Après quelques années d’accalmie, nous vivons actuellement une nouvelle guerre des brevets. Au début concentrée sur le secteur mobile, avec en tête Apple, Microsoft, Google et ses partenaires (Samsung, Motorola, HTC, etc.), voilà que cette guerre des brevets étend ses ramifications vers le Web. Après Yahoo! accusant Facebook de violer 10 de ses brevets, AOL n’a pas caché avoir lui aussi quelques cordes à son arc.
Et afin d’ôter toute hésitation de votre part, Armstrong a rajouté qu’une stratégie a déjà été pensée pour exploiter son portefeuille de brevets. Disposant de « brevets fondamentaux pour Internet », AOL compte donc bien gagner de nombreux billets verts grâce à son portefeuille.
Aujourd'hui, il ne se passe pas une semaine sans qu’un acteur lié aux smartphones ou aux tablettes n'attaque en justice un concurrent, ou règle à l’amiable un différend, moyennant des sommes parfois très élevées. Il n’est désormais pas impossible qu’un tel scénario se reproduise sur Internet, les géants et ex-géants du secteur affutant leurs armes avant une guerre qui s’annonce titanesque.
AOL détient des brevets "fondamentaux pour internet"
Tim Armstrong, le PDG d’AOL, compte-t-il créer une véritable guerre des brevets du Web, aux conséquences potentiellement importantes, au moins financièrement ? En affirmant lors d’une conférence d’investisseurs détenir un portefeuille de 700 à 800 brevets « vraiment importants », Armstrong ne laisse guère planer le doute.Et afin d’ôter toute hésitation de votre part, Armstrong a rajouté qu’une stratégie a déjà été pensée pour exploiter son portefeuille de brevets. Disposant de « brevets fondamentaux pour Internet », AOL compte donc bien gagner de nombreux billets verts grâce à son portefeuille.
Des cibles toutes désignées
Reste à savoir quelles sociétés pour être visées. Si AOL compte récolter un maximum d’argent, s’attaquer à de petites entreprises serait insensé. Les cibles potentielles sont donc toutes trouvées : Google, Microsoft, Facebook, Apple, et quelques autres géants du net, pourquoi pas du côté de l’Asie et de la Russie.Aujourd'hui, il ne se passe pas une semaine sans qu’un acteur lié aux smartphones ou aux tablettes n'attaque en justice un concurrent, ou règle à l’amiable un différend, moyennant des sommes parfois très élevées. Il n’est désormais pas impossible qu’un tel scénario se reproduise sur Internet, les géants et ex-géants du secteur affutant leurs armes avant une guerre qui s’annonce titanesque.