En termes de livres électroniques, il est difficile de résister à certains rouleaux compresseurs du domaine, tels qu’Amazon et dans une moindre mesure Apple. Le Kindle du premier est un vrai succès même si l'offre française peine à se développer. Mais certains, à l’instar de la FNAC, veulent proposer des alternatives. Une nouvelle vient d’ailleurs de voir le jour : TEA, pour « The Ebook Alternative ».
La TEA est franco-française et est soutenue par les librairies Decitre, Cultura, l’ENS de Lyon, Rueducommerce et Smile, une société de services. Son point le plus distinctif est qu’il s’agit d’une plateforme open source pour les livres électroniques. Pourquoi open source ? Pour bénéficier d’une totale transparence et pour être les premiers à offrir des ebooks à large échelle tout en permettant à l’utilisateur de les utiliser sur tous les supports.
Cette indépendance de la plateforme, aussi bien logicielle que matérielle, est à l’opposée des offres comme celles d’Amazon et Apple. Les éditeurs peuvent y déverser leur catalogue et l’initiative a déjà signé notamment avec La Martinière, Flammarion, Gallimard ou encore Editis. Comme le précise Le Monde, des négociations sont en cours avec Hachette. De grands éditeurs qui devraient garantir, dès le lancement de TEA le 4 avril un catalogue assez étoffé. À noter que le projet est sponsorisé puisque le Centre National du livre a fourni 100 000 euros pour aider à son développement.
Le grand objectif de la TEA est de permettre aux utilisateurs de « lire, manipuler et commenter les livres numériques où il veut, quand il veut et comme il veut, indépendamment du distributeur et du matériel de lecture ». Cette volonté se décompose en deux mouvements distincts. Premièrement, des éditeurs et plateformes indépendants pourront rejoindre l’initiative et ainsi étoffer le catalogue de base.
Deuxièmement, et c’est le plus important, elle doit autoriser les lecteurs à utiliser leurs ebooks sur toutes les plateformes. Dans un premier temps, une application sera disponible pour la liseuse Bookeen du français Cybook, basée sur Android. La plateforme de Google se verra généralisée par la suite. En juin, iOS et Kobo (FNAC) seront à leur tour concernés. Le Monde précise que rien n’empêche techniquement la tablette Kindle Fire, elle-même basée sur Android, de recevoir par la suite une application. Elle n’est cependant pas encore disponible en France.
The Ebook Alternative veut donc jouer la carte de la rupture en étant la première et la seule à s’adresser « à tous les acteurs de la chaîne du livre, et interopérable tant pour les lecteurs que les diffuseurs sur l’ensemble des supports et formats de lecture disponibles ». Une ouverture qui se caractérisera notamment par une remise des libraires au premier plan puisqu’ils pourront vendre des tablettes à leurs clients.
Notez en outre que si tout se passe en France actuellement, l’initiative prévoit déjà une expansion dans le reste de l’Europe, à commencer par l’Espagne et le Portugal.
Ceux qui souhaitent en savoir davantage pourront se rendre sur le site officiel, ou encore sur le site du Figaro qui a réalisé une interview de Guillaume Decitre, PDG de Decitre, fondateur et président de TEA. On lira notamment le Manifeste résumant les grands buts de l'initiative.
La TEA est franco-française et est soutenue par les librairies Decitre, Cultura, l’ENS de Lyon, Rueducommerce et Smile, une société de services. Son point le plus distinctif est qu’il s’agit d’une plateforme open source pour les livres électroniques. Pourquoi open source ? Pour bénéficier d’une totale transparence et pour être les premiers à offrir des ebooks à large échelle tout en permettant à l’utilisateur de les utiliser sur tous les supports.
Cette indépendance de la plateforme, aussi bien logicielle que matérielle, est à l’opposée des offres comme celles d’Amazon et Apple. Les éditeurs peuvent y déverser leur catalogue et l’initiative a déjà signé notamment avec La Martinière, Flammarion, Gallimard ou encore Editis. Comme le précise Le Monde, des négociations sont en cours avec Hachette. De grands éditeurs qui devraient garantir, dès le lancement de TEA le 4 avril un catalogue assez étoffé. À noter que le projet est sponsorisé puisque le Centre National du livre a fourni 100 000 euros pour aider à son développement.
Le grand objectif de la TEA est de permettre aux utilisateurs de « lire, manipuler et commenter les livres numériques où il veut, quand il veut et comme il veut, indépendamment du distributeur et du matériel de lecture ». Cette volonté se décompose en deux mouvements distincts. Premièrement, des éditeurs et plateformes indépendants pourront rejoindre l’initiative et ainsi étoffer le catalogue de base.
Deuxièmement, et c’est le plus important, elle doit autoriser les lecteurs à utiliser leurs ebooks sur toutes les plateformes. Dans un premier temps, une application sera disponible pour la liseuse Bookeen du français Cybook, basée sur Android. La plateforme de Google se verra généralisée par la suite. En juin, iOS et Kobo (FNAC) seront à leur tour concernés. Le Monde précise que rien n’empêche techniquement la tablette Kindle Fire, elle-même basée sur Android, de recevoir par la suite une application. Elle n’est cependant pas encore disponible en France.
The Ebook Alternative veut donc jouer la carte de la rupture en étant la première et la seule à s’adresser « à tous les acteurs de la chaîne du livre, et interopérable tant pour les lecteurs que les diffuseurs sur l’ensemble des supports et formats de lecture disponibles ». Une ouverture qui se caractérisera notamment par une remise des libraires au premier plan puisqu’ils pourront vendre des tablettes à leurs clients.
Notez en outre que si tout se passe en France actuellement, l’initiative prévoit déjà une expansion dans le reste de l’Europe, à commencer par l’Espagne et le Portugal.
Ceux qui souhaitent en savoir davantage pourront se rendre sur le site officiel, ou encore sur le site du Figaro qui a réalisé une interview de Guillaume Decitre, PDG de Decitre, fondateur et président de TEA. On lira notamment le Manifeste résumant les grands buts de l'initiative.