Le standard de la musique vendue à 0,99 €/$ appartient-il au passé ? Forcé par les majors à augmenter les tarifs de certains morceaux à 1,29 €/$, les plateformes proposent malgré tout d’autres morceaux à 0,99 €/$, et même certains à 0,69 €/$ et 0,49 €/$. Mais selon Digital Music News, il y a un vrai problème de proportion. 186 morceaux du top 200 d’iTunes Music Store pour le 9 mars dernier coûtaient 1,29 $.
À l’origine, en 2009, le passage de 0,99 à 1,29 $ était expliqué de la façon suivante : seuls les morceaux sans DRM et avec une qualité de compression supérieure étaient vendus à ce tarif. Ensuite, les DRM ont disparu et la qualité de compression s'est généralisée. L'argument a alors été le suivant : seules les nouveautés seront proposées au tarif élevé, les anciens morceaux seront toujours disponibles à 0,99 $. Mieux encore, certains seront même offerts à 0,69 $, et parfois moins sur certaines plateformes (Google Music notamment).
Mais cette situation n'a pas duré à en croire notre confrère. « Il y a vraiment une tonne de morceaux du fond de catalogue qui est à 1,29 $ » a ainsi affirmé à Digital Music News une source proche de la division chargée de fixer les prix sur les plateformes.
Nous l’avons déjà rappelé maintes fois, l’avis de décès du CD Single est proche dans certains pays, notamment les plus développés. Le numérique représente plus de la moitié des ventes aux USA, et déjà plus d’un cinquième des ventes en France.
Désormais, la stratégie n’est plus de développer le numérique en mettant en avant le prix du single (par rapport à celui du CD), mais plutôt de vendre des albums numériques. Reste à savoir si ces derniers verront eux aussi leurs tarifs augmenter de façon générale dans un futur proche.

Le top 200 d'iTunes du 9 mars dernier.
Le prix d'1,29 $ concerne aussi les vieux titres
Seuls 9 morceaux du top 200 étaient donc cédés à 0,69 $, et 5 morceaux à 0,99 $. À ce triste constat se rajoute une autre nouvelle qui pourrait justement expliquer cette situation : les vieux morceaux sont aussi vendus à 1,29 $.À l’origine, en 2009, le passage de 0,99 à 1,29 $ était expliqué de la façon suivante : seuls les morceaux sans DRM et avec une qualité de compression supérieure étaient vendus à ce tarif. Ensuite, les DRM ont disparu et la qualité de compression s'est généralisée. L'argument a alors été le suivant : seules les nouveautés seront proposées au tarif élevé, les anciens morceaux seront toujours disponibles à 0,99 $. Mieux encore, certains seront même offerts à 0,69 $, et parfois moins sur certaines plateformes (Google Music notamment).
Mais cette situation n'a pas duré à en croire notre confrère. « Il y a vraiment une tonne de morceaux du fond de catalogue qui est à 1,29 $ » a ainsi affirmé à Digital Music News une source proche de la division chargée de fixer les prix sur les plateformes.
Pousser à l'achat des albums
Outre augmenter les marges, le but est surtout de valoriser les albums, dont les tarifs n’ont, eux, globalement pas bougé. Le dernier bilan 2011, que ce soit en France ou aux États-Unis, montre d’ailleurs une forte progression des ventes d’albums numériques (+71 % en France), au contraire des ventes de singles numériques (+23 %).Nous l’avons déjà rappelé maintes fois, l’avis de décès du CD Single est proche dans certains pays, notamment les plus développés. Le numérique représente plus de la moitié des ventes aux USA, et déjà plus d’un cinquième des ventes en France.
Désormais, la stratégie n’est plus de développer le numérique en mettant en avant le prix du single (par rapport à celui du CD), mais plutôt de vendre des albums numériques. Reste à savoir si ces derniers verront eux aussi leurs tarifs augmenter de façon générale dans un futur proche.