Le nouvel iPad présenté la semaine dernière contient une dalle de 9,7 pouces affichant une définition de 2048 par 1536. Le nombre de pixels est quadruplé par rapport aux deux précédents iPad et les applications peuvent ainsi bénéficier d’une précision d’image assez impressionnante. Mais tout a un prix : le poids des applications va clairement grimper en flèche.
Pour qu’une application puisse profiter au maximum de la finesse de l’image, elle va devoir proposer des éléments graphiques dans des résolutions adaptées. Le fonctionnement est identique à celui des jeux vidéo : le degré de détail de l’environnement provient des textures, et plus ces dernières sont précises et de haute résolution, plus leur poids augmente.
Le site The Verge aborde ainsi le cas d’une petite application Twitter nommée Tweetbot, dont la dernière mise à jour a propulsé le poids de 9,8 à 25 Mo. Une taille plus que doublée que l’on retrouve d’ailleurs pour d’autres applications. Le traitement de texte Pages par exemple, dont la version 1.5 pesait précisément 95,1 Mo :
La version 1.6 publiée tout récemment en pèse désormais 269 Mo :
Mais si Pages s’est largement alourdi, ce n’est encore pas le cas le plus symptomatique. D’autres applications Apple ont subi le même traitement :
Bien entendu, la finesse de détail dans les interfaces est clairement un plaisir pour les yeux. Il ne faut pas oublier cependant que seul le dernier iPad peut profiter d’une telle résolution. Or, les mises à jour sont distribuées de manière universelle, sans séparation entre les versions de la tablette. L’utilisateur d’un iPad premier du nom recevra ainsi les 269 Mo de Pages sans tirer parti des nouveaux éléments d’interface : la définition reste dans tous les cas pour lui de 1024 par 768.
Le problème principal de cette augmentation générale est que les espaces de stockage n’ont, eux, pas augmenté. On trouve toujours des versions 16, 32 et 64 Go de l’iPad. De plus, la version 16 Go pourrait être jugée prochainement trop « juste » si le poids des applications continue à être plus que doublé. En outre, l’apparition de jeux prévus pour profiter du 2048 x 1536 va encore accélérer le phénomène.
Le souci de la version 16 Go se présentera aussi à ceux qui utilisent régulièrement l’appareil photo intégré. Le capteur est en effet passé à 5 mégapixels et le poids des photos a donc largement augmenté. En outre, ceux qui voudront utiliser le nouvel iPhoto pour iOS pourraient tout aussi bien se retrouver rapidement à court d’espace s’ils stockent leurs clichés sur la tablette.
En résumé, si l’écran Retina du nouvel iPad est impressionnant par sa définition, il aura un coût réel en termes de poids des applications et donc de temps de téléchargement et de mise à jour. Il s’agit très clairement d’une donnée à prendre en compte lors d’un achat éventuel de la tablette. Pour rappel, cette dernière sera officiellement en vente demain matin à partir de 8h00.
Pour qu’une application puisse profiter au maximum de la finesse de l’image, elle va devoir proposer des éléments graphiques dans des résolutions adaptées. Le fonctionnement est identique à celui des jeux vidéo : le degré de détail de l’environnement provient des textures, et plus ces dernières sont précises et de haute résolution, plus leur poids augmente.
Le site The Verge aborde ainsi le cas d’une petite application Twitter nommée Tweetbot, dont la dernière mise à jour a propulsé le poids de 9,8 à 25 Mo. Une taille plus que doublée que l’on retrouve d’ailleurs pour d’autres applications. Le traitement de texte Pages par exemple, dont la version 1.5 pesait précisément 95,1 Mo :
La version 1.6 publiée tout récemment en pèse désormais 269 Mo :
Mais si Pages s’est largement alourdi, ce n’est encore pas le cas le plus symptomatique. D’autres applications Apple ont subi le même traitement :
- Keynote, de 115 à 327 Mo
- Numbers, de 109 à 283 Mo
- iMovie, de 70 à 404 Mo
Bien entendu, la finesse de détail dans les interfaces est clairement un plaisir pour les yeux. Il ne faut pas oublier cependant que seul le dernier iPad peut profiter d’une telle résolution. Or, les mises à jour sont distribuées de manière universelle, sans séparation entre les versions de la tablette. L’utilisateur d’un iPad premier du nom recevra ainsi les 269 Mo de Pages sans tirer parti des nouveaux éléments d’interface : la définition reste dans tous les cas pour lui de 1024 par 768.
Le problème principal de cette augmentation générale est que les espaces de stockage n’ont, eux, pas augmenté. On trouve toujours des versions 16, 32 et 64 Go de l’iPad. De plus, la version 16 Go pourrait être jugée prochainement trop « juste » si le poids des applications continue à être plus que doublé. En outre, l’apparition de jeux prévus pour profiter du 2048 x 1536 va encore accélérer le phénomène.
Le souci de la version 16 Go se présentera aussi à ceux qui utilisent régulièrement l’appareil photo intégré. Le capteur est en effet passé à 5 mégapixels et le poids des photos a donc largement augmenté. En outre, ceux qui voudront utiliser le nouvel iPhoto pour iOS pourraient tout aussi bien se retrouver rapidement à court d’espace s’ils stockent leurs clichés sur la tablette.
En résumé, si l’écran Retina du nouvel iPad est impressionnant par sa définition, il aura un coût réel en termes de poids des applications et donc de temps de téléchargement et de mise à jour. Il s’agit très clairement d’une donnée à prendre en compte lors d’un achat éventuel de la tablette. Pour rappel, cette dernière sera officiellement en vente demain matin à partir de 8h00.