé la question à la société et attendons actuellement une réponse.