Les géants France Télécom, Deutsche Telecom, Vodafone, Telecom Italia et Telefonica, les cinq grands opérateurs des pays les plus importants d’Europe, pourraient bien faire l’objet d’une enquête de la Commission européenne.
Les questions posées à ces opérateurs sont pour le moment peu précises, néanmoins, selon le Financial Times et Reuters, le but de la Commission serait de savoir si ces cinq géants se sont rencontrés ces deux dernières années en vue de discuter stratégie.
D’après Reuters, l’Europe s’intéresse aux réunions de ces deux dernières années pour la simple et bonne raison qu’elles se sont multipliées depuis 2010. Face à la montée en puissance de Google et Apple sur le marché, les grands opérateurs ont en effet réfléchi à une possible contre-attaque sur certains services.
Des réunions ont ainsi été organisées officiellement en ce sens. La mise en place du très haut débit (fibre) en Europe a aussi fait l’objet de discussion. Reste à savoir si seuls ces sujets étaient au menu de ces réunions, ou si ces dernières cachaient d’autres desseins.
Stéphane Richard, le PDG d'Orange, devra répondre aux questions de la Commission.
Pas (encore) d'enquête
Pour le moment, cette dernière s’est contentée de poser de simples questions à ces opérateurs, ainsi qu’au GSMA, association représentant près d’un millier d’opérateurs dans le monde, dont la quasi intégralité des opérateurs européens.Les questions posées à ces opérateurs sont pour le moment peu précises, néanmoins, selon le Financial Times et Reuters, le but de la Commission serait de savoir si ces cinq géants se sont rencontrés ces deux dernières années en vue de discuter stratégie.
Une collusion entre les grands opérateurs contre les plus petits concurrents
La situation est claire : des membres de la Commission européenne s’interrogent sur une possible collusion entre les principaux opérateurs du continent. Les récents rapprochements entre France Télécom et son homologue allemand Deutsche Telekom ont certainement mis la puce à l’oreille de la Commission.D’après Reuters, l’Europe s’intéresse aux réunions de ces deux dernières années pour la simple et bonne raison qu’elles se sont multipliées depuis 2010. Face à la montée en puissance de Google et Apple sur le marché, les grands opérateurs ont en effet réfléchi à une possible contre-attaque sur certains services.
Des réunions ont ainsi été organisées officiellement en ce sens. La mise en place du très haut débit (fibre) en Europe a aussi fait l’objet de discussion. Reste à savoir si seuls ces sujets étaient au menu de ces réunions, ou si ces dernières cachaient d’autres desseins.