En janvier dernier, Dell officialisait son XPS 13, le premier Ultrabook de la marque. Hier le constructeur nous conviait à découvrir la bête et... cerise sur le gâteau, nous avons pu repartir avec afin de l'analyser en détail. Si à l'écriture de notre précédente actualité sur le sujet, nous émettions quelques réserves, voici un avis un peu plus nuancé après quelques heures de manipulation qui changent radicalement la donne.
Tout d'abord à cause de sa taille. Cet XPS 13 est un modèle de 13,3 pouces dont le châssis est taillé normalement pour INtégrer une configuration de 11,6 à 12,1 pouces seulement.
Si à l'annonce de la machine, on avait la sensation d'un argument marketing... en voyant le portable, on s'aperçoit rapidement du côté compact de la bête. En effet, pour rappel, ses dimensions sont de 306 x 205 x 6-18 mm (soit un format A4 à peu de chose près) pour un poids de 1,36 kg.
L'arrière de l'écran est, à l'instar des XPS 14z et 15z de la marque, recouvert d'aluminium. La partie inférieure du châssis est quant à elle réalisée en fibre de carbone. Dell nous a indiqué que ce choix avait trois intérêts : la résistance, la légèreté et de bonnes propriétés thermiques. En effet, comme bon nombre d'Ultrabooks, le dessous du châssis fait partie intégrante du système de refroidissement de la machine.
Côté résistance et légèreté, il n'y a qu'à regarder les autres domaines de prédilection de ce matériau pour savoir ce qu'il en est (Formule 1 et compétition sportive en général, pour ne citer que ces deux points). Enfin, un très large évent apporte de l'air sous le dessous de la machine. Celui-ci étant expulsé par la charnière de l'écran.
C'est agréable à l'oeil comme au toucher, un régal. Il faudra voir si cela ne se dégrade pas trop avec le temps, au fur et à mesure de l'utilisation.
Le pavé tactile est particulièrement large et il est dispensé de boutons visibles, si ce n'est une petite barre verticale. Sachez tout de même qu'ils sont bien présents, il suffit d'appuyer dans les coins en bas gauche et à droite pour retrouver les actions de clic gauche et droit de la souris.
Du côté du clavier, comme nous le disions, nous avons affaire à un modèle de type « chiclet », à touches séparées donc, qui est rétroéclairé (un comportement désactivable, ce qui pourra avoir un intérêt comme nous le verrons plus tard).
Dès les premiers caractères, il se laisse manipuler sans broncher. Pas de bruit et plutôt très confortable. Notre esprit chagrin (que d'aucuns appellent notre langue de vipère) ne peut s'empêcher de trouver les flèches de direction un peu trop petites, même si nous avons vu bien pire dans le domaine.
Il nous a d'ailleurs été dit que la prochaine génération (comprendre par là celle qui INtégrera Ivy Bridge) n'aurait plus ce problème.
En effet, le constructeur nous a évoqué l'arrivée d'un écran HD+ (1600 x 900 pixels). Cependant, pour ceux pour qui cette définition serait suffisante, sachez qu'il est plutôt lumineux (annoncé à 350 cd/m²) mais que ses angles de vision sont assez limités, en raison de la dalle TN employée.
Notez enfin qu'il est recouvert de Corning Gorilla Glass, ce qui donne une bonne rigidité d'ensemble, mais provoque forcément des reflets... notamment ceux du clavier rétroéclairé.
Tous deux sont réalisés en aluminium et, contrairement aux Zenbooks d'Asus, ils sont biseautés et ne sont pas du tout saillants. On notera qu'une large LED blanche (10 mm environ) signale l'activité de la machine en façade. Celle-ci vire à l'orange lorsque la capacité de la batterie est sous la barre des 10 %.
Dell embarque une connectivité comprenant du Wi-Fi 802.11n d'Intel compatible WiDi, ainsi qu'un module Bluetooth 3.0 + HS. Au final on ne regrettera donc, une fois de plus, que le choix des constructeurs de ne pas passer systématiquement à 8 Go de mémoire pour de tels produits comme cela peut se faire avec les ordinateurs de bureau.
Nous avons alors discuté assez longuement avec le constructeur sur ce choix obscur, qui là encore, devrait s'améliorer avec la prochaine génération d'XPS 13z basés sur Ivy Bridge, mais nous n'avons pas plus de détails à dévoiler pour le moment.
Mais là où des marques comme Samsung et Asus fournissent quelques accessoires avec leur Ultrabook respectifs, Dell se la joue grand seigneur, comme peut le faire un certain Apple, et n'en fournit juste... aucun.
Notez que nos adjectifs « d'adaptateur des années 80 » ou au « design de Lada » n'ont guère plu au constructeur, il se pourrait d'ailleurs que, là encore, nous ayons le droit à autre chose pour la prochaine génération, ce que nous ne manquerons pas d'analyser en temps voulu.
Mais malgré ses petits défauts çà et là, cette machine nous semble plutôt bien réussie et déclenche en nous... une soudaine envie de craquer. Nous reviendrons plus en détails sur le sujet, quand nous serons rentrés au labo et que nos tests seront plus avancés... afin de voir s'il faudra ou non attendre Ivy.
(l'XPS 13 sur son grand frère l'XPS 15z)
Tout d'abord à cause de sa taille. Cet XPS 13 est un modèle de 13,3 pouces dont le châssis est taillé normalement pour INtégrer une configuration de 11,6 à 12,1 pouces seulement.
Si à l'annonce de la machine, on avait la sensation d'un argument marketing... en voyant le portable, on s'aperçoit rapidement du côté compact de la bête. En effet, pour rappel, ses dimensions sont de 306 x 205 x 6-18 mm (soit un format A4 à peu de chose près) pour un poids de 1,36 kg.
L'arrière de l'écran est, à l'instar des XPS 14z et 15z de la marque, recouvert d'aluminium. La partie inférieure du châssis est quant à elle réalisée en fibre de carbone. Dell nous a indiqué que ce choix avait trois intérêts : la résistance, la légèreté et de bonnes propriétés thermiques. En effet, comme bon nombre d'Ultrabooks, le dessous du châssis fait partie intégrante du système de refroidissement de la machine.
Côté résistance et légèreté, il n'y a qu'à regarder les autres domaines de prédilection de ce matériau pour savoir ce qu'il en est (Formule 1 et compétition sportive en général, pour ne citer que ces deux points). Enfin, un très large évent apporte de l'air sous le dessous de la machine. Celui-ci étant expulsé par la charnière de l'écran.
un clavier « chiclet » rétroéclairé et du « soft touch »
Ouvrons la charnière et passons donc à l'INtérieur de cet XPS 13. Tout d'abord, sachez qu'autour du clavier, Dell a choisi d'opter pour un plastique épais de type « soft touch » de part et d'autre du repose-poignet.C'est agréable à l'oeil comme au toucher, un régal. Il faudra voir si cela ne se dégrade pas trop avec le temps, au fur et à mesure de l'utilisation.
Le pavé tactile est particulièrement large et il est dispensé de boutons visibles, si ce n'est une petite barre verticale. Sachez tout de même qu'ils sont bien présents, il suffit d'appuyer dans les coins en bas gauche et à droite pour retrouver les actions de clic gauche et droit de la souris.
Du côté du clavier, comme nous le disions, nous avons affaire à un modèle de type « chiclet », à touches séparées donc, qui est rétroéclairé (un comportement désactivable, ce qui pourra avoir un intérêt comme nous le verrons plus tard).
Dès les premiers caractères, il se laisse manipuler sans broncher. Pas de bruit et plutôt très confortable. Notre esprit chagrin (que d'aucuns appellent notre langue de vipère) ne peut s'empêcher de trouver les flèches de direction un peu trop petites, même si nous avons vu bien pire dans le domaine.
L'écran et sa définition trop basse
Passons au réel point noir de cet Ultrabook : son écran. En effet, Dell n'INtègre qu'un modèle disposant d'une définition de 1366 x 768 pixels, c'est peu... trop peu. Sachez que, pour en avoir longuement discuté avec nos différents interlocuteurs, ils reconnaissent que celle-ci est effectivement un peu faiblarde.Il nous a d'ailleurs été dit que la prochaine génération (comprendre par là celle qui INtégrera Ivy Bridge) n'aurait plus ce problème.
En effet, le constructeur nous a évoqué l'arrivée d'un écran HD+ (1600 x 900 pixels). Cependant, pour ceux pour qui cette définition serait suffisante, sachez qu'il est plutôt lumineux (annoncé à 350 cd/m²) mais que ses angles de vision sont assez limités, en raison de la dalle TN employée.
Notez enfin qu'il est recouvert de Corning Gorilla Glass, ce qui donne une bonne rigidité d'ensemble, mais provoque forcément des reflets... notamment ceux du clavier rétroéclairé.
Quelques détails de plus
Continuons ce tour d'ensemble par les quelques détails en pagailles au niveau du look de cet XPS 13. Au pied de l'écran par exemple, les deux flancs latéraux se rejoignent sur la charnière. Bonne nouvelle, celle-ci n'est pas la même que sur les XPS 14z et 15z du constructeur (Ouf !).Tous deux sont réalisés en aluminium et, contrairement aux Zenbooks d'Asus, ils sont biseautés et ne sont pas du tout saillants. On notera qu'une large LED blanche (10 mm environ) signale l'activité de la machine en façade. Celle-ci vire à l'orange lorsque la capacité de la batterie est sous la barre des 10 %.
L'INtérieur : Core i7, 4 Go de DDR3 et SSD de 256 Go... what else ?
La configuration que nous avons entre les mains dispose d'un Core i7 2637M (2 coeurs, 1,7 GHz et jusqu'à 2,8 GHz en mode turbo), de 4 Go de mémoire vive ainsi que d'un SSD de 256 Go au format mSATA en provenance de chez Samsung (PM830 pour être précis). Du côté de la carte graphique, c'est bien sûr la HD Graphics 3000 intégrée au CPU qui se charge d'animer l'écran.Dell embarque une connectivité comprenant du Wi-Fi 802.11n d'Intel compatible WiDi, ainsi qu'un module Bluetooth 3.0 + HS. Au final on ne regrettera donc, une fois de plus, que le choix des constructeurs de ne pas passer systématiquement à 8 Go de mémoire pour de tels produits comme cela peut se faire avec les ordinateurs de bureau.
Une connectique a minima. Vive les adaptateurs, mais pas ceux de Dell...
Dernier point négatif de cet Ultrabook : sa connectique. En effet, à vouloir réduire la taille de sa machine au gabarit de 11,6 pouces, Dell s'est aussi enfermé dans le piège habituel : sur cet XPS 13 on ne dénombre qu'un port USB 2.0, un port USB 3.0, une sortie vidéo mini DisplayPort, un jack de 3,5 mm pour le casque et le micro... et c'est tout ! L'absence d'un lecteur de cartes SDXC (ou SDHC) nous semble pour le moins étonnante, et limitera certains.Nous avons alors discuté assez longuement avec le constructeur sur ce choix obscur, qui là encore, devrait s'améliorer avec la prochaine génération d'XPS 13z basés sur Ivy Bridge, mais nous n'avons pas plus de détails à dévoiler pour le moment.
Mais là où des marques comme Samsung et Asus fournissent quelques accessoires avec leur Ultrabook respectifs, Dell se la joue grand seigneur, comme peut le faire un certain Apple, et n'en fournit juste... aucun.
Dell se prend pour Apple : tu veux un accessoire ? OK, sors ta CB !
Attention cependant, ceux vendus sur le site du constructeur ne sont pas tout à fait en harmonie avec la machine... Si cette dernière est plutot dans les tons sombres, les accessoires sont quant à eux d'un blanc assez criant. On retrouve ainsi un convertisseur mini-DP vers VGA, mini-DP vers HDMI, USB 2.0 vers 100 Mbps ou un dock de chez Targus se connectant en USB 3.0 et reproduisant quatre ports USB 3.0, du VGA et du DVI.Notez que nos adjectifs « d'adaptateur des années 80 » ou au « design de Lada » n'ont guère plu au constructeur, il se pourrait d'ailleurs que, là encore, nous ayons le droit à autre chose pour la prochaine génération, ce que nous ne manquerons pas d'analyser en temps voulu.
Tarification et disponibilité
Cet XPS 13 est donc disponible chez Dell depuis quelques heures. On peut voir que trois machines sont proposées entre 999 et 1399 €. On notera aussi au passage la jolie conversion 1 $ = 1 € qu'applique le constructeur et ne nous cachons pas... à la vue de prestation offerte, on ne peut que trouver le tarif un peu trop élevé, même s'il est l'un des rares à être aussi compact pour un modèle de 13,3 pouces.Mais malgré ses petits défauts çà et là, cette machine nous semble plutôt bien réussie et déclenche en nous... une soudaine envie de craquer. Nous reviendrons plus en détails sur le sujet, quand nous serons rentrés au labo et que nos tests seront plus avancés... afin de voir s'il faudra ou non attendre Ivy.